Entre le renouvelable et le non-conventionnel, l’Algérie choisit les deux. Les travaux de la 11e édition du Napec se sont poursuivis hier, au Centre des conventions d’Oran, avec de riches débats autour de l’utilisation des énergies propres dans le développement des industries gazière et pétrolière et dans la production d’électricité.
La 11e édition du North Africa Energy & Hydrogen Exhibition and Conferences (Napec) a ouvert ses portes, hier, au niveau du Centre des conventions d’Oran, avec pour orientation principale d’introduire plus de renouvelables et de sources énergétiques conventionnelles dans le mix énergétique en Algérie, tout en misant sur la technologie pour une exploitation beaucoup moins polluante de l’énergie fossile.
L’exploitation de l’hydrogène vert est l’un des leviers cruciaux qui pourra permettre à l’Algérie d’entamer enfin une diversification de son économie, jusque-là essentiellement basée sur l’exportation des combustibles fossiles.
Le contrat semble satisfaire les deux parties, puisque qu’il vise à «approfondir la coopération algéro-allemande dans le domaine des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert en Algérie» et démontre même «l’excellence» de la coopération entre les deux pays et «la volonté commune d’aller de l’avant pour établir des projets communs profitables aux deux parties», selon le directeur général de l’énergie.
Les deux parties ont exprimé leur volonté d’explorer la possibilité d’établir un accord de coopération sur l’hydrogène afin d’identifier des actions concrètes et des projets dans ce domaine de partenariat.
Le secteur des énergies renouvelables continue à drainer des investissements et à créer des emplois à travers le monde. L’année 2022 a d’ailleurs été marquée par une forte croissance des emplois dans l’industrie des énergies renouvelables par rapport à 2012. Il a pratiquement doublé selon un nouveau rapport de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (Irena) et de l’Organisation internationale du travail (OIT).
Le groupe Sonelgaz a procédé, hier, à l’ouverture des plis relatifs aux offres financières de l’appel d’offres national et international qu’il a lancé en mars dernier pour la réalisation du projet des 2000 MW d’énergies renouvelables.
Un rapport établi par le Commissariat aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique (CEREFE) fait état d’une puissance d’énergies renouvelables (EnR) installée à la fin décembre 2022 au niveau national de l’ordre de 589,7 MW dont 460,8 MW hors hydroélectricité.
Les exploitations agricoles et les zones d’habitation éloignées bénéficieront prochainement d’un programme spécial portant sur la fourniture d’équipements destinés à la production d’énergie solaire.
L’Algérie doit opérer une transition efficace en développant les énergies renouvelables, mais surtout en maîtrisant la consommation et l’efficacité énergétiques surtout après l’enregistrement de pics de consommation d’énergie en cette saison estivale.
La ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Madame Fazia Dahleb, a déclaré, hier samedi, à partir de Guelma, que «les centre d’enfouissement technique (CET) sont appelés à disparaître» et de préciser en substance «que cette façon d’éliminer les ordures ménagères est révolue car ce procédé est non seulement contre productif, mais il génère beaucoup plus d’inconvénients d’ordre écologique et nécessite aussi de grosses enveloppes financières pour la réalisation des cassiers d’enfouissement et de grands espaces réservés à cet effet».
Deux journées d’étude sur la production et le développement des énergies renouvelables organisées dans le cadre d’un partenariat algéro-allemand ont été ouvertes lundi à l’Ecole nationale supérieure des énergies renouvelables, de l’environnement et du développement durable dans la commune de Fesdis à 10 km au nord-est de Batna.
Seize entreprises nationales et internationales ont manifesté leurs intérêts à l’appel d’offres pour la réalisation d’une centrale de production d’énergie solaire d’une capacité de 80 mégawatts-crête (MWc), dans la daïra de Guerrara (120 km au nord-est de Ghardaïa), a-t-on appris hier de la direction de l’énergie et des mines (DEM) de la wilaya.
Le ministère de l’Energie et des Mines organisera, aujourd'hui à Alger, le séminaire de clôture des travaux du programme d’appui au secteur des énergies renouvelables (ENR), principalement électriques, et de l’efficacité énergétique en Algérie «Taka nadifa», a-t-il indiqué dimanche dans un communiqué.
A l’issue d’une entrevue entre le PDG du groupe Sonelgaz, Mourad Adjal et l’ambassadrice du Danemark en Algérie, Vanessa Vega Saenz , les deux parties ont convenu d’organiser des rencontres périodiques et des ateliers de travail avec des experts danois sur les énergies renouvelables pour un échange d’expériences. C’est ce qu’indique un communiqué rendu public à cet effet.
Les Etats de l’Union européenne et eurodéputés se sont accordés cette semaine pour quasiment doubler la part des renouvelables dans la consommation énergétique d’ici 2030, volet-clé de l’ambitieux plan climat européen.
Considérant les prolongements des retombées au plan social et économique de la crise de la Covid-19 et la folie inédite qui s’est emparée des cours énergétiques, davantage exacerbée par la guerre russo-ukrainienne, la transition vers un monde de moins en moins dépendant de l’énergie fossile est devenue une priorité, voire une urgence mondiale absolue. Et l’éolien offshore est une des solutions pour y parvenir.
L’Algérie, dotée d’un important potentiel solaire, est bien placée pour produire l’hydrogène vert à des coûts «très compétitifs», a indiqué le commissaire aux énergies renouvelables et à l’efficacité énergétique, Noureddine Yassaa.
Cent dix (110) entreprises ont retiré le cahier des charges dans le cadre de projet photovoltaïque «Solar1000 MW». C’est ce qu’indique un communiqué du ministère de la Transition énergétique et des Energies renouvelables.
Le nouveau rapport «Changement Climatique 2022 : Impacts, Adaptation et Vulnérabilité», publié le 28 février 2022, en tant que contribution du Groupe de travail II au sixième rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), examine les impacts du changement climatique sur la nature et l’humanité partout dans le monde. Il étudie les effets futurs à différents niveaux de réchauffement et les risques qui en découlent, et présente diverses options pour renforcer la résilience de la nature et de la société face au changement climatique en cours, lutter contre la faim, la pauvreté et les inégalités et faire en sorte que la Terre reste vivable pour les générations actuelles et futures.