Deux importants procès sont inscrits au rôle du tribunal criminel de Dar El Beïda, à Alger. Prévu pour le 22 mai, le premier concerne Amari Saifi, surnommé Abderrazak El Para, un ancien parachutiste qui a rejoint les rangs des terroristes du GIA, puis ceux du Groupe salafiste pour la prédilection et le combat (GSPC), avec lequel il s’est illustré lors de l’enlèvement en 2003 des 32 touristes autrichiens et allemands, dans le sud du pays.
Une peine de 20 ans de réclusion criminelle a été infligée, tard dimanche, à Mohamed Walid Benflis, fils de l’ancien chef de gouvernement, pour l’affaire dite de «fuite» du cahier des charges lié à l’acquisition par Air Algérie de 15 avions, mais aussi à ses prétendus «contacts» avec des personnalités politiques et sécuritaires israéliennes. Le mis en cause a comparu devant la cour d’Alger, avec deux autres accusés, l’ex-directeur adjoint de chargé du développement et membre de la commission des marchés à Air Algérie, ainsi qu’une hôtesse, condamnés respectivement à 7 et 3 ans de prison.
epuis près une semaine, le monde entier a les yeux rivés sur le Panama, ce petit Etat de l’Amérique centrale, où se tient depuis lundi 8 avril, dans un tribunal pénal, le procès des Panama Papers. Accusées d’avoir orchestré l’un des plus grands scandales financiers de l’histoire, plus d’une vingtaine de personnes, à leur tête Jürgen Mossack et Ramon Fonseca Mora, les deux fondateurs du cabinet Mossack Fonseca, épicentre du séisme fiscal qui a frappé toute la planète en avril 2016, devraient répondre des charges d’«atteinte à l’ordre économique» et de «blanchiment d’argent».
Un nouveau procès a débuté mardi à Rome concernant quatre membres des services de sécurité égyptiens accusés d'avoir torturé à mort un étudiant italien, Giulio Regeni, en 2016 au Caire.
C’est une décision symbolique de la part de la justice tunisienne d’annoncer, pour le 6 février, l’ouverture des plaidoiries dans l’affaire de l’assassinat de Chokri Belaïd. Laquelle date correspond au 11e anniversaire de cet assassinat ignoble. Chokri Belaïd était le secrétaire général du parti patriotique démocratique unifié, entité de gauche foncièrement opposée à toute complicité avec les islamistes d’Ennahdha au pouvoir et ayant le vent en poupe en ces temps-là de 2013.
La procureur chargée de l'affaire contre Donald Trump en Géorgie a admis vendredi qu'elle entretenait une relation amoureuse avec le juriste qu'elle avait engagé pour travailler sur le dossier. Cependant, elle a catégoriquement nié tout conflit d'intérêts dans cette affaire.
Sur les cinq affaires au programme de la chambre criminelle près la cour d’Alger, une seule a été examinée hier. Elle avait fait couler beaucoup d’encre au mois de mars 2021, alors que le mouvement islamiste Rachad, composé essentiellement d’anciens cadres et militants du parti dissous, venait d’être inscrit par les autorités sur la liste des organisations terroristes.
Le procès en appel de Jonathan Geffroy, ex-combattant de l'organisation État islamique (EI) se déclarant «repenti» du terrorisme, a débuté le lundi 15 janvier devant la cour d'assises spéciale de Paris. Sous une nouvelle identité qu'il préfère garder confidentielle, Geffroy est jugé aux côtés de son ancienne épouse, Latifa Chadli, comparaissant libre à l'audience.
Le procès intenté par l’Afrique du Sud contre Israël au niveau de la Cour Internationale de Justice (CIJ) à La Haye est un autre acte qui signe le retour de la question palestinienne au-devant de la scène internationale et conforte sa centralité dans les enjeux géopolitiques.
Donald Trump a une nouvelle fois transformé jeudi son procès civil pour fraudes financières en tribune politique, dénonçant une «ingérence électorale» qui serait «orchestrée» par «l’escroc Joe Biden», à quatre jours du début des primaires républicaine dont il est le grand favori.
L’affaire de la découverte, le 26 mai 2018, à bord d’un navire, à destination du port d’Oran, de 701 kg de cocaïne, dissimulés dans des cartons de viande surgelée, importée du Brésil sera examinée aujourd’hui par le tribunal criminel de première instance, à Dar El Beida à Alger.
Dans quelques heures, mercredi 3 janvier 2024, Youcef Atal connaîtra la décision que rendra la justice française, dans le cadre de l’affaire du partage sur les réseaux sociaux, par le joueur de Nice, d’une vidéo d’un prédicateur dénonçant les crimes commis à Ghaza par l’armée israélienne. Rapidement, Youcef Atal a retiré la vidéo et présenté ses excuses.
L’international algérien Youcef Atal, joueur de l’OGC Nice, sera fixé sur la décision finale que rendra la justice française sur son affaire le 3 janvier prochain.
Le verdict est tombé dimanche en début de soirée. Le juge près le tribunal criminel de première instance de Dar El Beïda, à Alger, a prononcé l’acquittement en faveur du militant des droits de l’homme et universitaire Kadour Chouicha, de son épouse la journaliste Djamila Loukil et de leurs coaccusés.
La chanteuse colombienne Shakira a consenti à payer une amende de 7,5 millions d’euros afin d’éviter une peine de trois ans de prison imposée par le tribunal de grande instance de Barcelone . Elle a reconnu avoir fraudé le fisc pour un montant de 14,5 millions d’euros entre 2012 et 2014 l Shakira a expliqué son comportement en affirmant qu’elle avait agi ainsi à la demande de ses enfants.
Deux personnes, âgées de 27 et 28 ans, ont été présentées la semaine dernière devant le tribunal de Chlef pour création de parkings illicites moyennant versement d’argent par les automobilistes.
La défense de la famille du défunt Djamel Bensmain affirme son intention de se pourvoir en cassation, contre les décisions de la chambre criminelle près la cour d’Alger prononcées lundi dernier. Les avocats de nombreux accusés condamnés à de lourdes peines comptent, eux aussi, user de cette dernière voie de recours.
Ouvert le 15 octobre dernier, devant la chambre criminelle près la cour d’Alger, le procès en appel des auteurs présumés de l’assassinat de Djamel Bensmaïn, le 11 août 2021, à Larbaâ Nath Iraten, à Tizi Ouzou, s’est poursuivi, samedi dernier, avec la reprise des plaidoiries de la défense, jusqu’à hier à 2 heures du matin, alors que la veille, toute la journée et ce jusqu’en début de soirée, les avocats plaidaient toujours.
Après la clôture des débats, la plaidoirie de la partie civile et réquisitoire de la défense des accusés a plaidé la cause de ces derniers et tenté de susciter le doute sur leur culpabilité, avant de réclamer, pour la majorité, pour ne pas dire pour tous les mis en cause, l’acquittement. Certains avocats ont mis en avant «de nombreuses zones d’ombre», «des erreurs» dans l’arrêt de la chambre d’accusation, de «la confusion» ainsi que «l’absence de preuves» et «les accusations collectives».
Les images et vidéos au contenu violent ont plombé l’ambiance à l’audience en ce troisième jour du procès en appel des auteurs présumés du meurtre de Djamel Bensmaïn, qui se tient à Alger.