L’incendie qui s’est déclenché au début du mois en cours dans les entrepôts de l'unité Profert, une entreprise spécialisée dans la fourniture d’intrants agricoles, a remis, une nouvelle fois, sur la table la question épineuse de la délocalisation de la zone industrielle (ZI) de Béjaïa.
Une conférence nationale sur l’exploitation des ressources minières en Algérie a été organisée, hier, à l’université Abderrahmane Mira de Béjaïa, par le ministère de l’Energie et des Mines, conjointement avec le secteur de l’Enseignement supérieur.
Parallèlement à la lutte menée par la Protection civile contre les flammes depuis vendredi dernier, les éléments de la Gendarmerie nationale, de leur côté, se sont attelés à rechercher d’éventuelles pistes criminelles pouvant être à l’origine de quelques foyers d’incendie.
L’intervention énergique de la Protection civile, des forestiers, de l’Armée, aidés par la population locale, a permis de circonscrire les feux et d’épargner les habitations.
Compte tenu du potentiel disponible dans la région de Béjaïa en matière de tourisme thermal et de la demande croissante en ce type de service, l’administration locale a répertorié, parmi les priorités de son plan d’action de 2023, la relance des projets de réhabilitation des hammam et la construction de nouveaux établissements, et ce, dans le cadre du programme national pour la promotion de ce segment en Algérie.
La source thermale de Tifra, à 48 km au sud de Béjaïa, l’établissement, plus connu sous le nom de Hammam n Sillal, est fermé aux visiteurs depuis juin dernier pour des travaux de réhabilitation.
De nombreuses structures sanitaires et d’accueils des malades sont projetés au chef-lieu de la commune d’Amizour, une ville distante d’une vingtaine de kilomètres - 10 minutes par la pénétrante - au sud de chef-lieu de la wilaya de Béjaïa.
Dimanche, 20 août 2023. Véhicules et processions humaines arpentent les huit kilomètres de route sinueuse, séparant le chef-lieu communal d’Ouzellaguéne et le sommet du village Ifri, à 70 km au sud-est de Béjaïa.
Quinze jours après les incendies de juillet, qui ont ravagé les forêts du littoral de Toudja et de Béni Ksila, sur la côte ouest de Béjaïa, l’activité touristique reprend timidement…mais sûrement. Les quelques propriétaires de restaurants et de supérettes épargnés par les flammes ont rouvert leurs enseignes, malgré que leur esprit soit toujours marqué par cet horrible épisode.
Béjaïa. 120 km de côte alternant plages de galets ou de sable et criques rocheuses de Béni Ksila à l’Ouest, jusqu’à Melbou à l’Est.
Suite aux feux de forêt qui ont touché la région de Béjaïa, de nombreuses opérations de dépollution de l’environnement ont été engagées par les collectivités locales, avons-nous constaté.
Après quelques jours de répit, forestiers, pompiers et forces aériennes de l’armée ont repris le chemin pour les uns, et les aires pour les autres, afin d’intervenir dans sept nouveaux foyers d’incendie, déclenchés jeudi, dans les quarte coins de la wilaya de Béjaïa. Les incendies ont enflammé les hauteurs boisées de Tifra, Fenaïa-Ilmaten, Taskeriout, Tizi N'Berber, Boukhlifa, Derguina, Akfadou, Tibane, et Ait Smaïl, causant des pertes non négligeables de couvert végétal.
Selon le bilan de la Conservation des forêts (CF), les derniers incendies ayant affecté la région de Béjaïa ont parcouru, en quatre jours, plus de 18 000 ha de couvert végétal. Soit 5000 ha de plus par rapport au décompte effectué lors du sinistre de 2021 (13 000 ha) dans la même wilaya.
Les corps des victimes des incendies du 24 juillet, ayant touché plusieurs localités de la wilaya de Béjaïa ont été enterrés, hier, dans leur village natal, Aït Oussalah, relevant de la commune de Toudja, à quelques dizaines de kilomètres à l’ouest du chef-lieu de wilaya.
L’opération de solidarité avec les villageois touchés par les incendies du 24 juillet se poursuit dans la sérénité. Le recensement des dégâts matériels s'effectue également, en prévision d’indemniser les agriculteurs et les personnes qui ont perdu leurs maisons dans cette catastrophe.
Pendant que la Protection civile et les forestiers s’attaquaient hier à un nouveau foyer d’incendie sur les hauteurs de Béni Maouche, au sud de la wilaya de Béjaïa, la solidarité s’organise. Contrairement à ce qui était d’usage dans le domaine de la solidarité, où les citoyens prenaient en main ces actions d’entraide, cette année, ce volet est pris en charge par l’administration qui a impliqué le mouvement associatif.
Jusqu’à la fin de la journée, la Protection civile et les forestiers de la wilaya de Béjaia étaient toujours à pied d’œuvre pour venir à bout de 6 incendies.
Alors qu’on pensait avoir fini avec les 29 feux de forêt de la veille, 12 autres départs de feu sont annoncés tôt dans la matinée d'hier, une journée particulièrement chaude. Le nombre de foyers est passé à 39 en fin de journée. Tous les ingrédients étaient réunis pour augmenter le risque des incendies. Le déclenchement des feux est en effet favorisé par cette nouvelle vague de canicule, marquée par des rafales de vent chaud provenant du Sud, portant la température au-delà de 47C°.
L a troupe Nevgha de l’association La compagnie des cigognes a présenté ce week-end, au centre culturel Abdelmalek Bouguermouh d’Amizour, 19 km de Béjaïa, la générale de sa pièce D-Sbitar (l’asile psychiatrique».
Clap de fin pour la deuxième édition du Salon du livre Mustapha Aouchiche de Takerietz, à 45 km au sud de Béjaïa, après quatre jours d’activités culturelles et scientifiques. Comme la précédente édition, la manifestation livresque a été marquée par des ventes-dédicaces de livres, des conférences et des ateliers d’écriture et de lecture pour enfants, de photographie et d’écriture journalistique.