Le désastre des milliers de poissons péris la semaine passée près de l’embouchure de l’oued Sebaou, à l’est de Boumerdès, est dû principalement au taux élevé de la salinité des eaux ainsi que la hausse de leur température.
Les cas de noyade se font de plus en plus fréquents sur les plages de la wilaya Boumerdès. Samedi dernier, deux personnes se sont noyées, l’une à la plage les Salines d’Afir et l’autre au niveau d’un site rocheux, à Boudouaou El Bahri.
La lutte contre les constructions illicites reprend à Boumerdès. La semaine passée, pas moins de 133 taudis ont été éradiqués par les autorités dans les localités de Figuier, Sablière et Ezzitoun. L’opération a été saluée par beaucoup de citoyens qui souhaitent que d’autres actions similaires soient menées à l’avenir afin d’enrayer ce fléau.
Après trois années d’absence pour cause de Covid-19, les cadres de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et du Front Polisario retrouvent à nouveau la ville de Boumerdès pour y tenir leur université d’été. Ouverte hier, l’édition de cette année, la 11e du genre, aura lieu du 2 au 14 du mois en cours.
Comme beaucoup d’autres cultures, la viticulture a été durement impactée par les derniers épisodes caniculaires. A Boumerdès, les dégâts sont énormes, notamment au niveau des champs palissés, très exposés à la chaleur.
Boudée en temps normal, l’assurance revient dans les discussions à chaque calamité naturelle. Si elle est obligatoire pour certaines activités, ce n’est le cas de l’agriculture et ses filières. Dans la wilaya de Boumerdès, seulement 7 ou 8% des agriculteurs ont assuré leurs exploitations, leur cheptel ou leurs ruchers.
Pris au piège dans les derniers incendies, un employé de l’ADE de Boumerdès a succombé à ses blessures avant-hier à l’hôpital des grands brûlés de Zéralda où il a été admis lundi dernier, a-t-on appris de sources locales.
Bien qu’elles facilitent la lutte contre les incendies, les trachées pare-feu font défaut dans plusieurs forêts de la wilaya de Boumerdès. Chaque année, des collectifs de citoyens et des comités de village s’élèvent pour exiger plus de voies d’accès vers les massifs forestiers jouxtant leurs localités, mais leurs requêtes restent souvent sans échos
Une délégation culturelle de la wilaya de Mila, forte de 50 membres, s’est dirigée hier vers la wilaya de Boumerdès pour y animer le festival culturel local des arts et des cultures populaires, manifestation qui revient en scène après plusieurs années d’éclipse.
Après deux journées infernales à cause des incendies, la vie reprend son cours normal à travers l’ensemble de la wilaya de Boumerdès. Les feux sont désormais tous éteints après avoir semé désolation et dévastation dans plusieurs localités.
En sus de la chaleur suffocante de la journée, des milliers de foyers ont été privés de courant électrique durant toute la journée d’hier, aggravant ainsi les souffrances des personnes vulnérables.
Au cœur de la fourmilière urbaine de la ville de Boumerdès, là où les rues s’entrecroisent dans un ballet incessant, se trouve le parking de Bouzegza, géré par des jeunes, dynamiques et sympathiques.
Le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a inspecté, samedi, le projet de réalisation de la station de dessalement de l'eau de mer dans la commune de Corso (Boumerdès), où il s'est enquis des dernières retouches avant la mise en service de cette installation d'une capacité de production de 80 000 m3/jour. Lors de l’inspection, indique un communiqué du ministère, le ministre a salué «les efforts déployés pour réaliser, en moins de deux ans, cette station dont les travaux ont été lancés en 2022, après la garantie de toutes les facilités grâce au travail continu, jour et nuit, accompli avec l'aide de compétences algériennes spécialisées dans la gestion des projets de dessalement de l'eau de mer, compte tenu de la grande expérience acquise dans ce domaine». Au cours de la visite, poursuit la même source, «l'entrée en production de la station de dessalement de l'eau de mer dans la commune de Corso se déroulera en plusieurs étapes, à savoir la prise d'eau de mer avec une pompe, sa filtration au niveau de la station de dessalement (pré-traitement), puis le traitement final et le contrôle au niveau du laboratoire de la qualité de l'eau qui doit devenir progressivement douce et potable». M. Arkab a en outre appelé les responsables de «ce projet axial à fournir une eau conforme aux normes en vigueur afin de contribuer au renforcement des capacités d'approvisionnement en eau potable au profit des habitants de la région ouest et nord de la wilaya de Boumerdès, ainsi que pour ceux de la région Alger-Est». La station d’une superficie globale de 6,25 hectares s'inscrit dans le cadre du plan d'urgence, selon le ministère qui a rappelé, à cet effet, la mise en service des stations de Bateau cassé (10 000 m3/ par jour) et d’El Marsa (60 000 m3) à Alger, tandis que la station de Corso, une fois opérationnelle, assurera une production de 80 000 m3 supplémentaires dans la wilaya de Boumerdès. La visite d'inspection s'est déroulée en présence du wali de Boumerdès, du président-directeur général du groupe Sonatrach, du directeur de l'énergie et des mines de wilaya, du directeur général d'Algerian Energy Company- AEC (filiale du groupe Sonatrach qui supervise les projets de dessalement de l'eau) et du représentant du PDG de la Société nationale de génie civil et bâtiment-GCB (filiale du groupe Sonatrach, en charge des travaux de réalisation), note la même source. Le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, avait déjà inspecté le projet de réalisation de la station de dessalement de l'eau de mer dans la commune de Corso vers la mi-juin et au cours du mois de mars dernier, soulignant la nécessité d'accélérer la cadence de réalisation de cette infrastructure. A ce propos, M. Arkab avait souligné «la nécessité d'accélérer l'opération et d'achever la réalisation dans les délais convenus, et ce, suite au retard enregistré», insistant sur l'impératif de «réunir toutes les conditions pour la mise en service de la station». Le ministre avait appelé alors les responsables du projet à élaborer un plan d'action basé sur l'intensification des travaux de réalisation et la programmation des différentes opérations d'essai du projet avant sa mise en service, en sus d'un plan dédié à l'installation des équipements, et un autre pour les première et deuxième étapes de production afin d'éviter les retards. Zhor Hadjam
Les plages de Boumerdès renouent avec l’ambiance d’été. Ces lieux de détente ont subi ces derniers jours de vastes opérations de nettoyage et d’embellissement de leurs accès pour accueillir les estivants.
Petite station balnéaire relevant de la commune de Thénia avant 1984, Boumerdès est devenue aujourd’hui une des villes les plus attractives du pays. Très prisée pour sa position géographique (proche de la mer et de la capitale), cette ville grandit de jour en jour, subissant ainsi de profondes mutations en moins de vingt ans.
Certaines cités résidentielles des villes de Boumerdès et de Corso sont devenues des lieux de pâturage pour des chevaux. Il n’est pas rare de voir des étalons déambuler entre les blocs d’habitation à la recherche de leur pitance.
Le programme des 100 locaux commerciaux réalisés à Souk El Had a été un véritable fiasco. Destinés aux artisans, ces locaux sont livrés totalement à l’abandon.
Les projets de logement LPA/LSP inscrits au profit des localités de la wilaya de Boumerdès connaissent des blocages insurmontables.
Considéré comme la clé de réussite dans la vie professionnelle, la formation suscite l’intérêt de beaucoup d’artisans de la wilaya de Boumerdès. Si elle est l’atout de certains d’entre eux, elle constitue aussi un sérieux handicap quand elle fait défaut chez d’autres.
Initialement prévue pour le mois de mai dernier, la mise en service de la station de dessalement de l’eau de mer de Corso a été différée encore une fois à cause des retards enregistrés dans sa réalisation. En mars dernier, le wali de Boumerdès a assuréque «toutes les dispositions ont été prises pour la réception de ce projet dans les délais contractuels».