Idaam (Exécution) de Youssef Mahsas et Désert rose (La rose du désert) de Oussama Benhassine ont été projetés à la salle Douniazed, à Saïda, à la faveur de la compétition du 7e Festival national du cinéma et de la littérature de la femme, clôturé dans la soirée du 26 mai.
Le dossier des explosions nucléaires, posé sur la table du dialogue lors de la 9e session des consultations politiques algéro-françaises, tenue en janvier 2023 à Alger, figure parmi cinq dossiers qui hypothèquent les efforts de développement des relations bilatérales.
Le dossier des essais nucléaires, en suspens, constitue l’un des plus sérieux écueils au traitement de la question mémorielle entre l’Algérie et la France.
Le court métrage Desert rose, une nouvelle œuvre cinématographique du réalisateur Oussama Benhassine, sur le drame des essais nucléaires français dans le désert algérien, a été projeté samedi en avant-première à la Cinémathèque d’Alger, dans le cadre du programme du soixantenaire de l’indépendance.
Baptisée Gerboise bleue, la première bombe nucléaire française expérimentée en Algérie remonte au 13 février 1960. Elle a eu lieu dans la zone de Hamoudia, à Reggane, dans la wilaya d’Adrar. L’expérience a ouvert la voie à une longue série d’essais nucléaires qui se sont poursuivis jusqu’en 1966. Pendant cette période, la France a réalisé d’autres essaies à flanc de montagne du Taourirt Tan Affela, dans la wilaya de Tamanrasset.
Le monde a célébré, hier, la Journée internationale contre les essais nucléaires, une occasion de réitérer les appels à mettre fin à cette pratique destructive héritée du passé, afin de parvenir à l’objectif d’un monde sans armes nucléaires, selon l’ONU.
Le maintien des essais nucléaires et chimiques au Sahara a été âprement débattu et négocié point par point à Evian, pour finalement aboutir à un accord, qui figure dans une annexe en marge de la conclusion finale des pourparlers bilatéraux.
Le 13 février 2022 (aujourd’hui) marquera le 62e anniversaire de l’explosion de la première bombe nucléaire française dite «Gerboise bleue» à Reggane. Seize autres essais ont suivi dont trois atmosphériques et treize souterrains à In Ekker, près de Tamanrasset.
L’explosion dans le Sahara de «Gerboise bleue», il y aura 62 ans demain, faisait entrer la France dans le club des puissances atomiques. Trois autres explosions aériennes au-dessus de la région de Hamoudia et 13 à flanc de montagne du Taourirt Tan Affela ont également dispersé quantité d’éléments radioactifs dans la région et sur les populations jusqu’en 1966.
Soixante-deux ans après le premier essai nucléaire français en Algérie – qui allait être suivi de 16 autres jusqu’en 1966 – et à quelques semaines de l’anniversaire des Accords d’Evian, l’Etat français n’a toujours pas reconnu son passé nucléaire en Algérie. Avec Patrice Bouveret, directeur de l’Observatoire des armements, nous revenons sur un dossier toujours considéré «secret défense» et dont les archives restent verrouillées.