Nombre de galeries d’art ces dernières années ont vu le jour au moment où d’autres ont baissé rideau ou ont mis le valet sur le maillet pour des raisons de rentabilité. C’est selon. Les gérants d’espaces privés estiment que cela ne rapporte pas assez et le marché de l’art en Algérie ne nourrit pas la chaine de valeur du secteur…
Sous d’autres cieux, presque chaque commune ou arrondissement consacre dans un espace public une journée dédiée à la vente et l’achat de la brocante.
On se rappelle les beaux pavés anciens en porphyre, granit ou en grès, aux tons gris-bleus et gris-beige, qui tapissaient joliment les grandes avenues, boulevards, esplanades et autres espaces publics de la capitale et même les ruelles et venelles de l’ancienne médina.
De tout temps, les cités et leurs infrastructures furent considérées comme indissociables des alignements d’arbres. Ces derniers, au-delà de l’ombrage qu’ils procurent dans la route, l’agrément qu’il donne aux allées, place, parcs et cours de l’espace urbain, participent à la consolidation des sols ou bien à l’interception de l’évaporation des précipitations.
A peine la seconde moitié du mois de ramadan entamée que les parents flanqués de leur ribambelle commencent à arpenter artères et rues commerçantes pour faire se préparer à la fête de l’Aïd.
Comme lors de chaque neuvième mois du calendrier lunaire, les musulmans sont invités à se retremper dans une atmosphère particulière et dans une ambiance qui diffère du reste de l’année.
La mobilité des gens dans les zones urbaines et suburbaines exige, il va sans dire, des moyens de transport en commun conséquents, que cela soit routier, ferroviaire, maritime, fluvial, souterrain ou par câble.
Sidna Ramadhan serait-il devenu synonyme de bombance au point de s’abandonner à des réflexes d’excès de délire autour de la chose culinaire ?
Après avoir longtemps tourné le dos à la mer, la mégalopole algéroise semble petit à petit sortir de sa torpeur. De s’ouvrir sur la mer. En clair, se réconcilier avec la côte littorale qui s’étire sur un parcours de quelque 50 km, allant de Zéralda jusqu’à la Marsa.
Bien que l’Edeval, Entreprise publique de wilaya chargée de la plantation et de l’entretien des espaces verts, s’emploie, à travers ses activités, à égayer un tant soit peu les centres urbains, il n’en reste pas moins que le cadre de vie dans lequel évoluent les administrés continue à pâtir par le geste somme toute aux antipodes de l’écocitoyenneté. En effet, il est loin d’être reluisant.
Situé au pied des monts de l’Atlas blidéen, à 35 km d’Alger, Hammam Melouane – que d’aucuns désignent à tort ou à raison par Hammam Elouane (bain coloré) alors que d’autres attribuent l’appellation à Melouana, fille du Dey Hussein qui avait guéri grâce à l’eau de source – est un village considéré comme un lieu de villégiature.
Enfin, des dispositions entreront bientôt en vigueur en matière de remise des lieux en l’état dans le domaine de la voirie, lit-on dans la presse qui cite le premier responsable du département des travaux publics, Lakhdar Rekhroukh, affirmer que suite aux travaux inachevés par les intervenants ou réalisation bâclés effectuée par un quelconque permissionnaire, «de nouvelles mesures obligeant les entrepreneurs intervenant dans les routes à s’acquitter, avant le lancement des travaux, d’une caution pour leur remise en l’état».
Bien qu’il se démocratise de nos jours à travers des jeunes qui tiennent à s’exprimer sur les murs de l’espace urbain, le tag et les graffitis envahissent nos cités pour le plaisir des «street-artistes».
L’Opéra d’Alger Boualem Bessaïh, implanté dans le fahs algérois, est un véritable joyau pour la culture. Opérationnelle depuis 2016, la structure qui s’étend sur 3,5 ha, abrite trois départements : l’orchestre symphonique, l’ensemble andalou ainsi que le Ballet national, auquel s’ajoute le chœur d’Alger, dirigé par Zoheir Mazari, qui offre ses prestations à l’occasion.
En dépit de l’engagement du gouvernement à mettre en œuvre le processus de transformation numérique dans tous les secteurs, sur la base d’un programme visant à doter les structures d’équipements informatiques, il est des domaines qui restent «sclérosés» en matière de numérisation.
Mise en place depuis 18 mois, l’unité motocycle de la wilaya d’Alger signale depuis les points noirs qui essaiment le milieu urbain. Elles sont nombreuses ces tares et vices qui gâtent le cadre de vie du citoyen, lequel citoyen a, faut-il avouer, une grosse part de responsabilité sur le plan de la préservation de l’environnement dans lequel il évolue.
Toutes les mégalopoles du monde, même les moins nanties, sont dotées aujourd’hui d’un minimum d’infrastructures sportives.
L’Agence nationale des déchets (AND) avait lancé, le 16 du mois en cours, en collaboration avec le Programme d’appui aux priorités du partenariat de l’Union européenne en Algérie, une campagne nationale de sensibilisation au tri sélectif destinée à toutes les catégories des citoyens.
Visiblement, il faut avoir des œillères pour ne pas remarquer toute la cacophonie que génère le pullulement des aires de commerce informelle qui réduisent au fil du temps les espaces piétons non sans déborder sur la chaussée.
Bien que des efforts soient déployés par les services de Netcom pour rendre proprettes nos cités, le décor que nous renvoient ces dernières sur le plan salubrité publique est des plus désolants, voire repoussants dans certains espaces publics de la capitale.