Les commerçants qui exercent au niveau du marché couvert de la rue Bouzrina, dans la commune de La Casbah, réclament, depuis des mois, une solution de rechange à la décision du président d’APC de fermer le marché.
D’après le représentant de ces commerçants, il est question dans le cadre de cette démarche, qui ne tient nullement compte du devenir de ces commerçants réguliers, d’une disposition qui passe outre les mesures les plus élémentaires devant préserver le gagne-pain de 92 familles. «La décision de fermer le marché a été motivé par des travaux qui doivent s’effectuer dans un délai de 22 mois.
Dans ce laps de temps qui est relativement long, aucune solution de rechange ne nous a été proposée. Chose qui est inadmissible, eu égard au nombre important de commerçants qui exercent dans cette structure et dont la subsistance en dépend entièrement», indique Laimeche Salah, représentant des commerçants frondeurs.
Signalons qu’après de multiples tractations avec les responsables de l’APC, la durée des travaux a été réduite à 10 mois. «Même dix mois c’est trop pour nous. Les responsables de l’APC doivent nous proposé une solution, d’autant plus que les endroits qui conviennent pour une telle activité ne manque pas», assure-t-il.
Il s’agit, d’après M. Laimeche, de la possibilité d’installer des chapiteaux ou même de délocaliser temporairement les étals au niveau du marché Amar El Kama.
Entre temps, les commerçants du marché Bouzrina ont reçu des mises en demeure les enjoignant de quitter illico presto le marché. En guise de réponse à cette décision qu’ils qualifient «d’injuste», ils viennent d’intenter un procès au maire.
«Nous avons toute la latitude pour ester les responsables de l’APC en justice, car il y va de notre avenir et celui de nos familles», conclut-il.