Les prix du pétrole ont nettement augmenté hier, bénéficiant des prévisions haussières de l’OPEP et de l’AIE, ainsi que de la montée du risque géopolitique.
Les cours du pétrole ont entamé la semaine de cotation en forte instabilité. Après avoir augmenté à l’ouverture de la première séance de la semaine, les prix ont nettement chuté hier, en dépit des réductions volontaires équivalentes à plus de 2 millions de barils jour, annoncées par plusieurs pays membres de l’alliance Opep+, dans le sillage de la réunion tenue en mode virtuel jeudi.
Les marchés mondiaux du gaz et du GNL demeurent vulnérables face aux facteurs géopolitiques, notamment après la saisie d’un cargo israélien, et ce, en dépit d’une offre actuellement suffisante et de niveaux de stockages jusqu’à présent préservés par un climat plutôt clément pour la saison, notamment en Europe.
Après une forte volatilité observée depuis un mois environ, les prix du pétrole se sont stabilisés en ce début de semaine dans le sillage d’informations faisant état de probables nouvelles réductions de la production de l’OPEP et ses alliés, lors de leur réunion prévue dimanche prochain.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a relevé ses prévisions de croissance de la demande de pétrole pour cette année et l’année prochaine, dans son rapport mensuel consacré à l’évolution du marché de l’or noir. L’AIE rejoint ainsi le point de vue de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) qui a, dans son rapport mensuel, publié lundi ses prévisions de croissance de la demande de pétrole pour l’année en cours.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a encore une fois fait fi du pessimisme exprimé notamment par l’Agence internationale de l’énergie (AIE) – qui défend les intérêts des pays de l’OCDE –, en tablant sur une demande robuste en 2023- 2024 et un marché pétrolier solide, tout en imputant la baisse actuelle des prix du brut à la spéculation.
L'OPEP est prête à accueillir le Brésil, devenu un exportateur important de pétrole, s’il souhaite rejoindre l’Organisation, selon les déclarations du secrétaire général de l'Opep. «Aujourd'hui, le Brésil est devenu l'un des plus grands exportateurs. Le pays a arrêté d'acheter du brut sur le marché international.
Le Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC) de l’OPEP+, qui s’est réuni hier, par visioconférence, pour examiner l’évolution du marché pétrolier, a opté pour le statu quo. Les membres du comité, dont l’Algérie, n’ont ainsi recommandé aucun changement à la politique actuelle de production pétrolière de l’Alliance.
Le Comité ministériel de suivi OPEP et non OPEP (JMMC), dont l’Algérie est membre, se réunira le 4 octobre, par visioconférence, pour examiner le respect des engagements de réduction de la production des pays OPEP+ et évaluer la situation du marché pétrolier mondial.
Le vend chaud qui a soufflé sur les cours du pétrole n’a pas manqué de toucher les prix du gaz naturel. Hier, sur le marché européen, les prix du gaz grimpaient en réagissant à un mouvement de grève déclenché sur des installations gazières en Australie. Haithem Al Ghais, le secrétaire général de l’OPEP, a assuré cette semaine, dans un article d’opinion, que la demande de pétrole continuerait d’augmenter même dans un contexte de transitions énergétiques mondiales. «Aucune forme d’énergie ne peut actuellement répondre à la demande énergétique future prévue», notant que si le pétrole disparaissait, «de nombreux produits et services vitaux utilisant le pétrole ou ses services disparaîtraient également».
La demande sur les hydrocarbures demeure en constante hausse en raison de la reprise des activités économiques post-pandémie ainsi que des bouleversements géopolitiques.
Les prix du pétrole se sont stabilisés hier, le Brent se négociant aux alentours de 86 dollars le baril, alors que le brut américain West Texas Intermediate s’affichait à plus de 82 dollars le baril.
Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab a procédé, hier à Alger, à l’installation de Mourad Beldjehem dans ses nouvelles fonctions de président de l’Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (ALNAFT), en remplacement de Azzedine Taiar qui occupait ce poste par intérim.
Les prix du pétrole ont achevé les derniers les échanges du mois de juillet avec le plus grand gain mensuel depuis janvier 2022, soutenus notamment par les baisses de production de l'OPEP+ qui resserrent l'offre, et les attentes d'une demande record dans le sillage d’une économie mondiale plus résiliente.
Les prix du pétrole baissaient hier, lestés par les chiffres de la croissance chinoise au deuxième trimestre. Des chiffres révélateurs d'une reprise post-Covid qui tend ces derniers mois à s'essouffler.
Le PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar, a souligné, hier, que son groupe espérait que les prix du pétrole et du gaz «resteraient élevés» sur le marché mondial, afin de permettre à Sonatrach de réaliser, dans de bonnes conditions, ses objectifs, et de mener à bien les projets et investissements en cours «en matière d’exploration de production et de liquéfaction».
La réaction du marché aux annonces de Riyad et Moscou, alliés au sein de l’Opep+, qui réunit les membres de l’Opep et autres pays exportateurs de pétrole, a été relativement discrète.
Les prix du pétrole sont repartis à la hausse hier, dernier jour de cotation du mois de juin enregistrant le premier gain mensuel de l’année pour le Brent et le second pour le brut américain le WTI. Les deux références ont enregistré cependant des pertes trimestrielles, respectivement de 6% et 7%, au plus bas depuis deux ans.
Les prix du pétrole retombaient hier malgré la réduction des taux directeurs en Chine, qui devait doper la demande, ces efforts paraissant insuffisants aux investisseurs qui se focalisent sur la santé économique fragile du pays.
Un avenant de contrat entre Alnaft, la compagnie nationale Sonatrach et la société Gazprom International Limited ILLC a été approuvé en vertu d’un décret présidentiel publié au Journal officiel (JO) n° 40.