Ces derniers temps, les espaces verts et jardins publics semblent plus ou moins bien entretenus, surtout lors de la saison printanière où les squares et rotondes sont bien fleuris. L’Edeval, établissement public qui relève de la wilaya, tente avec les moyens du bord d’en prendre soin, s’escrimant à conférer un cadre de vie meilleur aux pauvres hères que nous sommes.
Nos villes abritent, de nos jours, peu de formations végétales. Plus, la calvitie qui caractérise certains centres urbains est on ne peut plus criante, et cela n’est pas sans impacter le cadre de vie du citoyen. Dans nos villes, le souhait de réaliser un couvert végétal, répondant aux normes internationales – qui oscillent entre 13 à14% – il y a loin de la coupe aux lèvres.
On ne l’aura jamais assez ressassé sur tous les modes et tous les tons que les dizaines de marchés informels qui occupent la voie publique, à travers la capitale, sont devenus un véritable souffre-douleur des autorités locales qui, à chaque occasion, annoncent trouver la parade pour éradiquer ce négoce de la rue.
Il est un lieu commun de dire que notre cité n’a de cesse de se rurbaniser au fil du temps.
Dans les années cinquante du siècle dernier, la cité de Sidi Abderrahmane Etthaâlibi accueillait le Mawlid Ennabaoui avec une animation et une joie indescriptibles qui épousaient l’air du temps. Outre les cantiques chantés dans les zaouïas et autres récits du Coran psalmodiés dans les mosquées, le Mawlid Ennabaoui était marqué à Alger par une tradition qui prodiguait de l’enjouement et de la bonne humeur.
Classé dans le réseau des réserves de biosphère par le programme MAB de l’Unesco en 2002, le Parc national de Chréa s’étend en écharpe sur 26 587 ha, chevauchant les wilayas de Blida, Médéa et Aïn Defla.
«Chassez le naturel, il revient au galop», un adage qui semble bien ancré dans les pratiques et les mœurs de certains de nos concitoyens qui n’en ont cure de la puissance publique, sommes-nous tenus de constater.
En sillonnant la grande artère de la côte littorale ouest de la wilaya d’Alger, plus précisément le front de mer Emir Khaled (ex-boulevard Pitolet), le quidam est invité à admirer l’ouvrage qui serpente notamment les communes de Bologhine et Raïs Hamidou, depuis le lieu-dit les Isolés en passant par la rampe ex-Magenta, tant le long des remparts, conquis en grande partie sur la mer, nous édifient sur le travail de sape en matière de génie civil qui date de la fin du XIXe siècle.
Dans le souci de rendre la capitale moins inhospitalière, l’exécutif de wilaya avait doté l’année dernière la mégalopole d’une brigade mobile qui a pour mission de traquer tout ce qui s’affiche en porte-à-faux avec l’hygiène publique, de signaler les infractions de gestion urbaine, notamment en ce qui concerne les décharges sauvages, le jet anarchique de déchets et de résidus de travaux de construction, les fuites d’eau potable, les eaux usées et l’absence de couvercles d’avaloir.