Le rapport bimensuel sur la protection des civils couvrant les deux premières semaines de ce mois indique que 190 Palestiniens ont été blessés, dont 64 enfants et 38 femmes, suite à des bombardements et des raids de l’occupation israélienne.
Trois Palestiniens sont tombés en martyrs dans la nuit de dimanche à hier, dans le nord de la Cisjordanie occupée, sous les balles des forces de l'occupation sioniste. Dans un communiqué, le ministère de la Santé palestinien a identifié les trois hommes tués dans le camp de réfugiés palestinien de Balata à Naplouse, comme étant Muhammad Abu Zaytoun (32 ans), Fathi Abu Rizk (30 ans) et Abdullah Abu Hamdan (24 ans).
La Présidence palestinienne a dénoncé hier «un véritable massacre» et «un crime de guerre majeur», après que trois Palestiniens soient tombés en martyrs à la suite d'un nouveau raid de l'armée de l'occupation sioniste à Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée.
Le porte-parole de la Présidence palestinienne, Nabil Abou Roudeina a qualifié les opérations répétées des forces sionistes à Naplouse de «crime de guerre majeur et une punition collective à laquelle il faut mettre fin immédiatement». Nabil Abou Roudeina a appelé «l'administration américaine à intervenir immédiatement pour arrêter la folie» de l'occupant sioniste.
Depuis le début de l'année, au moins 150 Palestiniens sont tombés en martyrs dans des agressions sionistes, selon des sources palestiniennes officielles. 141 Palestiniens ont été tués par les forces sionistes à Ghaza et en Cisjordanie depuis début 2023, indique le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA).
Au total, 33 morts, dont six enfants et quatre femmes, ont été causés par l’agression sioniste contre la bande de Ghaza la semaine dernière, tandis que 108 morts ont été recensés en Cisjordanie occupée et à El Qods-Est. Le rapport bimensuel sur la protection des civils couvrant les deux premières semaines de ce mois indique, en outre, que 190 Palestiniens ont été blessés, dont 64 enfants et 38 femmes, à la suite des bombardements et des raids de l’occupation.
Selon l’OCHA, en plus de provoquer des morts, l’occupant a démoli ou confisqué 42 structures à El Qods-Est et en Cisjordanie, dont 17 logements. Les autorités de l'occupation ont procédé au déplacement forcé de 50 Palestiniens, dont 23 enfants, et ont affecté les moyens de subsistance de plus de 600 personnes. L’Organisation des Nations unies a souligné que les démolitions sont illégales au regard du droit international.
Un sit-in à Ghaza contre la décision du PAM de suspendre son aide
Des dizaines de Palestiniens ont participé, dimanche, à une manifestation à Ghaza contre la décision du Programme alimentaire mondial (PAM) de suspendre son aide à 200 000 Palestiniens à partir de juin prochain, selon des médias. Devant le siège du PAM à Ghaza, les manifestants ont brandi des banderoles sur lesquelles était écrit : «La pauvreté a augmenté... La faim a augmenté» et «Je suis un citoyen palestinien qui a droit à la sécurité alimentaire», rapportent des médias.
Les manifestants ont estimé que l'arrêt de l'aide signifie une condamnation à mort lente pour eux. Le 11 mai, le PAM a annoncé, dans un communiqué, que «d'ici juin prochain, 200 000 (Palestiniens), soit 60% des personnes soutenues par l'organisation en Palestine, ne recevront pas d'aide en raison du manque criant de financement».
En outre, «d'ici août prochain, le programme devra suspendre complètement ses opérations en Cisjordanie et dans la bande de Ghaza s'il ne reçoit aucun financement», selon le communiqué. Il a déclaré que «la crise financière a forcé le programme ce mois-ci à réduire la valeur de son aide en espèces d'environ 20%, à 10,3 dollars américains par personne». De toute urgence, le programme a besoin de 51 millions de dollars pour maintenir une aide alimentaire et en espèces, essentielle en Palestine jusqu'à la fin de 2023, selon le communiqué.