Le Fonds de financement des start-up (Algerian Start-up Fund) a accordé des financements aux porteurs de projets innovants pour un montant global de 510 millions de DA depuis sa mise en place début 2021, a indiqué, hier à Alger, le directeur des participations du fonds, Hachani Okba. Intervenant lors de la 2e édition de la Conférence nationale des start-up, organisée au Centre international des conférences (CIC) d’Alger, M. Hachani a précisé que les projets innovants financés par le fonds concernent 18 secteurs d’activités, notamment les services, les technologies de l’information et de communication, la santé, les transports et le tourisme, a ajouté l’intervenant.
Déjà lourdement affectés par des récoltes réduites en raison des perturbations climatiques et par une forte demande en Chine et au Moyen-Orient, les prix du blé subissent de plein fouet les conséquences de la crise actuelle entre la Russie et l’Ukraine.
Pour réduire la tension sur le marché des viandes blanches après la crise traversée durant le dernier trimestre de 2021, résultat de la propagation de la grippe aviaire en avril de la même année qui avait provoqué la mortalité de près de 2 millions de poules reproductrices d’œufs à couver, l’Office national des aliments du bétail (ONAB) tente de redresser la filière.
Le ministre du Commerce, Kamel Rezig, s’est refusé, pour l’instant, à divulguer la liste des mis en cause, même s’il a indiqué que des cabinets avaient fait appel devant la justice et que les services du ministère «attendent les résultats des recours pour visiter à nouveau ces bureaux, après la fin de la durée de la sanction (60 jours), en vue d’exercer le droit de contrôle».
La décision du ministre du Commerce, quoique justifiée, est un tant soit peu cocasse : si cette activité et cette existence sont illégales et que l’illégalité est confirmée, il est difficile de comprendre pourquoi limiter la fermeture à deux mois ?
En novembre dernier, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) avait appelé les pays à se préparer à de nouveaux chocs alimentaires après la pandémie de Covid-19.
La Russie et l’Ukraine sont parmi les plus grands pays producteurs de blé. La Russie produit entre 75 et 85 millions de tonnes, tandis que l’Ukraine produit entre 26 et 28 millions de tonnes. La production des deux pays peut dépasser 100 millions de tonnes alors que celle enregistrée à l’échelle mondiale est estimée à 750 millions de tonnes ! En termes d’exportation, la Russie représente entre 37 et 40 millions de tonnes, tandis que les exportations de l’Ukraine peuvent dépasser 17 millions de tonnes. Ainsi, les deux pays exportent à eux seuls jusqu’à 60 millions de tonnes, sachant que la quantité de blé mise sur les marchés mondiaux est estimée à 175 millions de tonnes, cela signifie que les deux pays détiennent 34% du marché international de ce produit stratégique, et c’est très important comme chiffre qui peut faire la différence !
Après une longue période d’arrêt, 22 autorisations d’exploitation ont été accordées exceptionnellement par la wilaya de Annaba aux propriétaires de projets achevés.
Ex-vice-président et membre fondateur du Conseil national économique et social d’Algérie (CNES), Mustapha Mekideche est licencié en mathématiques de l’Université d’Alger et docteur en économie de l’Université de Grenoble 2. Dans cet entretien, il dissèque la nouvelle donne économique mondiale née du conflit russo-ukrainien et ses retombées sur l’économie algérienne.
Un des soucis majeurs que pose la crise russo-ukrainienne à l’Europe aujourd’hui est de trouver des sources d’approvisionnement en gaz afin de ne plus dépendre de la Russie.
Le président russe, Vladimir Poutine, a annoncé, avant-hier, le lancement d’une «opération militaire» en Ukraine, dont l’économie fragile est de plus en plus tournée vers l’Europe, grand rival stratégique de la Russie.
L’Etat est déterminé à poursuivre ses efforts en matière d’investissement dans le secteur, la valeur des investissements devant y dépasser 39 milliards de dollars durant les quatre prochaines années», a indiqué le président Tebboune dans une allocution lue en son nom par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, lors d’une cérémonie organisée à Hassi Messaoud à l’occasion de la célébration du 66e anniversaire de la création de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA) et du 51e anniversaire de la nationalisation des hydrocarbures.
Bien que controversé, le recours au potentiel non conventionnel, au même titre que l’offshore, est désormais inclus dans le cadre de la loi sur les hydrocarbures, dont le texte insiste sur les potentiels prometteurs en Algérie.
Introduction Après une analyse des contextes économique et énergétique mondiaux, cet article va analyser l’impact macroéconomique de la récente envolée des prix des hydrocarbures et avancer des propositions sur les prochaines étapes économiques.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés devraient s’en tenir à leur plan de production actuel, lors de leur prochaine réunion début mars, selon les déclarations de plusieurs pays producteurs du Golfe, réunis lors d’une conférence sur l’énergie organisée dimanche à Riyad, en Arabie Saoudite. Les ministres de l’Energie des Emirats arabes unis, du Koweït et de l’Irak ont déclaré que le groupe devait s’en tenir à son accord actuel «pour maintenir l’équilibre du marché et éviter tout excédent».
Un Conseil du renouveau économique algérien (CREA), une nouvelle organisation syndicale patronale qui aspire à contribuer "activement" à la transition économique de l'Algérie, a été créé samedi 19 février à Alger, à l'initiative de dirigeants d'entreprises nationales publiques et privées.
Selon l’ONS, la croissance demeure faible et continue d’être dépendante du rythme de l’activité dans le secteur des hydrocarbures. Durant le troisième trimestre, l’activité hydrocarbures, encouragée par des prix du brut très favorables, s’est élevée à 14,1%. Les autres secteurs ont par contre connu un faible niveau de reprise.
La croissance économique de l'Algérie a atteint 3,4% au 3ème trimestre 2021 par rapport à la même période de l'année 2020, a appris mercredi 16 février l'APS auprès de l'Office national des statistiques (ONS).
Les prix des produits alimentaires, allant de la pomme de terre jusqu’à la viande, féculents et produits agroalimentaires, flambent. Les taxes imposées dans le cadre de la loi de finances 2022 contribuaient fortement à cette hausse vertigineuse qui pousse vers le fond le pouvoir d’achat des familles algériennes. Est-ce l’unique raison ? Selon les experts du marché, la réponse est négative. Les mandataires, premiers intervenants après les agriculteurs, dénoncent l’absence de stratégie d’approvisionnement du marché et surtout le manque de moyens de régulation.
Les objectifs à atteindre sont la satisfaction des besoins quotidiens des citoyens, la réduction de la facture d’importation et atteindre l’autosuffisance en la matière.