L’économie algérienne fête ses 60 ans ce 5 juillet 2022. Beaucoup de chemin a été parcouru et d’énormes progrès accomplis qui auraient d’ailleurs pu être encore plus marqués n’eussent été le manque de qualité des politiques publiques et l’adoption de mesures qui s’inscrivaient à contre-courant de la dynamique économique du pays. Ce soixantième anniversaire offre l’opportunité d’établir un bilan économique objectif sur la base duquel devrait être tracée une feuille de route qui permettrait de transformer l’Algérie en pays émergent au cours des trente prochaines années (un objectif à portée de main du pays).
«L’âge est une donnée biologique socialement manipulable et manipulée». P. Bourdieu
On peut constater la bonne santé de la lecture kabyle à de récentes publications parmi lesquelles le roman Tit d yilled, de Mohand-Akli Salhi, un roman, disons-le et sans nulle complaisance, d’une grande qualité.
Projets d’eau en Algérie : comment ABB contribue aux projets d’eau pour un meilleur avenir.
Au cours des quatre dernières décennies, l’économie algérienne a fait face à trois chocs pétroliers (1986, 2014 et 2020) et une pandémie létale (mars 2020) qui se sont transformées en crises financières (ces derniers peuvent prendre différentes formes).
Il s’appelait Ammi Boudjemaâ, cafetier à la place Negrier (actuelle place de Souk El Asser) à Constantine. Il a été abattu dans son café. Il s’appelait Ammi Achour, bouquiniste de son état, rue Sidi Lakhdar. Il a été blessé.
Mohamed Abdelaziz fut un grand leader, mais il était avant tout pour moi un grand frère et un ami. Nous nous sommes connus avant la création du Front Polisario, et nous étions liés depuis d’une amitié indéfectible.
La crise ukrainienne prend, par le déclenchement de la dernière opération militaire russe en Ukraine, une ampleur majeure et qui fera d’elle un fait unique depuis la Seconde Guerre mondiale. La contextualisation de cette crise nous projette dans une complexité extrême, ce qui entoure toutes les conclusions possibles d’une incertitude épaisse.
Souvent, lorsque l’on m’interroge sur l’Algérie, j’aime citer cette métaphore d’un de ses plus éminents écrivains, Mohamed Dib : «...On oublie souvent que la mer, avant tout, n’a pas d’âge ; sa force réside en cela...».(1)
Les institutions financières internationales (FMI et BIRD) nées de Bretton-Woods, en 1944, avaient comme noble mission affichée de «réguler» l’économie mondiale afin qu’elle n’engendre plus de conflits mondiaux, comme ceux de la Première et la Seconde Guerre mondiales.
Le pays est aujourd’hui confronté à une série de chocs qui menacent gravement à terme sa sécurité alimentaire.
Les signes de mal-vie, d’étouffement dans notre habitat, de malaise urbain, de difficulté de circuler, de difficulté d’accéder à certains services publics vitaux et d’autres goulots d’étranglement, tardent visiblement à être décryptés et analysés comme des segments «pathologiques» de l’organisation du pays en matière de gestion de son espace, de son habitat, de son économie et de ses ressources naturelles.
L’univers des affaires est très mouvant. L’activité économique peine à se relever à cause des multiples crises que connaît le monde aujourd’hui et les conséquences de la pandémie Covid-19 qui a modifié carrément la carte économique mondiale.
Le président A. Tebboune doit effectuer deux visites, pour le moins cruciales, en Russie et en Chine (cette dernière a été reportée pour des raisons de pandémie dans ce pays). Dans les deux cas, ces visites nécessitent une attention particulière, car elles seront scrutées par toutes les chancelleries au monde.
Depuis maintenant une vingtaine de jours, les enseignants-chercheurs se retrouvent de nouveau sur les premières pages de journaux… et même le sujet de chroniques de stations radios étrangères.
Lorsque l’on réfléchit sérieusement aux problèmes du pays, on parvient assez rapidement à la conclusion (qui, bien sûr, demeure une hypothèse) que notre société souffre aujourd’hui du handicap majeur que constitue pour les Algériens, nation et société, le profond déficit de connaissance historique, un déficit qui affecte, directement ou indirectement, tous les domaines de la vie du pays et ainsi que ses perspectives de développement.
Je viens d’achever la relecture d’un livre édité en 2013 par Les Belles Lettres de la collection Regards et extrait de l’ouvrage Histoire des Frères Barberousse (1837).
Quel que soit son coût, une prévention bien conduite revient toujours moins chère que la plus vile des thérapeutiques. Dans ce cadre, il faut penser à construire dans plusieurs domaines des tactiques et des stratégies, destinées à suppléer aux dysfonctionnements quasi-réguliers de la vie sociétale.
A quelque chose malheur est bon, dit un vieil adage ! La pandémie qui s’abat, aujourd’hui, sur le monde et y sévit, est un coup de massue qui rend lucide.
Si la Banque mondiale et le Fonds monétaire international sont connus des spécialistes et même du grand public, ce n’est pas le cas de leurs missions et activités respectives.