La Cour constitutionnelle a rendu, avant-hier, son verdict concernant les deux saisines déposées par le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, et le Premier ministre, Nadir Larbaoui, dans lesquelles ils contestent la conformité des articles 23, 29, 33 et 55 du projet de loi de finance (PLF) 2025 avec l’article 147 de la Constitution.
Une première dans les annales du Parlement algérien. Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, et le Premier ministre, Nadir Larbaoui, ont saisi officiellement samedi la Cour constitutionnelle pour un avis sur l’inconstitutionnalité de quatre amendements du projet de loi de finance (PLF) pour l’exercice 2025 adopté, mercredi dernier, par l’Assemblée populaire nationale (APN) et avant-hier par les membres du Conseil de la nation.
Les sénateurs, selon nos sources, ont reçu des instructions, faute de temps, «de ne pas activer le mécanisme de réserve sur ces articles».
Le PLF-2025 sera soumis au vote des sénateurs, aujourd’hui dans la matinée, alors que son adoption au niveau de l’Assemblée populaire nationale (APN) a eu lieu mercredi dernier à l’issue d’une plénière de plusieurs heures, qui s’est déroulée dans un climat très tendu.
A l’exception des députés du Mouvement de la société pour la paix (MSP), qui ont voté «contre le texte», les autres membres de l’Assemblée, soit la majorité, ont donné leur quitus pour ce texte de loi qui trace la trajectoire budgétaire pour l’année prochaine.
L’Assemblée populaire nationale (APN) reprendra ses travaux mercredi en séance plénière consacrée au vote du projet de loi de finances 2025 (PLF), indique mardi un communiqué de l’Assemblée.
Le vote autour du projet de loi de finances (PLF) 2025 est prévu pour demain à l’Assemblée populaire nationale (APN). Après trois jours de débats en plénière, les membres de la commission des finances et du budget de l’APN ont entamé, samedi dernier, l’examen des propositions d’amendement émises par les députés.
Les débats à l’APN autour du projet de loi de finances pour 2025 ont été marqués par des interventions de chefs de groupes parlementaires plaidant en faveur d’un retour aux fondamentaux, précisément ceux contenus dans la Constitution.
Au troisième et dernier jour des débats autour du projet de loi de finances (PLF) pour l’année 2025 à l’Assemblée populaire nationale (APN), les membres de cette institution toutes tendances confondues ont appelé à des «réformes approfondies» incluant la «numérisation» des services financiers, tels que les services fiscaux, douaniers, les biens de l’Etat, et à conférer une plus grande transparence à la gestion des recettes et des dépenses.
Nombreux sont les députés qui ont soulevé le problème de la disponibilité du café, «d’acquisition d’un véhicule» mettant en avant «les lenteurs» et «toute la cacophonie qui caractérise ce chantier».
A l’issue de l’exposé du ministre, la commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN) a lu son rapport préliminaire contenant des recommandations pour chaque secteur.
L’économie nationale continue de faire preuve de résilience, a affirmé Laaziz Faid, «en dépit de la conjoncture internationale marquée par l’inflation, la faiblesse des échanges commerciaux et des investissements».
Les partis politiques siégeant à l’hémicycle Zighoud Youcef ne chôment pas, et ceux détenant des groupes parlementaires se préparent activement, depuis quelques jours, afin de «mieux assimiler» les mesures formulées dans le PLF-2025.