Le désastre des milliers de poissons péris la semaine passée près de l’embouchure de l’oued Sebaou, à l’est de Boumerdès, est dû principalement au taux élevé de la salinité des eaux ainsi que la hausse de leur température.
Les cas de noyade se font de plus en plus fréquents sur les plages de la wilaya Boumerdès. Samedi dernier, deux personnes se sont noyées, l’une à la plage les Salines d’Afir et l’autre au niveau d’un site rocheux, à Boudouaou El Bahri.
Tout le monde le sait, le poulet est une espèce qui résiste peu à la chaleur. En Algérie, pays très chaud où les risques d’incendies de forêt sont élevés, chaque été apporte son lot de pertes et de dégâts pour les aviculteurs. Si les gros producteurs ont les moyens et s’adaptent malgré tout aux mauvaises conditions climatiques, les petits éleveurs ne sont pas bien «armés» pour le faire.
Combattu ailleurs, le chancre des bidonvilles refait surface et s’accroît à grande vitesse à Bordj Ménaiel. Ce phénomène qui se nourrit du laxisme des autorités est constaté surtout au niveau des anciens sites des chalets. Au lieudit BCR et à Oued El Besbes, la démolition des chalets a laissé se développer un véritable business.
Le phénomène revient chaque année. A oued Sebaou, le poisson meurt par milliers chaque été, suscitant la curiosité et l’inquiétude des écologistes et des habitants de la région. Avant-hier, des images postées sur les réseaux sociaux laissaient voir une véritable tuerie.
La lutte contre les constructions illicites reprend à Boumerdès. La semaine passée, pas moins de 133 taudis ont été éradiqués par les autorités dans les localités de Figuier, Sablière et Ezzitoun. L’opération a été saluée par beaucoup de citoyens qui souhaitent que d’autres actions similaires soient menées à l’avenir afin d’enrayer ce fléau.
Après trois années d’absence pour cause de Covid-19, les cadres de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et du Front Polisario retrouvent à nouveau la ville de Boumerdès pour y tenir leur université d’été. Ouverte hier, l’édition de cette année, la 11e du genre, aura lieu du 2 au 14 du mois en cours.
Comme beaucoup d’autres cultures, la viticulture a été durement impactée par les derniers épisodes caniculaires. A Boumerdès, les dégâts sont énormes, notamment au niveau des champs palissés, très exposés à la chaleur.
Boudée en temps normal, l’assurance revient dans les discussions à chaque calamité naturelle. Si elle est obligatoire pour certaines activités, ce n’est le cas de l’agriculture et ses filières. Dans la wilaya de Boumerdès, seulement 7 ou 8% des agriculteurs ont assuré leurs exploitations, leur cheptel ou leurs ruchers.
Bien qu’elles facilitent la lutte contre les incendies, les trachées pare-feu font défaut dans plusieurs forêts de la wilaya de Boumerdès. Chaque année, des collectifs de citoyens et des comités de village s’élèvent pour exiger plus de voies d’accès vers les massifs forestiers jouxtant leurs localités, mais leurs requêtes restent souvent sans échos
Après deux journées infernales à cause des incendies, la vie reprend son cours normal à travers l’ensemble de la wilaya de Boumerdès. Les feux sont désormais tous éteints après avoir semé désolation et dévastation dans plusieurs localités.
En sus de la chaleur suffocante de la journée, des milliers de foyers ont été privés de courant électrique durant toute la journée d’hier, aggravant ainsi les souffrances des personnes vulnérables.
Vingt ans après le séisme de 2003, des sinistrés de la wilaya de Boumerdès ayant perdu des dizaines de leurs proches vivent le calvaire à cause du litige les opposant à la Cnep Banque depuis plus de 20 ans. Il s’agit des anciens habitants de la cité 60 Logements SNTF de Corso, totalement détruite suite à la catastrophe naturelle.
Les plages de Boumerdès renouent avec l’ambiance d’été. Ces lieux de détente ont subi ces derniers jours de vastes opérations de nettoyage et d’embellissement de leurs accès pour accueillir les estivants.
Petite station balnéaire relevant de la commune de Thénia avant 1984, Boumerdès est devenue aujourd’hui une des villes les plus attractives du pays. Très prisée pour sa position géographique (proche de la mer et de la capitale), cette ville grandit de jour en jour, subissant ainsi de profondes mutations en moins de vingt ans.
Certaines cités résidentielles des villes de Boumerdès et de Corso sont devenues des lieux de pâturage pour des chevaux. Il n’est pas rare de voir des étalons déambuler entre les blocs d’habitation à la recherche de leur pitance.
Considéré comme une des plaies de l’espace urbain aux Issers, le marché informel jouxtant la zaouïa Abderrahmane Thaâlibi est loin d’être éradiqué.
La lutte contre les réseaux de délinquance s’intensifie à Boumerdès. Comme à la veille de chaque saison estivale, plusieurs opérations coups-de-poing ont été menées ces derniers jours par la police dans les sites infestés par les délinquants afin de garantir la sécurité des vacanciers, a-t-on précisé dans un communiqué de la sûreté de wilaya.
Des citoyens du village agricole Boudjellal El Ghorf, dans la commune de Naciria, alertent les autorités quant aux risques de contamination de l’eau potable par les eaux usées.
Perché sur la rive nord de Chabet El Ameur, Aït Saïd accuse un énorme retard en termes de développement. La route, qui y mène, est dans un état catastrophique. «Même les tracteurs et les camions-citernes évitent cet axe quand on les sollicite pour nous approvisionner en eau.