«La révolution à Seguia El Hamra et Rio de Oro s'est déclenchée parce qu'il existe un peuple. Ce peuple possède son identité nationale, sa propre civilisation, ses propres principes, ses propres valeurs, sa propre organisation (...)».
C’est une autre distinction pour la littérature algérienne en général et son roman en particulier. La talentueuse écrivaine Kaouther Adimi vient de décrocher le prix Montluc Résistance et Liberté 2023 pour son roman Au vent mauvais, paru aux éditions du Seuil.
Un bel hommage rendu aux grands noms de la Révolution algérienne et aussi de l’art. L’Arène de la liberté est un essai dans lequel l’écrivain et essayiste Yacine Hebbache tente de décortiquer et d’analyser leurs œuvres.
L’une des séquelles du colonialisme en Algérie est cette aliénation culturelle qui perdure six décennies après la restauration de l’Etat Algérien savamment mise en place par «l’Ecole d’Alger» (1879), dont les représentants attitrés ont instauré une grille de lecture de la société algérienne axée sur l’exacerbation des différences communautaires servie par un matériau conceptuel qui résiste encore aux multiples efforts de «décolonisation».
Le verdict dans le procès du journaliste, El Kadi Ihsane, a été rendu aujourd'hui mardi 7 juin. Le responsable des médias Maghreb Emergent et Radio M, est condamné par le tribunal de Sidi M'hamed à six mois de prison ferme sans dépôt assorti d'une amende de 50 000 dinars.
Face aux effets de la double crise économique et sanitaire, les médias sont carrément abandonnés. Ceux qui comptent sur leurs propres moyens d’impression et de distribution, en achetant au prix fort le papier sur la marché international, ne bénéficient d’aucune aide publique.
Deux journalistes, un chauffeur et un autre employé du journal ont payé le prix le plus cher, celui de la vie dans ce combat pour une Algérie démocratique. «Leur sacrifice ne sera jamais vain. Nous n’avons pas le droit au désespoir, même si ce journal disparaît dans des conditions incompréhensibles et injustifiables».
La question des détenus d’opinion, la nouvelle grille des salaires, la pension des retraités et la disparition du quotidien Liberté étaient, entre autres, les sujets abordés hier par le secrétariat provisoire du Parti des travailleurs (PT).
La fermeture, programmée pour la fin de la semaine en cours, du quotidien Liberté continue de susciter des réactions. Outre celles venant des acteurs nationaux, des organisations et institutions internationales ont également exprimé leurs inquiétudes concernant cette fermeture et ses conséquences sur la liberté d’expression en Algérie.
C’est fini ! Le quotidien Liberté cessera de paraître mercredi prochain. La décision, déjà annoncée il y a quelques jours, a été confirmée hier par son propriétaire, Issad Rebrab, mettant ainsi fin à la vie d’un journal qui devait fêter, dans deux mois, son trentième anniversaire.
Sous le règne de Bouteflika, lorsque Issad Rebrab avait tenté d’acquérir la télévision du groupe El Khabar, les dirigeants de l’époque avaient bloqué la transaction.
Le Parti des travailleurs (PT) appelle Issad Rebrab à «reconsidérer» sa décision de fermer le quotidien Liberté. «L’incompréhension et la stupeur mêlées d’émotion ont vite cédé la place à l’indignation et à la colère. Mais une telle nouvelle est si invraisemblable par sa violence que nous avons du mal à y croire.
Plusieurs intellectuels, chercheurs, universitaires et artistes ont signé une pétition dans laquelle un appel est lancé pour la «préservation» du quotidien francophone Liberté, dont la fermeture devrait intervenir ce mercredi. «Inquiets du sort réservé au journal Liberté (sa fermeture annoncée), nous, intellectuels, universitaires, chercheurs et artistes algériens, profondément attachés au pluralisme médiatique, ne pouvons rester insensibles au risque de la disparition d’un titre qui porte la voix plurielle de l’Algérie.
Des intellectuels et universitaires entre autre ont signé, aujourd’hui dimanche 3 avril, une pétition dans laquelle un appel est lancé pour la «préservation» du quotidien «Liberté».
Le quotidien francophone Liberté baissera rideau dans les prochains jours. La décision a été confirmée, hier, par le propriétaire du titre aux journalistes et travailleurs lors d’une réunion tenue pour tirer au clair la situation.