Dans quelques heures, mercredi 3 janvier 2024, Youcef Atal connaîtra la décision que rendra la justice française, dans le cadre de l’affaire du partage sur les réseaux sociaux, par le joueur de Nice, d’une vidéo d’un prédicateur dénonçant les crimes commis à Ghaza par l’armée israélienne. Rapidement, Youcef Atal a retiré la vidéo et présenté ses excuses.
Des associations juives, des hommes et femmes politiques français se sont constitués et porté plainte contre le footballeur algérien.
Lors de sa première comparution au tribunal de Nice, il a été placé sous contrôle judiciaire, interdit de quitter le territoire français, sauf pour des raisons professionnelles, condamné à verser une caution de 80 000 euros assortie d’un an de prison avec sursis. L’accusation retenue était apologie du terrorisme.
Lors de sa comparution le 18 décembre, le tribunal de Nice a requis une peine de 10 mois de prison avec sursis, 45 000 euros d’amende et la diffusion de la candamnation sur le compte instagram du joueur pendant 30 jours. La décision a été mise en délibéré pour le 3 janvier 2024.
Le tribunal a retenu le chef d’inculpation «provocation à la haine à raison de la religion». La défense de Youcef Atal a mis en exergue le geste du footballeur qui a rapidement retiré la vidéo, presenté ses excuses et mis avant les difficiles moments qu’il a traversés avec une garde à vue, une surmédiatisation de l’affaire qui a impacté sur sa vie et sa carrière (le club l’a relégué sur le banc du groupe professionnel, la ligue lui a infligé une suspension de 7 matchs, sans oublier les pressions exercées sur le club pour l’ejecter définitivement de l’OGC Nice.
Son avocat a exprimé son «optimisme quant à une issue favorable de ce procès. La relaxe !»