En réaction aux déclarations du ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, relatives au départ de 1200 médecins spécialistes algériens à l’étranger, lauréats de l’examen d’aptitude, en vue d’exercer en France, le collectif des professeurs en sciences médicales estime que « la réponse» du ministre de la Santé au journaliste est «ahurissante et laisse perplexes les professionnels de santé».
L’Association des distributeurs pharmaceutiques algériens (Adpha) se félicite des inspections effectuées la semaine dernière au niveau des établissements par des équipes mixtes d’inspection, regroupant les ministères de l’Industrie pharmaceutique et du Commerce, dans le cadre de la lutte contre la rétention de produits pharmaceutiques entrant dans le protocole de soins de la Covid-19.
A l’issue des dernières inspections lancées par le ministère de l’Industrie pharmaceutique dans le cadre de la lutte contre les pratiques illégales de spéculation, de rétention ou de ventes concomitantes, et en vue de garantir la disponibilité et l’approvisionnement continu des pharmacies d’officine en produits pharmaceutiques inscrits au protocole thérapeutique Covid-19, 20 mises en demeure et la fermeture de deux entreprises pharmaceutiques de distribution ont été
Les recommandations dégagées au terme du séminaire national sur la modernisation du système de santé, tenu les 8 et 9 janvier à Alger, ne sont pas «conformes à celles validées en atelier», conteste le Syndicat national des pharmaciens d’officine (SNAPO).
Les consultations des cas de Covid-19 à Oran, qui se déroulaient jusque-là au niveau des hôpitaux de Nedjma et d’El Kerma, ont été délocalisées aux polycliniques qui ont commencé à recevoir les malades à partir d’hier, a-t-on appris auprès de la direction locale de la santé et de la population (DSP).
Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Lotfi Benbahmed, a instruit l’ensemble des producteurs d’oxygène médical à l’effet d’optimiser et de mutualiser les moyens logistiques pour assurer le transport et la distribution de l’oxygène aux différents établissements hospitaliers, en prévision d’une hausse de la demande en vue de la résurgence de la pandémie Covid-19, lors d’une réunion de coordination organisée, hier, avec l’ensemble des producteurs de l’oxygène en Algérie, à savoir Lindgaz, Calgaz, Aures, Petro air, SARL gaz industriel, Rayanox, Maghrebine des Gaz, Sider, Tosyali et AQS, au siège de son ministère.
Les débats de cette rencontre de deux jours et l‘ensemble des propositions des experts dégagées des huit ateliers viennent, en fait, rappeler la nécessité de l’application des dispositions de la loi sur la santé.
La rencontre nationale de deux jours consacrée à la modernisation du système de santé a été diversement appréciée par les professionnels de la santé. Certains professeurs et spécialistes du secteur et praticiens n’ont pas caché leur «déception» alors qu’une autre catégorie de soignants nourrit l’espoir de voir les promesses formulées par le président de la République se concrétiser sur le terrain.
Le président de la République a déclaré que l’Etat est déterminé à prendre en charge toutes les revendications des personnels du secteur de la santé, tous corps confondus, qu’elles soient financières ou statutaires.
Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a insisté sur la modernisation du système de santé et sur la bonne gouvernance basée sur les normes et standards internationaux.
De nombreuses propositions relatives à la réforme profonde du système national de santé ont été formulées dans les ateliers organisés lors de la rencontre nationale sur la relance du système national de santé pour faire face à tous les obstacles et anomalies que connaît le secteur depuis des années.
Plus d’une dizaine de syndicats et associations de la santé ont décidé de ne pas prendre part aux travaux de la conférence nationale sur la relance du système de santé. Certains contestent la démarche entreprise par le ministère de la Santé et d’autres crient à l’exclusion.
Le ministère de la Santé entend recadrer les Centres d’imagerie médicale (CIM) sur le plan réglementaire, organisationnel et fonctionnel.