La Russie a mis en garde contre des "conséquences catastrophiques" pour le marché mondial de la mise en place d'un embargo occidental sur le pétrole russe, discuté par Washington et l'Union européenne comme mesure de riposte au conflit militaire en Ukraine.
La Russie a annoncé lundi soir la mise en place de cessez-le-feu locaux dans plusieurs villes ukrainiennes à partir de 07H00 GMT mardi 8 mars pour permettre l'évacuation de civils via des couloirs humanitaires, après de nouvelles négociations avec les Ukrainiens.
Les autorités russes ont établi une liste de pays "hostiles" à la Russie, auxquels les particuliers et les entreprises russes pourront rembourser leurs dettes en roubles, monnaie dont la valeur a perdu 45% depuis janvier, a indiqué lundi 7 mars le gouvernement.
Kiev refuse les couloirs humanitaires vers le Bélarus et la Russie proposés par Moscou pour l'évacuation des civils de villes bombardées, a annoncé lundi 7 mars la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk.
Mise en garde de Moscou et soutien de Washington aux Européens touchés par l’offensive russe en Ukraine, entrée hier dans son dixième jour. Une situation qui laisse inerte jusque-là la diplomatie quant à trouver une issue à un conflit qui fait de l’ex-République soviétique un terrain d’affrontement entre la Russie et l’Occident.
Alors que l’armée russe poursuit son offensive sur l’Ukraine, les délégations des deux pays sont attendues aujourd’hui au Bélarus pour discuter d’une possibilité de cessez-le-feu.
Depuis le début de l’offensive russe en Ukraine jeudi, les pays occidentaux ont pris plusieurs salves de sanctions financières à l’égard de Moscou. D’autres mesures suivront.
En avril 2008, l’Alliance promet que l’Ukraine et la Géorgie «deviendront membres», mais sans offrir de plan d’adhésion. En août de la même année, Moscou inflige une défaite militaire à la Géorgie. En parallèle, Moscou et Kiev se livrent plusieurs guerres commerciales, dont celles du gaz en 2006 et 2009.
La présidence de l’Ukraine a indiqué hier avoir accepté des pourparlers avec la Russie et qu’ils se dérouleront à la frontière avec le Bélarus, près de Tchernobyl, une décision après une médiation du président bélarusse, Alexandre Loukachenko. «La délégation ukrainienne rencontrera la (délégation) russe sans fixer de conditions préalables sur la frontière ukraino-bélarusse, dans la région de la rivière Pripiat», a déclaré la Présidence sur les réseaux sociaux.
Les autorités ukrainiennes ont décrété, hier, un couvre-feu dans la capitale Kiev, allant de 17h jusqu’à 8h. Par ailleurs, un communiqué de l’armée russe a indiqué que des instructions avaient été données pour «élargir l’offensive sur l’Ukraine».
Sommes-nous Ukraine ou Russie, deux pays représentant deux axes géostratégiques opposés ? Dans les faits, la majorité des Algériens ont pris partie pour la Russie, mais savent-ils pourquoi ?
Soutien de la Chine à la Russie au moment où Moscou est engagé dans un bras de fer avec l’Occident sur l’Ukraine. C’est ce qui ressort de la déclaration russo-chinoise «sur l’entrée des relations internationales dans une nouvelle ère» publiée, hier, à l’occasion de la rencontre du président russe, Vladimir Poutine, avec son homologue chinois, Xi Jinping, à Pékin, juste avant l’ouverture des Jeux olympiques d’hiver à Pékin, citée par l’AFP.
Le Congrès américain est proche d’un accord sur un projet de loi prévoyant de nouvelles sanctions économiques contre la Russie. C’est ce qu’a déclaré hier le sénateur démocrate Bob Menendez, promettant «des conséquences graves» pour Moscou en cas d’invasion de l’Ukraine, rapporte l’AFP relayant la chaîne CNN.
Les Etats-Unis ont assuré jeudi que le gazoduc Nord Stream 2 cher à Moscou serait mort-né en cas d’invasion russe de l’Ukraine, appelant la Russie à «revenir à la table des négociations», malgré sa première réaction plutôt froide au rejet américain de ses exigences clés.
Menaces de sanctions occidentales et manœuvres militaires russes en Crimée et près de l’Ukraine. La crise entre la Russie et l’Occident sur l’ex-République soviétique ne cesse de s’accroître.