Pour être rentabilisé, le considérable parc de moissonneuses- batteuses de la wilaya, soit 632 unités, devra presqu’en totalité se redéployer en d’autres régions, le temps de la campagne de moissons battages qui, à Témouchent, a été lancée lundi. En effet, en raison de l’extrême sécheresse qui y a sévi, la céréaliculture a subi un catastrophique sinistre de l’ordre de 85% sur les 69 697 ha emblavés.
La Journée nationale de l’artiste a été célébrée de façon originale, cette année à Aïn Témouchent, en ce sens qu’il s’était agi d’une «lemma» (retrouvailles) à l’occasion de laquelle des artistes de différents bords et disciplines se sont retrouvés dans une ambiance chaleureuse et fraternelle.
De la sorte, il est prôné l’abandon de la généralisation, jugée irréfléchie, de la céréaliculture pluviale, celle-ci étant définie comme une agriculture dont les résultats de production sont en fonction directe de la quantité des pluies annuelles, contrairement à la céréaliculture en irriguée, cette dernière étant aussi inenvisageable dans le Témouchentois pour la même raison, sachant l’insuffisance des précipitations qui ne permettent pas la constitution de ressources hydriques souterraines exploitables pour l’agriculture.
Les services de la Gendarmerie nationale à Aïn Témouchent ont réussi, dans des opérations distinctes, à mettre un terme à l’activité de plusieurs réseaux criminels spécialisés dans l’organisation de traversées clandestines par mer, depuis les côtes de la wilaya, avec l’arrestation de 39 individus, a-t-on appris, hier, de ce corps de sécurité.
l Jeudi dernier, la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, a rendu visite à la wilaya de Témouchent.
Classé en 2016 au patrimoine national, le mausolée royal dit de Syphax va bénéficier en urgence d’une opération de sauvetage en attendant l’adoption d’un plan de protection et de mise en valeur (PPMVSA), un projet qui va incessamment être discuté et adopté par l’APW.
Si en janvier, il a été comptabilisé 22,9 mm de précipitations, et d’inespérés 65,1 en février, puis un maigre 1,4 depuis début mars, «on ne désespère pas que d’ici la fin du mois, la situation s’améliore», assure le secrétaire général de la Chambre de l’agriculture.
Les deux zones industrielles (ZI) de la wilaya, celle du chef lieu (129 ha) et celle de Tamzoura (205ha), constituent les deux faces d’une situation contrastée du foncier industriel. Quant aux treize zones d’activités (ZA), pour un total de 92 ha, la leur n’est guère reluisante, à l’instar de celle la Z.I. de Témouchent, comme en a fait étalage un rapport de l’APW. En fait, cette situation est indéniablement imputable à l’époque de l’économie administrée, d’une part, et, d’autre part, aux errements d’une libéralisation qui a suivi sans cap structurant.
Le tri sélectif des déchets ménagers est enfin entré dans les mœurs à Témouchent après près de deux décennies suite à l’établissement, en 2005, d’un schéma directeur de leur ramassage pour la wilaya.
Témouchent, une wilaya classée région semi-aride, est en passe d’être déclarée aride, en raison de choix politico-idéologiques et non pas économiques, a-t-il été rappelé, la céréaliculture, spéculation gloutonne en pluviosité, ayant couvert l’essentiel des surfaces agricoles par la suppression de la viticulture plus adaptée tant au plan pédologique que climatique à la région, ce qui a fait disparaître l’humide microclimat qui régnait localement.
La rencontre qui a regroupé l’APW et la société civile en fin de semaine écoulée a constitué une première en ce sens que ce type de rencontre avec le mouvement associatif s’effectuait jusque-là à l’initiative du chef de l’exécutif de wilaya ou de ses directeurs, ces deux instances disposant du pouvoir de décision en matière de développement local, l’objet de l’ordre du jour de la rencontre.
Si en 2022, la lutte contre le commerce illicite des stupéfiants en milieu urbain s’est conclue par 255 affaires, ce nombre s’est démultiplié en 2023 pour atteindre celui 774 affaires.
Menée tambour battant, censurant les soporifiques assertions qui meublent par l’autosatisfaction les rapports présentés, l’évaluation de la campagne labours-semailles a tranché cette année dans sa démarche. C’est qu’elle s’inscrivait dans le cadre des nouvelles prérogatives des walis.
La wilaya de Aïn Témouchent s’apprête à dépasser la gestion de la saison estivale dont l’objectif se limite à contribuer au maintien de la paix sociale dans le pays. Ainsi, sur une zone de ses 120 km de littoral, celle de Rachgoun, elle vient d’initier une démarche pilote complémentairement à la mise en place récemment d’un EPIC pour assurer la préservation et la valorisation de Layella, l’île qui lui fait face.
Dans le détail, la régression des revenus se situe concomitamment à la baisse progressive du revenu de la Taxe sur l’activité professionnelle (TAP), une taxe supprimée dans la loi des finances 2024 afin, est-il escompté d’encourager l’investissement dans le pays.
Le dragage du port de Béni Saf, entamé en septembre dernier, doit théoriquement s’achever en fin d’année, après l’extraction d’un volume de 270 000 m3 de sable. Interrogé, le directeur des travaux publics indique que les travaux ont actuellement atteint 70% de taux de réalisation alors que de nouvelles projections ont été arrêtées afin de pousser l’extraction du sable jusqu’à 310 000 m3.
La question de l’ajustement de la formation professionnelle aux besoins exprimés en matière d’emplois par les unités économiques implantées localement, la formation par apprentissage en entreprise et l’employabilité des diplômés des centres et instituts de la formation professionnelle, ont fait l’objet d’une rencontre entre les différents partenaires concernés, à l’effet de lever les contraintes qu’elles rencontrent : exécutif de wilaya, élus, secteur de la formation et entreprises.
l C’est une première nationale par laquelle se distingue la wilaya de Témouchent en créant un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) pour assurer la préservation d’une zone protégée, en l’occurrence l’ile de Rachgoun, qui présente un triple intérêt écologique, historique et économique.
Un bilan de la rentrée scolaire révèle que le secteur de l’éducation s’est renforcé avec la réception de 10 groupements scolaires et de six cantines scolaires, dont quatre entrées en exploitation et deux seront réceptionnées au cours de l’année scolaire.
2,100 kg de kif traité ont été saisis ainsi que l’arrestation d’un individu effectué par la brigade de lutte contre le commerce illicite des stupéfiants ainsi qu’un montant de 958 000 DA résultant de son activité criminelle.