Si leurs pairs intervenant dans le négoce de blés sont dans la tourmente, la crise entre Moscou et Kiev ayant faussé tous leurs calculs en raison des lourdes contraintes logistiques, les compagnies de fret maritime désormais de moins en moins favorables à de nouveaux engagements pour les expéditions céréalières depuis les ports de la mer Noire à destination de nombre de marchés et de pays dont, en particulier, l’Algérie qui s’est tournée vers cette zone après l’interruption des achats en France, les négociants et traders spécialisés dans les fertilisants, l’ammoniac, surtout, commencent, quant à eux, à s’agiter et à se frotter les mains.
N’obéissant à aucune règle de frontières, la Covid-19 s’est propagée dans pratiquement tous les pays du monde, plongeant de plus en plus de personnes, les enfants en particulier, dans l’insécurité alimentaire et la malnutrition chronique.
Tel un «serpent de mer» à la peau dure, la transition vers un marché céréalier plus diversifié semble être laborieuse pour l’Algérie, ce gros client que tout le monde cherche à séduire.
Enfin une bonne nouvelle pour commencer 2022 : après ceux d’Alger, d’Oran et de Constantine, le pôle universitaire de la ville d’Annaba s’apprête à accueillir une nouvelle Ecole d’ingénieurs. Il s’agit de l’Ecole nationale polytechnique appelée à accueillir des bacheliers dès la prochaine rentrée universitaire.