Les limites de l’atrocité de plus en plus poussées à Ghaza. Après près de quarante jours de bombardements ininterrompus, à l’intensité jamais égalée de l’avis même de son propre commandement, l’opération terrestre de l’armée israélienne vient achever la besogne dans les locaux même des hôpitaux sinistrés.
Une première. L’ONU a rendu, hier, un hommage mondial à ses nombreux collaborateurs tués depuis le début de l’expédition meurtrière de l’armée israélienne à Ghaza. Sobre et discrète, l’initiative a consisté en l’observation d’une minute de silence «en privé», hier matin, à l’appel d’Antonio Guterres, dans tous les pays où l’Organisation dispose de représentations.
Ce furent les derniers mots prononcés par le défunt Mohamed Boudiaf, avant son assassinant le 29 juin 1992 : «Par quoi nous ont-ils devancés ? Par la science...» Le début de son passage à la tête de l’Etat, tragiquement écourté, fut également marqué par une déclaration sans concession : «L’école est sinistrée !»
C’est le plus grand massacre de population entrepris depuis la Seconde Guerre mondiale, plus de 10 000 morts, 25 000 blessés, dont une des caractéristiques est que le tiers sont des enfants. Jamais autant d’enfants n’ont été tués ou mutilés en à peine un mois, de la façon la plus tragique, c'est-à-dire dans leur maison, leur rue ou leur école, sous des bombes larguées de jour et de nuit. Parqués ou errants, privés de parents, les survivants n’ont pour seul horizon que les ruines et pour quotidien des explosions de bombes au phosphore blanc.
Les agriculteurs sont de plus en plus confrontés aux pénuries d’eau dues à la sécheresse. Comment développer une agriculture résiliente au dérèglement climatique qui permet, à la fois, d’assurer l’autosuffisance alimentaire et la préservation de la biodiversité ?
Le secrétaire d’Etat américain est de nouveau en tournée au Moyen-Orient, cette fois pour un peu défendre la chose et son contraire. Le plan de voyage, marathonien, de l’envoyé spécial de la Maison-Blanche prévoit des visites en Jordanie, au Qatar, en Arabie Saoudite, aux Emirats arabes unis, en Egypte, Irak et en Turquie.
L’Algérie vit l’un des épisodes de sécheresse les plus graves de sa jeune histoire. L’automne n’a tenu aucune de ses habituelles promesses d’orages et d’averses salvatrices et il ne pleut toujours pas, après un été long et caniculaire.
Nul être humain, avec tout ce que l’humanisme porte comme valeurs, ne peut rester insensible à ce qui se passe à Ghaza depuis le 7 octobre. La guerre menée par l’armée israélienne contre les civils palestiniens a pris, désormais, les allures d’une campagne d’extermination totale, face au silence complice des pays occidentaux, au mutisme des régimes arabes et l’incapacité du Conseil de sécurité de Nations unies.
Les start-up sauveront-elles l’Afrique ? Des faiblesses économiques structurelles subsistent certes sur ce continent émergent, mais sa jeunesse est bouillonnante d'idées qui façonnent une économie de plus en plus basée sur les nouvelles technologies.
Qualifiée de cinquième roue de la charrette, la culture en Algérie vit encore une situation peu enviable, et ce sont les femmes et les hommes ayant servi cette culture qui en font les frais. Leur tort est d’avoir sacrifié des années de leur vie pour l’art de leur pays.
L’emploi demeure une question qui revêt un intérêt vital pour le citoyen et un objectif principal pour le pouvoir politique. Le lien est si fort entre les deux entités que leurs sorts sont intimement dépendants. Pour le citoyen, le travail est chose existentielle qui lui assure une vie dans la dignité.
Le fait d’avoir été admis comme médiateur dans la «crise politique interne» au Niger est, en soi, une victoire diplomatique pour notre pays. En effet, l’Algérie, qui a toujours prôné le dialogue politique pour résoudre les conflits et les crises politiques plutôt que l’intervention militaire, était attendue au tournant, notamment par les pays membres de la Cédéao et la France.
Mieux vaut prévenir que guérir.» Ce proverbe, dont les origines remontent à la période médiévale, est plus que jamais d’actualité en Algérie. Les professionnels de la santé ne cessent de le répéter : pour enrayer l’évolution des maladies non transmissibles qui explosent, un changement de paradigme doit être opéré pour passer des traitements purement curatifs à une approche globale basée sur la prévention.
C’est une véritable guerre qui est menée contre la société et ses fondements. Le fléau de la drogue n’est plus un phénomène marginal, fait de bandes de délinquants et de trafiquants, dont la traque est du ressort classique des services policiers.
Le tout nouveau film documentaire intitulé Le citoyen Pierre Chaulet, qui vient d’être projeté en avant-première à Alger, Constantine et Oran, du réalisateur Saïd Mehdaoui, a vraiment le mérite de mettre en lumière toute l'ampleur de l’engagement pour l’Algérie de deux défunts grands moudjahidine : Pierre Chaulet et sa femme Claudine.
L’Europe intensifie sa politique d’enfermement face à la persistance du phénomène migratoire, à l’intérieur de l’espace Schengen, mais aussi face à la grande bande maritime de la Méditerranée.
Le dépassement de la période d’insécurité, qui avait plombé le destin du pays à la fin du siècle dernier, ne pouvait pas ne pas permettre d’entrevoir l’avenir sous de bons auspices.
Un siècle d'Afrique coloniale et post-coloniale, un siècle d'Afrique française, commencé dans la conquête et la tutelle, poursuivi dans une décolonisation, sous forte influence. C'est le moins que l'on puisse penser, si l'on se réfère à l'attitude indigne du président ivoirien, très mal placé pour parler de démocratie, puisqu'il a trituré la Constitution de son pays pour rester au pouvoir. De plus, même s'il n'est pas partie prenante dans cette crise nigérienne, il s'est proclamé, malgré tout, porte-voix des va-t-en-guerre.
La rentrée des collectivités locales est sans doute la plus attendue après celle du secteur de l’éducation. Le service maintenu pendant l’été est essentiellement consacré à faire face aux grands risques marquant cette période désormais sensible de l’année, notamment les feux de forêt.
Membres influents de la Cédéao, la Côte d’Ivoire, le Nigeria et le Sénégal doivent ressentir de l’amertume quand ils constatent que leur rêve d’envoyer leurs troupes au Niger pour rétablir Mohamed Bazoum est rejeté partout en Afrique. Leurs généraux, présents jeudi à Accra, ont rencontré de fortes réserves contre l’option belliqueuse, lors de cette réunion des chefs d’état-major des armées de l’organisation.