Le président sortant du Liberia, George Weah, a reconnu sa défaite à l'élection présidentielle de mardi face à l'opposant Joseph Boakai, marquant une issue démocratique qui contraste avec les récents coups d'État dans la région.
Le candidat est arrivé en tête avec 52,2% des voix, selon des résultats préliminaires du Conseil national électoral (CNE).
La saga politico-judiciaire autour de l’opposant sénégalais emprisonné, Ousmane Sonko, a connu un nouveau rebondissement avec la décision d’un juge provincial paraissant le remettre dans la course à la présidentielle.
La junte au pouvoir au Mali a annoncé hier le report de la présidentielle prévue en février 2024 et censée marquer le retour des civils à la tête de ce pays en proie au djihadisme et à une crise multidimensionnelle profonde, rapporte l’AFP, citant les autorités.
«L’Egypte ne tolérera pas un troisième mandat», ont rétorqué lundi les 12 partis de l’opposition du Mouvement civil démocratique, une coalition qui tente de porter la voix de l’opposition, durement muselée depuis une décennie.
Le milliardaire Terry Gou, fondateur de Foxconn, a pris la décision de démissionner de son poste au conseil d'administration de l'entreprise afin de se préparer à sa candidature à l'élection présidentielle de Taïwan en 2024.
Pour les analystes, ce meurtre a provoqué une onde de choc qui bénéficie avant tout aux candidats promettant d’utiliser toute la force de l’Etat contre les narcotrafiquants. «Le problème de l’insécurité et du crime organisé que traverse l’Équateur était déjà, selon les sondages, la principale préoccupation de la majorité de la population», rappelle Paolo Moncagatta, doyen de la Faculté des sciences sociales de l’université privée San Francisco de Quito.
Le Centre gabonais des élections (CGE) a publié hier une liste de 19 candidats à l’élection présidentielle fin août, pour laquelle le président sortant du Gabon, Ali Bongo Ondimba, fait figure de favori pour l’heure face à une opposition sans personnalité commune, selon l’AFP.
Le président du Gabon, Ali Bongo Ondimba, au pouvoir depuis près de 14 ans, a annoncé hier qu’il sera candidat à un troisième mandat à la présidentielle du 26 août, pour laquelle il est, pour l’heure, favori face à une opposition très désunie, rapporte l’AFP.
Une conversation téléphonique pour faire pression sur le gouverneur d'Arizona. C'est ce que relate le Washington Postsamedi, révélant que Donald Trump a tenté de renverser le résultat de la présidentielle de 2020 dans cet état de l'ouest des États-Unis.
Une ancienne Première dame, Sandra Torres, contre un fils d’ancien président, Bernardo Arevalo : au Guatemala, deux candidats sociaux-démocrates sont arrivés en tête du premier tour de l’élection présidentielle, selon des résultats quasi définitifs lundi. Ils devront être départagés le 20 août par les quelque 9,4 millions d’électeurs inscrits.
Selon l’agence officielle Anadolu, après le dépouillement de plus de 80% des bulletins, le chef de l’Etat au pouvoir depuis vingt ans recueille plus de 53% des suffrages exprimés, contre moins de 47 à son rival social-démocrate Kemal Kiliçdaroglu. Ces chiffres ont été publiés deux heures après la clôture du vote. De son côté, l’agence de presse Anka, proche de l’opposition, place les deux candidats quasiment à égalité sur 87% des bulletins : 50,02% des voix à K. Kiliçdaroglu contre 49,98% pour R. Erdogan. Lors du premier tour, Erdogan a obtenu 49,5% des voix et son adversaire, 44,9%, soit 2,5 millions de voix d’écart entre les deux. L’ultranationaliste Sinan Ogan est arrivé en troisième position avec 5,2% de voix. Lundi dernier, il a annoncé son soutien à Erdogan. Ce dernier s’est présenté à cette consultation sous la bannière de l’Alliance populaire : une coalition composée de sa formation, le Parti de la justice et du développement (AKP), le Parti d’action nationaliste, (MHP) d’obédience ultranationaliste, le Parti de la prospérité (RP), le Parti de la cause libre (Hüda Par), le Parti de la grande union (BBP) ou le Parti démocratique de gauche (DSP). Député, puis président du Parti républicain du peuple (CHP, parti kémaliste, à l’origine de la fondation de la République), K. Kılıçdaroglu s’est fait connaître du grand public en dénonçant plusieurs affaires de corruption impliquant des proches du pouvoir. En 2017, il est à la tête d’une marche pour la justice reliant Ankara à Istanbul contre les purges massives menées par le gouvernement à la suite du putsch militaire raté de juillet 2016. Pour ce scrutin, il s’est présenté comme dirigeant d’une coalition de six partis, nommée l’Alliance de la nation : le CHP, le Bon Parti (Iyi), le Parti de la félicité (SP), le Parti de la démocratie et du progrès (Deva), le Parti de l’avenir (GP) et le Parti démocrate (DP). Il a en outre reçu le soutien du parti prokurde HDP, troisième force politique du pays. Il s’est notamment engagé à ne pas confisquer le pouvoir après avoir «restauré la démocratie», d’abandonner le régime présidentiel introduit en 2018 et le retour à la séparation des pouvoirs. Il compte ainsi revenir à un système parlementaire dans lequel les pouvoirs de l’exécutif seront confiés à un Premier ministre élu par le Parlement. Mais, à voir les résultats du premier tour, il n’a pas suffisamment capitalisé la grave crise économique qui continue à sévir parmi les ménages turcs et la jeunesse qui s’ajoute à la répression frappant des pans importants de la société. L’avance au premier tour de Erdogan traduit le large soutien que lui accorde, malgré l’inflation, une large partie de l’électorat. Y compris dans les zones dévastées par le séisme du 6 février qui a fait au moins 50 mille morts et trois millions de déplacés. Une catastrophe mal gérée, ce qui a contraint le président-candidat à demander «pardon» pour les retards dans l’arrivée des secours. Une longue marche Devenu Premier ministre en 2003, Erdogan a fait accéder son pays au groupe des vingt pays les plus riches (G20). Mais dix ans après, la situation économique se détériore. Entre temps, la contestation sociale menace le pouvoir en place. En mai 2013, la police déloge brutalement plusieurs centaines de personnes campant près de la place Taksim d’Istanbul contre un projet d’aménagement urbain. Pendant les trois semaines qui suivirent, quelque 2,5 millions de personnes manifestent pour exiger la démission d’Erdogan, accusé de dérive autoritaire et de vouloir «islamiser» la société. En août 2014, Erdogan est élu chef de l’Etat, lors du premier scrutin présidentiel au suffrage universel direct. Aux législatives de juin 2015, l’AKP arrive en tête, mais sans majorité absolue. De nouvelles élections sont convoquées en novembre, remportées par l’AKP. En pleine crise des réfugiés fuyant la Syrie, Ankara et l’UE concluent, en mars 2016, un accord controversé permettant de limiter les arrivées de migrants en Europe. Et dans la nuit du 15 au 16 juillet 2016, une tentative de coup d’Etat par une faction de l’armée fait 250 morts. Elle est imputée par Ankara au prédicateur Fethullah Gülen, installé aux Etats-Unis, qui nie toute implication. Des centaines de généraux, juges et procureurs sont arrêtés pour leur soutien présumé. L’épuration s’étend à la police, à l’enseignement et aux médias. Le 20, l’état d’urgence est instauré. Le 24 juin 2018, Erdogan est réélu président lors d’un scrutin marquant le passage à un nouveau régime où le chef de l’Etat concentre tout le pouvoir exécutif. En juillet, l’état d’urgence est levé. Le 31 mars 2019, l’AKP arrive en tête à l’échelle nationale aux municipales, mais perd Ankara et Istanbul. L’élection est invalidée à Istanbul après des recours de l’AKP. Le 23 juin, l’opposant Ekrem Imamoglu réédite sa victoire dans la capitale économique, infligeant à Erdogan son pire revers électoral depuis l’arrivée au pouvoir de son parti. A l’été 2020, le Parlement vote une loi renforçant les pouvoirs des «vigiles de quartier», puis un texte renforçant le contrôle des réseaux sociaux. Fin décembre, la Cour constitutionnelle juge légale la détention prolongée de l’homme d’affaires et philanthrope Osman Kavala, qui sera condamné à la perpétuité en 2022. En mars 2021, la Turquie annonce qu’elle va se retirer de la Convention dite d’Istanbul contre les violences à l’égard des femmes. En octobre, le Parlement adopte une loi sur la désinformation, qui permet notamment d’inculper l’opposant social-démocrate Kemal Kiliçdaroglu. Le maire d’Istanbul Ekrem Imamoglu, candidat potentiel à la présidentielle, est condamné, fin 2022, à plus de deux ans de prison et d’interdiction de mandat politique pour «insulte à des responsables». Il a fait appel. En janvier dernier, la Cour constitutionnelle prive de subventions publiques le HDP pro-kurde, troisième parti du pays.R. I.
Premier ministre de 2003 à 2014 et président de la République depuis 2014, les triomphes électoraux successifs ont encouragé Recep Tayyip Erdogan à renforcer son pouvoir.
Le second tour de la présidentielle en Colombie s’est déroulé hier. L’élection oppose le candidat de gauche Gustavo Petro et l’homme d’affaires indépendant Rodolfo Hernandez, qui promettent, chacun à leur manière, un «nouveau chemin» pour un pays en crise.
Les positions du président sortant Emmanuel Macron sur la question religieuse et surtout sur la place de l’islam en France sont scrutées attentivement par les musulmans qui ont voté à 69% pour Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la présidentielle.
La campagne présidentielle française se poursuit à un rythme acharné et le ton se durcit entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, qui s’accusent mutuellement de «brutalité» et continuent de faire des appels du pied aux électeurs de gauche, dont le vote sera crucial pour le deuxième tour.
L’ancien chef de l’Etat Nicolas Sarkozy, figure tutélaire de la droite en France, a annoncé hier qu’il voterait au second tour de la présidentielle pour Emmanuel Macron qui «est, en l’état actuel des choses, le seul en situation d’agir», selon lui. L’ancien Premier ministre socialiste Lionel Jospin a également indiqué qu’il apporterait sa voix au président sortant pour «écarter» la candidate d’extrême droite Marine Le Pen.
Selon le dernier sondage de l’institut Datafolha, Luiz Inacio Lula da Silva reste nettement en tête au premier tour du 2 octobre, avec 43% des intentions de vote, devant le président Bolsonaro (26%). Aucun autre candidat ne dépasse le seuil des 10%.
Parce que j’ai appris professionnellement au fil des jours et des années qui passent à aller au-delà du moi mortel, je le dis tristement et franchement dans la première ligne de mon article, qu’Eric Zemmour est un phénomène culturel digne d’être étudié et scruté de manière objective, et d’être sujet à une approche proactive méthodologique et intellectuelle équilibrée, qui met de côté notre principal désaccord avec un écrivain qui a su user de l’échec d’une gauche hypocrite et veloutée, pour transmettre son venin contre tout ce qui touche aux Arabes et aux musulmans, en général et à l’immigration en particulier.
Ce massacre est impardonnable», a déclaré M. Macron mercredi dernier devant les représentants de collectifs de rapatriés d’Algérie en évoquant la fusillade de la rue d’Isly, à Alger, dans laquelle des partisans de l’Algérie française ont été tués par l’armée le 26 mars 1962.