Un avis d’appel pour le lancement d’une étude portant sur le raccordement de Tiaret et des communes du nord de la wilaya par l’eau de mer dessalée a été lancé la semaine dernière sur des journaux nationaux», a déclaré Ali Bouguerra, wali de Tiaret, jeudi, dans son cabinet, alors qu’il venait d’inviter les représentants des médias et de la presse nationale accréditée pour une annonce à la population jugée «importante».
La reconstitution des réserves hydriques n’est pas un fait anodin dans un contexte de réchauffement climatique qui tourmente le monde depuis plusieurs années. Ce n’est pas une période de rémission que la nature offre aux humains, mais cela y ressemble lorsqu’on se remémore les épisodes caniculaires passés et ceux qui ne manqueront pas de survenir à brève ou moyenne échéance.
Après les dernières pluies, les barrages de la wilaya d’El Tarf affichent des taux de remplissage satisfaisants. En effet, selon la directrice des ressources en eau, Mme Nawel Adjal, les barrages de Mexa et Bougous sont remplis à 100% et celui d’Echeffia est à 31%. Parallèlement, la distribution dans la ville d’Annaba, dont l’alimentation en eau potable dépend majoritairement des barrages de la wilaya d’El Tarf, n’est pas appropriée.
La problématique de l’eau potable qui a connu une embellie indéniable pendant quelques années à Oran commence à montrer des signes d’essoufflement, en attendant la réalisation du nouveau projet de la station de dessalement de Cap Blanc (300 000 m3/j) dont la mise en service est prévue avant la fin de cette année 2024.
Pour éviter des situations difficiles à gérer, comme celle de l’été dernier, les autorités locales ont décidé de réaliser des forages dans certaines localités.
La wilaya de Souk Ahras vient de bénéficier d’une enveloppe financière de 10 milliards de dinars pour la réalisation d’un projet structurant dont le but est d’améliorer l’approvisionnement en eau potable pour plusieurs communes.
La ville de Tiaret et quatre localités environnantes (Rahouia, Djillali Benamar et Mechraa-sfa) vivent une situation critique en matière d’alimentation en eau potable.
Jeté aux oubliettes depuis de longues années, le lotissement Ben Naâmoune situé dans le secteur de Zouaghi Slimane dans la ville de Constantine a été enfin pris en considération par les autorités locales de la wilaya.
Plus de 13 700 fuites sur les canalisations de distribution d’eau potable sont recensées à travers les différentes communes de la wilaya de Tizi Ouzou depuis le début de l’année.
Une opération pour la réalisation, en urgence, de quatre forages va être entreprise au champ captant de la Mina situé en amont de la station de pompage de Sidi Ouadah relevant de la commune de Mellakou, à Tiaret. L’objectif est «de renforcer l’alimentation en eau potable de 19 quartiers de la ville», dont les populations ont connu de grandes difficultés d’approvisionnement durant l’été 2023.
SEAAL a annoncé, hier, que plusieurs communes des wilayas d’Alger et de Tipaza seront affectées par des perturbations dans la distribution de l’eau potable, du lundi 13 au jeudi 16 novembre prochains, en raison de travaux de maintenance à la station de dessalement de Fouka.
Les résidants du quartier ex-Chagnaux, situé entre le chantier de la trémie de la gare SNTF et la zone d’activités de Sig, à 43 km du chef-lieu de la wilaya de Mascara, sont confrontés à une pénurie chronique d’eau potable qui affecte négativement leur qualité de vie.
L’alimentation en eau potable des communes de Relizane, Bendaoud, El Matemar, Yellel et Belhacel a été, en effet, interrompue depuis lundi dernier, a-t-on appris d’une source de la direction des ressources hydriques, qui précisera pour la circonstance que l’approvisionnement de ces communes sera provisoirement assuré à partir des forages et des eaux superficielles du barrage Essaada, dans la commune de Sidi M’hamed Benouda.
L’alimentation en eau potable de la commune de Djemâa Ouled Cheikh, au sud-ouest de Aïn Defla, a été renforcée par la mise en service d’un nouveau réseau de distribution d’eau, a-t-on appris, dimanche auprès des services de la wilaya.
C’est une véritable crise d’eau potable qui s’est installée ces derniers jours dans la wilaya de Annaba. En effet, la majorité, sinon la totalité des cités de la wilaya sont concernées par cette pénurie où, impuissants, les habitants sont usés financièrement puisqu’ils déboursent deux à quatre mille dinars régulièrement pour s’approvisionner en ce liquide vital via les citernes ambulantes.
Comme à chaque été, l’Algérienne des eaux fait l’objet de «virulentes» critiques de la part de ses abonnés à cause de sa mauvaise gestion de l’eau potable. En effet, il y a plusieurs quartiers à Blida et ses environs qui restent privés d’eau pendant plusieurs jours. Et en dépit des réclamations, les choses ne semblent pas s’améliorer de sitôt.
La Société des eaux et de l’assainissement d’Alger (SEAAL) a organisé des caravanes pour la distribution de l’eau potable au niveau des différents quartiers d’Alger pour faire face à la canicule, a indiqué mardi un communiqué de cette compagnie.
Faute de distribution d’eau potable régulière par l’ADE de Guelma, accentuée par des restrictions et un programme contraignant, le stockage de l’eau dans les domiciles est devenu, depuis quelques mois, une priorité absolue pour les habitants.
Les services de la wilaya d’Alger œuvrent à atteindre un taux de couverture de 90% des besoins des citoyens de la capitale en eau potable d’ici fin 2024, grâce au dessalement de l’eau de mer fournie par les stations de Fouka et de Cap Djanet, a fait savoir jeudi le wali d’Alger, Mohamed Abdennour Rabehi.
Un montant de 2,4 milliards DA a été octroyé pour renforcer l’approvisionnement en eau potable dans la wilaya de Batna au titre du programme d’urgence destiné à réduire le déficit enregistré, a-t-on appris dimanche auprès des services de la wilaya.