Les membres du Conseil de la nation ont adopté, hier, le texte de loi modifiant et complétant l’ordonnance 66-156 portant code pénal. Le texte prévoit de nouvelles procédures, dont «la révision des dispositions relatives à certaines affaires pénales, le renforcement de la protection des gestionnaires et l’appui à l’investissement», ainsi que «la lutte contre les crimes de falsification et d’usurpation de fonction, et la protection des corps de sécurité».
Dans ses réponses, le ministre de la Justice, Abderrachid Tabi, a rassuré les sénateurs quant à l’application de cette disposition qui punit toute personne proférant des propos obscènes dans l’espace public.
Le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Abderrachid Tabi, a présenté jeudi dernier, devant la Commission des affaires juridiques et administratives du Conseil de la nation, un exposé détaillé sur les amendements proposés au code pénal en Algérie.
Le projet de loi portant amendement du code pénal a été adopté hier par la majorité des parlementaires. Seuls les députés du Mouvement pour la société et la paix (MSP) se sont abstenus lors de la plénière consacrée au vote de ce texte qui modifie et complète l’ordonnance n° 66-156 du 8 juin 1966.
Nombreux étaient les parlementaires de différentes obédiences qui ont émis des réserves concernant l’article 149 bis 24, dont les mesures portent sur la légitime défense.
Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Abderrachid Tabi, a présenté, hier devant les députés, le projet d’amendement du code pénal. Ce texte débattu en plénière a suscité des interrogations et surtout des appréhensions des parlementaires.
Les députés débattront à partir d’aujourd’hui du projet d’amendement du code pénal. Un texte qui a connu plusieurs reports en raison de divergences sur certains articles.
Le débat autour du projet d’amendement du code pénal s’annonce chaud. Son examen en plénière au niveau de la Chambre basse du Parlement interviendra la semaine prochaine. La commission des affaires juridiques, administratifs et des libertés a pu, enfin, finaliser son rapport préliminaire autour de ce texte.
La commission des affaires juridiques, administratives et des libertés de l'Assemblée populaire nationale (APN) a poursuivi, hier, ses travaux en vue d'examiner les dispositions du projet de loi modifiant et complétant l'Ordonnance n° 66-156 portant code pénal.
Le processus d’amendement du code pénal est relancé depuis jeudi dernier. Très contesté par les avocats, dont l’Ordre national a même exigé son retrait pour son enrichissement, le projet est finalement présenté devant la commission des affaires juridiques, administratives et des libertés de l’Assemblée populaire nationale (APN). Une étape préparatoire en prévision de sa programmation en plénière pour examen et adoption.
L’Union nationale des Ordres des avocats (UNOA) monte à nouveau au créneau. Ayant déjà dénoncé, au début de l’été, le contenu des projets de révision du code pénal et du code de procédure pénale, l’organisation regroupant l’ensemble des avocats revient à la charge pour donner des détails concernant l’objet de leur contestation.
L’Union nationale des Ordres des avocats (UNOA) appelle le gouvernement à retirer «immédiatement» les deux projets d’amendement du code pénal et du code de procédure pénale en examen au niveau de l’Assemblée populaire nationale (APN).
Le président Tebboune a instruit la justice et les services de sécurité à l’effet de ne plus s’autosaisir pour engager des enquêtes ou des poursuites judiciaires à l’encontre de responsables sur la base de lettres anonymes.