Cet ouvrage hydraulique dispose d’une capacité théorique estimée à 125 millions de mètres cubes d’eau.
Un grand barrage d’eau a été programmé début 1990 pour capter toutes ses eaux de pluie et de neige dans la daïra d’Adekar, en amont Oued Das. Les études ont été entamées pour sa réalisation par un bureau d’étude étranger en 1993.
A l’heure où les autorités en charge de la gestion des ressources en eau entreprennent de nouveaux forages pour pallier l’assèchement du barrage de Tichy-Haf et alimenter Béjaïa et les grands centres urbains, l’inquiétude monte dans les villages de la haute vallée de la Sahel Soummam, qui craignent une répartition inéquitable de cette ressource vitale.
Mardi dernier, lors de la rencontre entre l’exécutif de la wilaya de Chlef et les représentants de la population de la commune côtière de Sidi Abderrahmane, tenue au siège de cette localité, un exposé a été présenté par les services des ressources en eau sur le projet d’un petit barrage d’irrigation sur l’oued Taghzout qui se jette dans la mer, à l’ouest de cette collectivité.
Devant le manque persistant de précipitations sur la région de Chlef, des quotas d’eau ont été affectés à la wilaya pour l’irrigation des cultures de tomate industrielle, des céréales,de l’arboriculture et des cultures maraîchères.
Beaucoup d’encre a coulé à propos du barrage de Chababta, un projet hydraulique censé booster le secteur agricole et surtout le maraîchage de la région de Meskiana, dans la wilaya d’Oum El Bouaghi.
Un volume de 16 millions de mètres cubes d’eau du barrage Tilesdit dans la commune de Bechloul a été réservé à l’irrigation des deux périmètres agricoles d’El Esnam et de M’Chedallah, à l’est de Bouira. Les producteurs de pomme de terre et les céréaliculteurs qui cultivent les terres agricoles des deux plateaux n’ont à présent aucune raison de s’inquiéter.
Après les dernières pluies, le barrage de Tabellout, empiétant sur les communes de Texenna et Béni Yadjis et même Djimla, a vu son niveau s’élever au point où les responsables du site ont décidé d’ouvrir les vannes pour évacuer les eaux, en aval sur l’oued Djendjen.
Un appel a été récemment lancé par la Conservation des forêts de Béchar pour l’insertion du site du barrage de Djorf Ettorba (70 km aux confins de la frontière algéro-marocaine) dans le groupe des pays signataires de la convention de Ramsar (Iran) en 1971 portant sur les zones humides et leur développement.
Le transfert d’eau du barrage de Kef Eddir pour la commune de Breira et ses environs, formant une partie de la région nord-est, à la limite entre la wilaya de Chlef et celle de Tipaza, devrait être réceptionné en août prochain.
Les lâchers d’eau pour l’irrigation des terres agricoles ont été interrompus au mois de novembre dernier.
Le problème lié au relogement des 271 expropriés empêche l’avancement des travaux qui ont démarré en 2014 pour un délai de réalisation de 40 mois.
On racle les fonds ! C’est une situation aussi inédite qu’inquiétante, que celle que connaît le barrage Tichi-Haf, sur la rive droite de la Soummam.