Assister en direct à l’assassinat d’un Président, je ne me l’imaginais pas en me rendant à Annaba pour couvrir la visite du défunt Mohamed Boudiaf.
L’Algérie perd non seulement un cadre de la nation mais un grand homme, en la personne de Salim Saâdi, appartenant à une famille de moudjahidine. En effet, lui et son frère Salih ont fréquenté l’école de Koléa. Les deux frères Saâdi rejoindront l’ALN, Salih en Kabylie en 1957 et Salim la Base de l’Est, dans la région qui deviendra la zone Nord après la réorganisation de l’armée opérée par Krim Belkacem. Ils sont tous deux blessés de guerre.
A la veille de la fête de l’Aïd El Adha et de la fête de l’Indépendance, l’un des Deux compagnons de Houari Boumedienne, Salim Saadi, nous a quittés en silence. Nous le savions malade depuis des années et son départ attriste ses compagnons.
En Algérie, le patrimoine archéologique bénéficie d’une grande attention de la part des décideurs et du ministère de la Culture et des Arts. Il fait l’objet d’une politique à plusieurs volets, dont sa sauvegarde et sa valorisation constituent les axes majeurs. La loi n° 98-04 du 20 Safar 1419 correspondant au 15 juin 1998 relative à la protection du patrimoine culturel est renforcée notamment par celle n° 01-20 du 27 Ramadhan 1422 correspondant au 12 décembre 2001 relative à l’aménagement et au développement durable du territoire.
L’objet de cet article est une contribution à la question du devenir des sites archéologiques découverts fortuitement lors de tous travaux de construction et d’aménagement sur le territoire national.
Le vieillissement de la population est un défi additionnel pour une grande du monde et un autre poids sur l’économie mondiale. Pendant des décennies, l’accroissement régulier de la population à travers le monde (facteur de création d’une richesse en constante augmentation) était la préoccupation des décideurs.
Parce qu’elle ne ment pas, parce qu’elle est réelle et fiable, parce qu’elle ne falsifie pas les données et parce qu’elle fournit la rapidité nécessaire pour résoudre les problèmes, la numérisation reste le moyen le plus efficace de lutte contre la bureaucratie et la corruption.
Un nom évocateur qui symbolise l’une des nombreuses batailles engagées par l’ALN, au douar Ighram, lequel est situé à un jet de pierre d’Akbou, une ville de garnison, réputée pour son camp de prisonniers (CTT), et où la torture et l’assassinat sont monnaie courante.
Le recours à une dévaluation monétaire est souvent provoqué par un excès du volume de la masse monétaire par rapport aux données économiques et financières réelles d’une nation ou par un déséquilibre persistant de la balance commerciale.
Pour éviter de mauvaises interprétations, sans analyses objectives, en annonçant la volonté d’accélérer la coopération économique avec la Russie actuellement marginales et d’adhérer aux BRCS, comme l’a souligné le président de la république lors de sa visite à Moscou, l’Algérie tenant compte de son indépendance politique, a opté pour une position de neutralité dans le conflit en Ukraine expliquant d’ailleurs sa désignation en tant que membre non permanent au conseil de sécurité et la proposition de servir de médiateur.
Le retour à des finances publiques saines implique une stratégie globale, des institutions, des règles et des outils appropriés.
Etant liés de longue date par intérêt des stratégiques, le président de la République a entamé une visite officielle de trois jours en Russie du 14 au 16 juin afin de renforcer la coopération économique.
La déclaration de l’ex-président F. Hollande au Financial Times, selon laquelle le «format d’un nouvel ordre géopolitique était devenu plus clair, estimant que l’alliance de la Russie avec la Chine, qui ont lancé un défi à l’Occident, se voyait consolidée», fait abstraction de la conférence, tenue du 18 au 24 avril 1955 à Bandung, en Indonésie, réunissant pour la première fois les représentants de 29 pays africains et asiatiques, dont Gamal Abdel Nasser (Egypte), Jawaharlal Nehru (Inde), Soekarno (Indonésie) et Zhou Enlai (Chine), et à laquelle une délégation du GPRA a assisté. Cette conférence marqua l’entrée sur la scène internationale des pays décolonisés dits du «tiers-monde», qui refusent d’intégrer les deux blocs qui s’affrontent dans une guerre dite froide (les Etats-Unis et l’URSS) et qui choisiront le Mouvement des non-alignés.
En date du 7 juin courant, une contribution intitulée «On nous appelait les «yaouleds» pendant la colonisation française (2e partie et fin)» du docteur Flici Omar, m’a interpellé par son contenu humain et touchant, qui retrace les souffrances et les peines endurées par les enfants algériens pendant la colonisation.
Le 15 juillet 1962, Radjef Belkacem, militant de la cause nationale, rentre au pays. Loin de tous les profits faciles que son nom et ses relations eussent pu lui valoir, il se consacrera au volet social, plaie béante de 130 années de colonisation et d’oppression. L’Algérie se voulait indépendante pour tous ses enfants.
La lutte contre l’inflation mondiale entamée depuis le début de 2022 a enregistré des progrès mais de plus gros efforts seront nécessaires pour en venir à bout. Face à la pandémie de la Covid-19 qui a conduit à la fermeture de l’économie mondiale au début de 2020, les autorités à travers le monde ont donc activé le levier de la politique budgétaire pour soutenir les ménages et les entreprises et augmenter les dépenses de santé. Avec le développement et le déploiement rapides des vaccins contre la Covid-19 et la levée progressive des mesures de confinement, l’activité économique a rebondi.
La presse internationale s’est fait l’écho ces derniers jours du classement mondial de la misère pour 2022. Bien qu’elle ait gagné 16 places par rapport au classement 2021, l’Algérie n’en occupe pas moins la 41e place des pays où la misère sévit le plus dans le monde, le top 3 revenant successivement au Zimbabwe, au Venezuela et à la Syrie. La place occupée par l’Algérie en haut de tableau est loin de nous surprendre eu égard au niveau de développement du pays ainsi que nombre d’autres paramètres objectifs à prendre en compte.
Pour écrire, chaque élève avait droit à une planchette en bois avec de la craie blanche. Quand on faisait une faute, on recevait des coups que le mouadeb nous infligeait sur la plante des pieds avec un bâton ou une lanière.
Les pays anciennement colonisés, directement ou indirectement, en Afrique, en Asie et en Amérique latine, ne veulent plus servir de «chaires à canon» comme ce fut le cas lors des Première et Deuxième guerres mondiales, deux conflits qui concernaient les pays occidentaux entre eux et pour leurs propres intérêts. En somme, des guerres entre «Blancs et chrétiens», qui ont fait périr des millions d’hommes et de femmes de «couleurs» sous domination coloniale.
Aujourd’hui, 1er juin 2023, l’Algérie célèbre, à l’instar des autres pays, la Journée internationale de l’enfance. Durant la colonisation française, on nous appelait les «yaouleds». Nous sommes les enfants des rues sans école, des vagabonds de toutes sortes, les rescapés des camps de regroupements, les errants, les «trouvés», les mendiants, les cireurs de chaussures, les porteurs de couffins et crieurs de journaux. Nous avons connu la guerre, la vie dans des camps insalubres, les violences physiques, psychologiques et sexuelles. Nous avons subi l’humiliation coloniale.