l Deux palais font l’objet de restauration, en l’occurrence Dar Ahmed Pacha, sis dans l’îlot Souk El Djemaâ (ex-Sockgemah), dont la construction remonte au XVIe siècle, et l’autre joyau architectural qu’est le palais Hassan Pacha – mitoyen de la mosquée Ketchaoua – qui date de la fin du XVIIIe siècle, dont l’opération de restauration est menée à pas comptés.
Il y a quelques jours, l’immeuble sis au 10, rue Abdelkader Aoua dans la Basse-Casbah s’est effondré partiellement.
Bien que la wilaya s’attelle par-ci, par-là à faire dans la restauration du bâti traditionnel de l’ancienne médina, en honorant un programme de réhabilitation, à l’image des palais ou des maisons historiques, le patrimoine immobilier n’en reste pas moins estropié dans sa globalité, tant le tissu urbain présente au quidam une image mi-figue, mi-raisin.
Durant le mois du ramadan, La Casbah, cette ancienne citadelle devient le théâtre d’une tendance émergente : les iftars organisés dans ses demeures chargées d’histoire. Certaines agences de voyages exploitent même ce filon qui semble connaître un certain engouement.
Les dénominations des rues de l’ancienne médina d’Alger sont considérées, selon le registre de la littérature «algérianiste», comme une énigme incompréhensible, voire un exotisme pittoresque et original.
De nombreux projets de restauration ont été réceptionnés, dont certains ont été ouverts au public.
Dans le cadre du programme de restauration inscrit par la wilaya au niveau de certains édifices historiques de l’ancienne médina, une opération de réhabilitation de palais sera lancée, et ce, après avoir finalisé les études et lancé un avis d’appel d’offres.
Après une période de léthargie, nombre de projets de restauration au niveau de la citadelle ou Dar Essoltane et de l’ancienne médina commencent à voir le jour au moment où d’autres édifices historiques sont en cours de restauration ou font l’objet d’étude.
L’on assiste ces dernières années au ravalement des façades de certains immeubles haussmanniens qui longent les grands boulevards et avenues de la capitale, les bâtiments cossus qui parcourent les grandes artères sur les hauteurs d’Alger ainsi qu’une partie des bâtisses bordant la côte littorale où les entrepreneurs sont à pied d’œuvre.
Les commerçants qui exercent au niveau du marché couvert de la rue Bouzrina, dans la commune de La Casbah, réclament, depuis des mois, une solution de rechange à la décision du président d’APC de fermer le marché.
Dix-sept personnes ont été blessées dans un accident de la circulation survenu samedi sur la route nationale n°11 au niveau de la commune de La Casbah.
Aucune prise en charge réelle et sérieuse n’a été mise sur pied pour sauver ce qui reste de La Casbah d’Alger, qui est devenue au fil des ans, l’ombre d’elle-même. D’après certains connaisseurs de la question, la vieille Médina est «perdue à tout jamais», car ce qui est actuellement susceptible d’être restauré comme «douiret» et monuments historiques ne représente qu’une infime partie de ce qui existait il y a de cela 30 ou 40 ans.
Ce lieu de mémoire de la guerre d’indépendance, et d’histoire avec sa citadelle ottomane du XVIe siècle qui surplombe la baie d’Alger, est l’un des plus beaux sites maritimes de la Méditerranée.
Les Journées théâtrales de La Casbah se sont ouvertes à Alger avec un spectacle de chants andalous et chaâbi, judicieusement mêlés au conte et à la narration, présentée sous le titre évocateur Et si La Casbah m’était contée, par la chanteuse de l’andalous, Leila Borsali. Accueillies au Théâtre national Mahieddine-Bachtarzi (TNA), ces premières journées dédiées à la cité plusieurs fois millénaire de La Casbah d’Alger ne pouvaient connaître meilleure lever de rideau qu’un beau spectacle prolifique de la taille de Et si la Casbah m’était contée, conçu spécialement pour la circonstance.
Guider et accompagner des visiteurs à travers les différentes ruelles de La Casbah pour faire découvrir son génie architectural et ses monuments historiques, est un métier rentable pour beaucoup d’habitants de ce site du patrimoine qui accueille des milliers de touristes algériens et étrangers.
Les opérations de restauration, en cours sur sept projets de réhabilitation de palais, monuments et bâtisses historiques du secteur sauvegardé de la Casbah d'Alger enregistrent un taux d'avancement global de 65%, a-t-on appris auprès de la Direction des équipements publics (DEP) de la Wilaya d'Alger, en charge du dossier Casbah.
Des experts de l’Unesco, réunis en 2018 lors d’une rencontre internationale sur la conservation et la revitalisation de La Casbah d’Alger, ont préconisé la création d’une agence unique chargée de la gestion du dossier de La Casbah d’Alger en vue d’améliorer ses performances à travers une vision basée sur le développement durable.
Aucune prise en charge réelle et sérieuse n’a été mise sur pied pour sauver ce qui reste de La Casbah qui est devenue au fil des ans l’ombre d’elle même.