L’Algérie, qui a placé les régions arabe et africaine au centre de ses priorités, a consacré sa présidence du Conseil de sécurité des Nations unies, durant le mois de janvier, à défendre les causes justes, à relever les défis qui menacent la paix et la sécurité dans le monde, et à faire entendre la voix de l’Afrique.
Le Sommet des chefs d’Etat africains sur l’énergie, Mission 300, qui s’est tenu pendant deux jours à Dar Essalam en Tanzanie, s’est clôturé hier avec l’adoption d’une déclaration d’engagement visant à «mener des réformes et des actions concrètes pour élargir l’accès à une électricité fiable, abordable, durable stimulant la croissance économique, améliorant la qualité de vie et encourageant la création d’emplois sur tout le continent».
L’Afrique s’est distinguée en enregistrant ce montant grâce, notamment, à un mégaprojet dans le secteur du tourisme en Egypte.
Le dénouement du rapt d’un ressortissant espagnol, au sud du pays, intervient après une série d’autres rapts qui ont eu lieu au Niger et à sa frontière avec le Burkina Faso, et dont les victimes ne sont toujours pas libérées. Ces actes ont pour points communs le mode d’emploi, les mêmes moyens et le même profil des auteurs, pour qui les enlèvements de ressortissants étrangers ou influents constituent une prestation de service à Al Qaïda et à l’Etat islamique du Sahel, dans une région où les deux organisations terroristes ont étendu leurs tentacules meurtriers aux pays côtiers d’Afrique de l’Ouest, avec une augmentation des attaques violentes de plus de 250% durant ces deux dernières années.
L’Algérie poursuit sa stratégie visant à réactiver ses réseaux africains. Des ministres et des responsables de la diplomatie sillonnent, chaque semaine, le continent noir à la rencontre des présidents et d’autres responsables, à l’effet de renouer le contact en vue de relancer la coopération abandonnée, parfois, pendant plusieurs décennies.
Selon les estimations de l’Energy Research Unit, la production algérienne de pétrole devrait se maintenir à 908.000 barils par jour jusqu’à la fin 2025 en raison d’un assouplissement progressif des réductions de l’OPEP+ jusqu’à la fin de l’année.
Le Centre africain de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) a mis en garde contre une recrudescence préoccupante des urgences sanitaires sur le continent, marquée par plus de 200 épidémies signalées en 2024.
S’agissant de l’Afrique de l’Est, si la transformation numérique des secteurs de la finance, de la santé, de l’agriculture et du transport a contribué à l’accroissement de la productivité, celle-ci demeure inégalement répartie ; l’offre de compétences numériques à vocation intermédiaire et avancée allant de pair avec une forte concentration sectorielle.
Résumé. La loi sur la croissance et les opportunités en Afrique (AGOA), dont la mise en œuvre remonte à 2000, a été déterminante pour favoriser le développement des relations commerciales entre les Etats-Unis, qui détiennent 24% du PIB mondial pour 4% de la population mondiale et l’Afrique subsaharienne en leur permettant d’accéder à plus de 1800 produits en vue de créer des emplois et améliorer les réformes économiques.
Une enquête d’opinion réalisée par l’ONG Tournons la page (TLP), en collaboration avec le Centre de recherches internationales de Sciences Po (CERI Sciences Po, Paris), dans six pays africains livre des enseignements édifiants sur les raisons du «rejet de la France en Afrique».
Une enquête, menée par le mouvement Tournons la page et le CERI de Sciences Po., dévoile un rejet massif de la politique française en Afrique. Réalisée auprès de militants du Bénin, du Cameroun, de Côte d’Ivoire, du Gabon, du Niger et du Tchad, elle met en lumière une volonté d’émancipation et une rupture jugée irréversible avec l’influence française.
Au terme des travaux du sommet extraordinaire de l’Union africaine (UA) sur le Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine (PDDAA) post-Malabo clôturés, samedi à Kampala (Ouganda), les participants ont adopté la Déclaration de Kampala pour le renforcement de la réforme globale des systèmes agroalimentaires pour la période 2026-2035.
La capitale tanzanienne Dar Essalem abritera les 27 et 28 janvier le Sommet africain de l’énergie. Cette rencontre réunira des chefs d’Etat et de gouvernement africains, des dirigeants du secteur privé, des partenaires au développement et des donateurs, des experts, des organisations de la société civile et des acteurs du monde universitaire.
Entre 2022 et 2023, quatre anciennes colonies françaises, le Niger, le Mali, la Centrafrique et le Burkina Faso, ont enjoint Paris de retirer son armée de leurs territoires. Le mois dernier, à quelques heures d’intervalle, le Sénégal et le Tchad ont à leur tour annoncé le départ des militaires français de leur sol.
Les visites du ministre des AE s’inscrivent «dans le cadre des traditions de concertation et de coordination» entre l’Algérie et les pays du continent.
Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a salué hier «l’amitié ancienne» entre l’Afrique et son pays, qu’il a qualifié de «partenaire le plus fiable» du continent, lors d’une brève visite en Namibie, première étape d’une tournée africaine, rapporte l’AFP.
Le cinéma Afrique situé boulevard Abane Ramdane, au centre de la ville de Larbaâ Nath Irathen, à côté de l’ex-hôtel Irathen, est dans un état déplorable. L’édifice est un patrimoine communal que la politique des concessions a heureusement raté, ce qui a permis à la mairie de reprendre l’infrastructure et de la remettre à sa vocation.
C’est en quelque sorte un appel à l’action et à une mobilisation plus audacieuses pour affirmer leur place dans le nouvel ordre financier mondial et s’épanouir loin du tutorat persistant des grandes places internationales que l’équipe d’experts internationaux, incluant Momentus Global (anciennement International Financial Consulting), Samawati Capital Partners et Stafford Law, a adressé aux juridictions africaines dans une nouvelle étude, rapporte une agence suisso-africaine spécialisée dans la gestion publique et l’économie africaine.
L’organisation panafricaine des agriculteurs Pan African Farmers’ Organization (PAFO) et la Banque africaine de développement (BAD) renforcent leur collaboration pour améliorer le soutien aux petits exploitants agricoles en Afrique. C’est ce qu’indique un communiqué de la BAD. L’objectif étant de faire progresser la mise en œuvre du protocole d’accord signé en octobre 2023.
Pour Ahmed Attaf, la marginalisation du continent africain ne concerne pas que les Africains eux-mêmes et l’«Oran Process» œuvre à contribuer à réparer l’injustice historique imposée au Continent afin de lui permettre de porter haut et fort sa voix à l’international.