Pour, Me Ahmed Saï, ancien président de l’UNOA, les conséquences de cette «robotisation de la justice» sont irrattrapables. Un simple oubli de «citer la profession ou l’adresse du justiciable qui introduit un pourvoi en cassation» conduit, dit-il, à un rejet de la requête.
En moins d’une demi-heure, la réunion du nouveau ministre de la Justice et garde des Sceaux, Lotfi Boudjemaa, avec les membres de l’Union nationale des ordres des avocats (UNOA), a été pliée.
Les avocats français de Paul Watson ont appelé le ministre danois de la Justice à refuser l’extradition du militant écologiste, réclamé par le Japon pour des incidents liés à son combat contre la chasse à la baleine, dénonçant des poursuites qu’ils considèrent comme « politiques ».
Abderrachid Tabi, ministre de la Justice, garde des Sceaux, a affirmé – dans une allocution lue en son nom par le secrétaire général du ministère de la Justice, Rekkaz Mohamed, lors d’un colloque international sur «L’intelligence artificielle, la numérisation, la protection des données pour le développement économique, le rôle des barreaux avocats pour la sécurité juridique» – la nécessité d’associer les avocats à la réalisation de la sécurité juridique et judiciaire pour drainer l’investissement et faire de l’Algérie une véritable destination en la matière.
Les avocats du bâtonnat de Constantine ont décidé de reprendre leur boycott de toutes les activités judiciaires à partir d’hier, dimanche 28 avril 2024.
Président de l’Union nationale des Ordres des avocats (UNOA), Me Brahim Tairi revient dans cet entretien qu’il nous accordé sur la plainte déposée devant la CPI (Cour pénale internationale), contre les dirigeants israéliens, pour des crimes de génocide, de guerre et contre l’humanité commis à Ghaza. L’avocat fait le point sur la procédure engagée par quelque 100 000 avocats des barreaux d’Algérie, de Palestine, de Jordanie, de Tunisie, de Mauritanie, de Jordanie et, incessamment, de Libye. Il revient sur la rencontre de la délégation, avec les magistrats du bureau du procureur et les membres du bureau des victimes mais aussi sur l’importance du déplacement du procureur de la CPI vers les nombreux pays où les blessés ont été évacués pour les entendre.
Concentrés sur la nécessité de poursuivre l’entité sioniste pour les crimes génocidaires commis à Ghaza, les participants à la Conférence internationale d’Alger «Justice pour la Palestine» ont achevé leurs travaux avec l’annonce d’un dépôt de plainte pas uniquement à la CPI, mais aussi au niveau de tous les tribunaux à compétence universelle. Ils ont installé un comité pour exécuter la décision et suivre les procédures. Pour certains experts, c’est une victoire, mais les plus sceptiques parlent d’utopie.
Le bras de fer opposant l’Union nationale des Ordres des avocats (UNOA) au ministre de la Justice, Rachid Tabi, a pris fin, tard dans la soirée de mardi dernier, avec la tenue d’une réunion qui a regroupé les deux parties, au siège du ministère, a abouti au bout de quatre heures de discussion à un accord et de fait, à l’annulation du mot d’ordre de boycott des activités judiciaires prévu dimanche prochain, par les avocats et pour une durée d’une semaine.
Après la menace de boycott des activités judiciaires, brandie par l’Union nationale des Ordres des avocats (UNOA), la voie du dialogue semble être privilégiée afin d’éviter la paralysie des juridictions. Une rencontre regroupant les deux parties est prévue avant la fin de la semaine en cours, la veille d’une réunion de l’Union, à l’issue de laquelle le sort du bras de fer avec la chancellerie sera tranché.
Le bras de fer opposant l’Unoa (Union nationale des Ordres des avocats) et la chancellerie risque de paralyser les activités judiciaires dès le 24 du mois en cours jusqu’au 30. Par cette action, l’Union dénonce le contenu des deux projets de loi portants code de procédure pénale et code pénal.
Un hommage a été rendu, hier, au siège du Mouvement démocratique et social (MDS), au boulevard Krim Belkacem (ex- Telemly), à Alger, aux avocats du collectif de défense des détenus d’opinion.
Après un retard de deux ans lié à une profonde crise qui a paralysé ses activités, le barreau d’Alger vient d’élire les 31 membres de son Conseil, majoritairement issus de l’équipe sortante. Me Baghdadi sera, désormais, le nouveau bâtonnier, succédant ainsi à Me Sellini, réélu en tant que membre.
La sélection des avocats algériens a décidé de ne pas participer à la Coupe du monde des avocats prévue au Maroc à partir de ce week-end.
Les audiences criminelles et des mineurs ont été désertées hier par les avocats en réponse à l’appel de l’Union nationale des Ordres des avocats (UNOA), en signe de protestation contre le nouveau régime fiscal imposé à leur profession, par la loi de finances 2022. Toutes les affaires ont été renvoyées alors que le bâtonnier national, Me Brahim Tairi, président de l’UNOA, a exprimé son «optimisme» quant à un «dénouement rapide».
Président de l’Union nationale des Ordres des avocats (UNOA), Brahim Tairi affirme que les avocats ne reconnaîtront pas le régime fiscal prévu par la loi de finances 2022 et qu’en signe de protestation, contre ce dernier, ils boycotteront, dès aujourd’hui et jusqu’à nouvel ordre, les audiences des tribunaux de première instance et d’appel en matière criminelle et des affaires des mineurs au niveau national.
Retour à la protestation chez les robes noires. L’Union nationale des Ordres des avocats (UNOA) a appelé ses adhérents à boycotter les tribunaux criminel et des mineurs, à compter de lundi 18 avril et jusqu’à nouvel ordre, pour dénoncer le maintien du nouveau régime fiscal. «Le conseil a décidé d’appliquer la décision de l’assemblée générale extraordinaire tenue le 8 janvier 2022 portant non-application du régime fiscal instauré par la loi de finances 2022.
L'Ordre des avocats de Tizi Ouzou a marqué, hier, la Journée nationale de la corporation des robes noires par un hommage au martyr de la Révolution, Ali Boumendjel, revisité, notamment par sa nièce, Fadila Boumendjel-Chitour, professeure à la faculté de médecine d’Alger et militante pour les droits humains. Elle est revenue, dans son intervention, sur la vie et le combat de son oncle et de son père, Ahmed, qui était l’avocat du FLN (Fedération de France) à Paris.
Le barreau d’Alger pourra enfin organiser le renouvellement des membres de son conseil, après des mois d’une crise profonde qui l’a paralysé. Après deux années blanches, le barreau avait arrêté la date du 23 octobre 2021 pour la tenue de l’élection de ses nouveaux membres, avec 147 candidats en course pour 31 sièges à pourvoir, suscitant la contestation.
Le collectif de défense des détenus d’opinion a réagi, dimanche, au communiqué publié la veille par le procureur général près la cour d’Alger dans lequel celui-ci avait démenti les informations faisant état de la décision de plusieurs détenus d’opinion de la prison d’El Harrach d’entamer une grève de la faim.
Une commission mixte composée de représentants des deux parties entamera sa première réunion durant la première semaine du mois de février pour plancher sur un projet d’amendement de la loi des finances 2022.