L’indice FAO des prix des produits alimentaires s’est établi en moyenne à 127,4 points en octobre 2024, en hausse de 2 % par rapport à sa valeur révisée de septembre. Ce qui représente son plus haut niveau depuis avril 2023.
Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MADR) et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont lancé jeudi dernier un projet visant à soutenir la préservation et le développement des semences locales maraîchères.
Pour le mois d’avril 2024, l’indice FAO des prix des viandes a enregistré la plus forte hausse avec une valeur moyenne de 116,3 points, soit une progression de 1,9 point (1,6%) de plus par rapport au mois de mars.
Les prix mondiaux des denrées alimentaires, après avoir déjà baissé de 13,7% en 2023, ont encore reculé en janvier, sous l’effet de la baisse des prix des céréales et de la viande.
Selon la dernière note de l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), l’Indice des prix des produits alimentaires s’est établi à 118,5 points en décembre 2023.
Dans son nouveau Bulletin sur l’offre et la demande de céréales, publié hier, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a maintenu ses prévisions pour la production mondiale de céréales en 2023. Cette dernière devrait s’établir à 2819 millions de tonnes, un niveau record.
L’indice des prix mondiaux de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), qui était tombé à un plus bas de deux ans, a rebondi en juillet avec la hausse du prix des huiles végétales. Une augmentation liée aux tensions sur les exportations de l’Ukraine et des inquiétudes concernant la production mondiale.
Les perturbations des échanges qu’entraînent l’instabilité politique et les tentatives de maîtrise de l’inflation pourraient avoir de profondes répercussions sur les marchés.
Selon la FAO, actuellement, plus de 3 milliards de personnes vivent dans des zones agricoles avec des niveaux élevés ou très élevés de pénurie d’eau, alors qu’environ 1,2 milliard vivent dans des zones où il y a une fréquence élevée de sécheresse dans les zones de cultures et de pâturages, ou un stress hydrique élevé dans les zones irriguées.
Les femmes, indispensables pour produire les aliments et nourrir le monde, sont encore victimes de très nombreuses inégalités, a pointé l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture.
La production mondiale de blé devrait connaître, selon les estimations de l’organisation onusienne pour l’alimentation et l’agriculture FAO, une légère hausse en 2023 pour atteindre 786 millions de tonnes.
Les prix mondiaux des denrées alimentaires, même s’ils demeurent élevés dans la plupart des pays depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, enregistrent une baisse notable depuis quelques mois, selon la FAO qui indique que les cours ont reculé pour le douzième mois consécutif, s’affichant en repli de 20,5% en mars 2023 par rapport au même mois de 2022.
Pour lutter contre l’intensification des épisodes de sécheresse et les famines qu’elles provoquent, il va falloir «trouver des mécanismes de financement réactifs et innovants», a plaidé cette semaine l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).