Arrêté le 17 décembre dernier, le Dr Adnan Al Boursh, témoin privilégié de l’horreur commise par l’armée d’occupation contre l’hôpital Al Shifa, où il exerçait comme chef du département d’orthopédie, est mort sous la torture, le 19 avril dernier, à Ofer, l’une des plus sinistres des prisons israéliennes, avec un autre médecin détenu, Abdel Bari Rajab Khadir, dans les mêmes conditions. Ce qui porte à 492 prisonniers palestiniens morts dans les geôles de L’Etat hébreux, qui détient toujours les dépouilles des deux médecins et ainsi que celles de 500 martyrs enterrés dans les «cimetières des chiffres» ou gardés dans des réfrigérateurs, dont 58 martyrs depuis le début de l’année en cours.
C’est la première fois qu’un haut responsable américain se prononce en faveur d’un cessez-le-feu dans la bande de Ghaza en 150 jours d’une guerre totale contre le peuple palestinien.
Nouvelle escalade dans l’horreur au 105e jour de la guerre punitive contre Ghaza, avec son lot de morts et d’estropiés. Le bourreau Netanyahu reste sourd aux appels à la retenue, alors que le Parlement européen a voté une résolution en faveur d’un cessez-le-feu «permanent» et que Moscou a engagé des pourparlers avec le Hamas.
C’est l’une des conséquences de la terrible catastrophe humanitaire à Ghaza : les élèves palestiniens de l’enclave martyrisée ne sont pas près de retrouver le chemin de l’école. Pire encore : ils sont des dizaines à être fauchés par les bombardements israéliens chaque jour.
Cinq policiers burkinabè, en mission de reconnaissance, ont été tués samedi lors d’une attaque dans le centre-est du Burkina Faso, a annoncé l’état-major dans un communiqué dimanche, indiquant qu’au moins quarante «terroristes» sont morts dans la riposte des forces de l’ordre.
En 1953, lors du défilé du 14 juillet, des militants algériens portent des slogans pour l’indépendance. A la fin du cortège, des policiers chargent. Six nationalistes sont tués par balles ainsi qu’un syndicaliste français. On commémore cette année le 70e anniversaire.
Le rapport bimensuel sur la protection des civils couvrant les deux premières semaines de ce mois indique que 190 Palestiniens ont été blessés, dont 64 enfants et 38 femmes, suite à des bombardements et des raids de l’occupation israélienne.
Des assaillants se faisant passer pour des journalistes ont tué à bout portant, devant des caméras filmant en direct, un ancien député indien et son frère que la police accompagnait menottés à l’hôpital, à Prayagraj, dans l’Etat d’Uttar Pradesh (nord).