La wilaya de Boumerdès n’en a pas fini avec les séquelles du séisme de 2003. En sus des sites chalets en attente d’être complètement éradiqués, il y a également des constructions classées orange dont la situation tarde encore à être réglée.
C’est le cas à Béni Amrane où des habitations individuelles, notamment rurales, portant cette mention sont encore à la merci des permis les autorisant à subir des consolidations, des rénovations ou des extensions. «Cela fait des mois que j’ai déposé une demande pour construire en surélévation pour que mon fils puisse se marier, mais mon dossier aurait été rangé dans les tiroirs», nous a confié un sexagénaire.
Un autre citoyen, ayant formulé la même demande, affirme avoir reçu une promesse de la part des élus sortants pour prendre en charge sa requête. Aucune suite, depuis, déplore-t-il. Avec le nouveau staff à la tête de la mairie, les villageois espèrent, enfin, que leurs doléances seront prises en charge.