Après plus de 20 ans à la tête du pays, le président sortant Recep Tayyip Erdogan a remporté la présidentielle dimanche au terme du second tour avec 52,14 % des voix contre 47,86 % pour son opposant Kemal Kiliçdaroglu, selon la commission électorale. Il succède à lui-même pour un nouveau mandat de cinq ans.
La Turquie s’apprête à un second tour aujourd’hui pour élire son Président. Il oppose le chef de l’Etat sortant, Recep Tayyip Erdogan, qui est arrivé en tête du premier tour de l’élection présidentielle le 14 mai, et Kemal Kiliçdaroglu. Erdogan a obtenu 49,5% des voix et son adversaire 44,9%, soit 2,5 millions de voix d’écart entre les deux. L’ultranationaliste Sinan Ogan est arrivé en troisième position avec 5,2% des voix.
Pour ce nouveau face-à-face, Recep Tayyip Erdogan part, après le premier tour, avec une avance de cinq points (49,5%) et 2,5 millions de voix sur son rival, le social-démocrate Kemal Kilçdaroglu (45%), à la tête d’une alliance disparate de six partis allant de la droite nationale à la gauche. En dépit de cette arithmétique a priori favorable au Président au pouvoir depuis vingt ans, reste une inconnue : les 8,3 millions de voix qui ne se sont pas exprimées lors du premier tour, malgré une participation de 87%.
L’opposition turque, qui a manqué de peu d’être battue dès le premier tour de la présidentielle dimanche, veut durcir le ton pour tenter de déloger Recep Tayyip Erdogan du pouvoir le 28 mai.
Le parti d'opposition taïwanais Kuomintang, favorable à Pékin, a désigné ce mercredi le maire de la municipalité de Nouveau Taipei, Hou Yu-ih, comme candidat à l'élection présidentielle de l'année prochaine.
Quelque 64 millions d’électeurs étaient attendus hier aux urnes pour choisir leur futur Président et renouveler le Parlement. Un ballotage obligerait à un second tour le 28 mai. Le Président ne peut théoriquement siéger que pour deux mandats de cinq ans.
Quelque 1,8 million d’électeurs étaient attendus hier aux urnes pour renouveler leurs Assemblée nationale, conseils régionaux et conseils municipaux dans un triple scrutin test pour le président Mohamed Ould Cheikh Al Ghazouani, à un an de la présidentielle, rapporte l’AFP. .
Un ancien député libéral égyptien, candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2024, a annoncé hier qu’il reportait son retour au Caire après l’arrestation de 12 de ses proches pour «terrorisme».
La France est politiquement coupée en trois : bloc central avec un Macron se nourrissant des transfuges de droite et de gauche ; bloc nationaliste d’extrême droite et bloc radical de l’Union populaire dont les électeurs en votant Macron lui ont permis d’être reconduit à l’Élysée.
La candidate Rassemblement national (RN) veut instaurer la «priorité nationale» en tant que loi constitutionnelle pour avantager une personne de nationalité française par rapport à un étranger, pour l’accès au logement et à l’emploi, notamment.
L’engagement citoyen des Français issus de l’immigration à été acté le 29 mars dernier lors d’une importante conférence-débat à l’hôtel Napoléon, en présence des représentants des principaux candidat(e)s en lice pour la présidentielle 2022 (El Watan du 5 avril 2022, ndlr).
Si quelques interrogations se posent pour décoder ce scrutin 2022, les favoris que les sondages déterminent parmi douze candidats sont loin d’être des inconnus. Le cœur politique de la France balance entre trois avenirs : la reconduction du président sortant ; l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite incarnée par Marine Le Pen (troisième candidature) ou le retour du balancier vers la gauche avec l’accession au pouvoir du leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon (troisième candidature, Union populaire).
Yannick Jadot (Europe Ecologie Les Verts), Fabien Roussel (Parti communiste), Jean Luc Mélenchon (La France Insoumise) , Anne Hidalgo (Parti socialiste), Emmanuel Macron (La République en Marche) et Valérie Pécresse (Les Républicains) étaient représentés à haut niveau à la rencontre-débat du 29 mars «Les Candidats face aux Français issus de l’immigration.» Les six autres candidats n’ont pas répondu à l’invitation de la France Ensemble, collectif associatif nouvellement créé.
Les élus des grandes villes, agglomérations et métropoles, réunis au sein de France urbaine, ont présenté vendredi dernier leurs propositions en matière d’immigration. Dans le même temps, une vingtaine d’organisations ont invité, à l’exception de Marine Le Pen et Eric Zemmour, les candidats pour une audition sur ce thème.