Yacine Hammadi a souligné la détermination de l’Etat à garantir le succès de la saison estivale 2022 à travers la prise des mesures nécessaires.
Le Salon international du tourisme, des voyages et des transports (Siaha), dans sa 12e édition organisée à Oran, a permis de déceler plusieurs tendances. La première est celle d’un retour vers l’authentique, le patrimoine et les racines.
Brahim Djelouadji, professionnel du tourisme et des voyages, apporte dans cet entretien un éclairage sur les effets néfastes de la baisse de la fréquence des voyages vers l’Algérie du fait de la pandémie. Il indique que des compagnies low cost ont profité de la situation pour engranger des bénéfices sur le dos des ressortissants algériens désirant se rendre en Algérie. Le professionnel des voyages plaide, entre autres, pour l’augmentation de l’offre de transport de manière significative et l’autorisation pour les agences d’organiser des vols charters et plus de fréquences pour le maritime afin d’absorber la pression du grand rush de l’été.
Lors de la visite qu’il a effectuée mardi 26 avril 2022 dans la wilaya de Chlef, le ministre du tourisme et de l’artisanat, Yacine Hamadi, s’est rendu notamment dans les communes côtières de Sidi Abderrahmane et Beni Haoua où il a visité quatre projets touristiques.
Le tourisme alternatif a la cote. Cette offre touristique se développe pour s’adapter à tous les budgets et à toutes les envies. Ce type de voyage a été bouleversé notamment par le numérique (Internet) et un besoin d’expériences fortes. C’est une occasion unique de se ressourcer et se donner au rythme du désert par exemple avec ses lumières magiques. Le temps s’écoule lentement loin du monde. Les touristes profitent de la nature.
Comment peut-on définir le tourisme alternatif ? Est-il une mode passagère ou une tendance lourde ? A mon avis, et cela ne m’engage que moi, ni l’un ni l’autre. Si l’on dit que c’est une mode passagère, cela veut dire que le besoin de mettre en valeur les ressources naturelles, sociales et culturelles des destinations ainsi que celui de découvrir et de préserver la nature, ou encore de veiller que les recettes touristiques participent au développement des économies locales n’a pas d’ancrage socio-économique et culturel. Or, ce besoin, y compris celui de payer les prestataires et salariés locaux au juste prix de leurs efforts répond à une mutation socio-économique et culturelle aussi bien chez le touriste que chez les populations des territoires visités.
La commission des élus de la wilaya a dressé récemment un constat amer sur la situation du tourisme dans la wilaya. En effet, à l’exception de quelques complexes en bungalows érigés à Seghiret, Boudouaou El Bahri et à Boumerdès du côté de Figuiers, aucune nouvelle infrastructure touristique digne de ce nom n’a vu le jour ces dernières années.
Une vingtaine de sites naturels pouvant recevoir des projets dans le cadre de l’écotourisme ont été recensés dans la wilaya de Bouira, a fait savoir le directeur du tourisme et de l’artisanat.
Le Salon international des équipements et services pour hôtels & restauration (Siaha), qui s’est déroulé du 13 au 16 mars 2022 au Centre des conventions d’Oran, a permis de mieux comprendre les tendances actuelles et décrypter la conjoncture, où malheureusement domine l’absence de visibilité.
La pandémie de la Covid-19 a largement impacté votre activité hôtelière. Comment avez-vous vécu cette période éprouvante ? On a vécu les deux précédentes années de la pandémie de Covid-19 difficilement, la situation était très compliquée. En 2020, on a fermé pendant 3 mois car on n’avait quasiment que 2 à 3 clients et ce n’était pas rentable de garder un hôtel ouvert, on a des charges énormes, c’était une décision mûrement réfléchie. On a préféré fermé l’hôtel en attendant une reprise adéquate, ça n’a pas été le cas après la réouverture au mois d’août, on était dans l’obligation de réduire le staff, revoir les salaires, les contrats et les charges fixes. Mais durant l’année 2021, on a senti une certaine reprise timide. On préfère de loin le dernier trimestre 2021 (octobre, novembre et décembre) au premier trimestre 2022 où on a senti une relative reprise économique. Notre secteur est très sensible, il dépend des autres secteurs. On dépend de l’économie du pays, de l’ouverture des frontières et des transports.
La 14e édition des Journées internationales de marketing touristique, organisée à Alger sous le parrainage du ministre du Tourisme et de l’Artisanat, ayant pour thème «Enjeu et défis de la destination Algérie dans la compétition mondiale», a suscité de vives débats.
Le ministère des Transports a annoncé «l’exonération de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les billets du transport aérien des voyageurs, en provenance ou à destination de 10 aéroports du Grand Sud, dans le cadre de la mise en œuvre des dispositions de l’article 90 de la loi de finances 2022».
Au moins 8.556 touristes, nationaux et étrangers, ont visité le Tassili N’ajjer, dans la wilaya de Djanet (extrême Sud-est du pays), depuis l’ouverture en octobre dernier de la saison du tourisme saharien, a indiqué mercredi 9 février la Direction locale du Tourisme et de l’Artisanat (DTA).
La force d’attraction touristique de certains sites naturels peut devenir une menace pour les écosystèmes. Et bien souvent, le tourisme de masse a des répercussions négatives sur la population locale et l’environnement. A titre d’exemple : Taghit fait face chaque année à l’incivisme de certains touristes, venus passer le réveillon. Des sites naturels et préhistoriques sont alors défigurés.
Tourisme et voyages, magazine mensuel spécialisé dans le tourisme et l’artisanat, vient de faire paraître son 12e numéro (octobre 2020) en mettant en exergue la magie du Grand Sud, particulièrement Adrar.