Le PDG d’AEC, filiale de Sonatrach, Lahcène Bada, revient dans cet entretien sur le très ambitieux programme de dessalement lancé par l’Algérie. «Ce programme permet de passer de 18 à 42% de la participation du dessalement de l’eau de mer dans l’alimentation en eau potable à partir de fin février 2025, ce qui aura comme impact positif de réduire le stress hydrique persistant dans le pays», soutient-il.
L’Algérie, qui compte actuellement au total 25 stations de dessalement de l’eau de mer (SDEM), occupe la première place à l’échelle africaine en matière de dessalement, selon le PDG d’Algerian Energy Company (AEC), Mohamed Boutabba.
L’Algérie, qui ambitionne d’ici à 2030 de couvrir à hauteur de 60% les besoins en eau potable à partir du dessalement de l’eau de mer, s’est dotée, en mars dernier, d’une agence nationale de dessalement de l’eau (Ande), créée en vertu d’un décret exécutif, publié au Journal officiel et signé par le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane.
Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a reçu, lundi à Alger, une délégation de la société norvégienne Marine Water Production (MWP) qui a exposé un projet de réalisation de stations flottantes de dessalement de l’eau de mer.