Vaste continent avec ses immenses richesses et une population dépassant 1,3 milliard d’âmes, l’Afrique fait face à d’énormes défis pour subvenir aux besoins de ses habitants.
Avec moins de 1% des plus de 2200 milliards de dollars émis en 2022, les gouvernements, entreprises, les banques ou les collectivités, toujours aussi sceptiques lorsqu’il s’agit de financements de projets climatiques et environnementaux, hésitent encore à s’engager activement sur le marché des obligations vertes.
Rencontré à la 28e Conférence des parties sur les changements climatiques (COP-28), qui a bouclé hier sa cinquième journée, Jean-Paul Adam, directeur de la politique du plaidoyer au conseiller spécial de l’Afrique à l’ONU, reconnaît, dans cet entretien, les particularités de la situation dans la région du Maghreb qui subit durement les conséquences du réchauffement climatique mais regrette de ne pouvoir mettre en place un mécanisme d’aide spécifique. Il souhaite que ces pays puissent bénéficier du fonds des «pertes et dommages», mis en œuvre lors de cette conférence.
Les pays africains subissent le désastre du changement climatique et la pollution mondiale sans qu’ils soient en contrepartie accompagnés pour développer leurs mesures d’adaptation et assurer un avenir stable. L’avenir risque d’être compromis.
En marge du Salon Siagro organisé du 30 novembre au 2 décembre 2023, et dans le cadre de Sipsa Afrika food Dakar, un panel d’experts algériens est intervenu pour animer des communications liées au secteur agricole sur fond de souveraineté alimentaire dans le continent africain.
En marge de l’événement Afrika Food Dakar (30 nov- 2 décembre), organisé par le Siagro et auquel l’Algérie est invitée, à travers Sipsa Afrika food, nous avons rencontré le vice-président du GRFI (Groupe de réflexion de Filaha Innove) et agroéconomiste, M. Brahim Zitouni, qui a bien daigné répondre à nos questions autour des débats liés à la souveraineté alimentaire et un fort partenariat sous-régional.
La 28e Conférence des parties de l’ONU (COP28) s’ouvrira à Dubaï, ce jeudi 30 novembre, mettant en lumière l’urgence croissante du dérèglement climatique, en particulier en Afrique. Les pays africains, premières victimes des conséquences dévastatrices du réchauffement climatique, devront y participer avec un objectif clair : mettre en place des mesures concrètes pour une transition climatique équitable et durable.
Le groupe Oxford Business (OBG), en partenariat avec l’Association mondiale des organismes de promotion de l’investissement (Waipa), vient de publier un rapport-focus sur le rôle des zones économiques spéciales (ZES) dans une perspective d’intégration régionale, à travers la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf).
25 opérateurs algériens déclineront, l’espace de trois jours (30 novembre-2 décembre 2023) leur savoir-faire dans le Salon Afrika food Dakar avec, à la clé, des accords de partenariat avec des sociétés sénégalaises dans des domaines très variés liés au monde agricole.
Face à la forte concurrence de la Chine qui s’impose comme le premier partenaire économique de l'Afrique depuis une décennie, les Etats-Unis veulent augmenter leurs investissements sur le continent africain.
Le président du Ghana, Nana Akufo-Addo, a appelé, cette semaine, ses homologues africains à faire front commun dans le but d'obtenir réparation pour l'esclavage transatlantique et les dommages causés durant l'ère coloniale.
Aux dernières statistiques de l’Association internationale du transport aérien (IATA), lorsque la proportion mondiale d’accidents avec perte de cellule est d’un pour 5 millions de vols, en Afrique, cette proportion est d’un accident pour 270 000 vols.
Corruption, Flux financiers illicites (FFI) et évasion fiscale, trois virus devenus, depuis ces dernières années, dangereusement endémiques en Afrique, requièrent une mobilisation collective et des efforts plus concrets pour trouver les meilleurs antidotes à même de les neutraliser.
Des chercheurs et experts algériens et étrangers ont souligné dimanche à Alger l’importance de l’éducation aux médias en Afrique dans le but de permettre aux gens de penser de manière critique et de reconnaître les fake news, dans un contexte géopolitique complexe où les menaces et discours de haine se multiplient.
Les start-up sauveront-elles l’Afrique ? Des faiblesses économiques structurelles subsistent certes sur ce continent émergent, mais sa jeunesse est bouillonnante d'idées qui façonnent une économie de plus en plus basée sur les nouvelles technologies.
Unilever est un groupe multinational qui opère dans le secteur des biens de consommation courante, notamment les cosmétiques, les produits d’entretien et l’agroalimentaire. Il a affiché ses ambitions de renforcer sa présence sur le marché algérien, en lançant de nouvelles marques, en augmentant sa capacité de production et en créant des emplois.
Ce sommet s’est tenu à deux mois de la COP 28, et cette déclaration devrait servir de base à la position commune de l’Afrique dans le processus mondial sur le changement climatique jusqu’à la COP 28 et au-delà.
Selon la FAO, les pertes annuelles dans la catégorie des céréales se sont chiffrées à 69 millions de tonnes en moyenne au cours des 30 dernières années. Viennent ensuite les pertes dans la catégorie des fruits et légumes et dans celle des plantes sucrières, qui se sont élevées en moyenne pour chacune d’elles à près de 40 millions de tonnes par an.
A l’occasion de la tenue de la 26e édition du Salon international du livre d’Alger (SILA), prévu du 25 octobre au 4 novembre prochain, au Palais des expositions (SAFEX), le commissaire du Salon, Mohamed Iguerb, a animé, hier, au Palais de la culture Moufdi Zakaria à Alger, aux côtés de certains de ses collaborateurs, une conférence de presse, pour présenter les grandes lignes du plus grand Salon du livre arabe et africain.
L’Algérie est disposée à partager son expérience avec les partenaires africains et à tirer profit de leurs expériences dans le domaine de l'habitat, a annoncé, hier à Alger, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Mohamed Tarek Belaribi.