Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) redoute les conséquences du «marasme» du pays. Le «marasme qui caractérise l’économie depuis de nombreuses années est maintenant alimenté par une inflation galopante qui touche à la fois les ménages et les entreprises par les prix des intrants industriels et agricoles qui ont pris l’ascenseur. Les annonces de rattrapage par l’intermédiaire de la révision des taux de l’IRG et du point indiciaire se sont avérées des tromperies.
Le ministère des Transports a procédé à la mise en place d’une cellule de veille chargée du suivi des préoccupations des citoyens relatives au voyage de et vers l’Algérie. Cette action vise en réalité l’amélioration du service public et une meilleure prise en charge des difficultés relatives à l’acquisition des billets d’avion et du suivi des préoccupations des citoyens relatives au voyage à destination et en provenance d’Algérie.
Si elle a été accueillie avec un retentissant ouf de soulagement dans le milieu des professionnels du voyage, algériens et tunisiens, la réouverture, depuis vendredi 15 juillet, des frontières terrestres entre l’Algérie et la Tunisie, en application de la décision commune du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et de son homologue tunisien, Kaïs Saïed, est, pour leurs «collègues» voyagistes clandestins, la pire nouvelle de l’été. En ce début de reprise du trafic terrestre, après deux longues années de fermeture due à la pandémie de Covid-19, vers et en provenance du voisin de l’Est, c’est toute la chaîne touristique souterraine qui est grandement affectée.
Les éléments du Groupement des garde-côtes de Annaba ont intercepté, dans la nuit de mercredi à jeudi, deux embarcations artisanales à bord desquelles ont pris place 36 jeunes candidats à l’émigration clandestine, dont des mineurs. Agés de 16 à 30 ans, ces jeunes infortunés naviguaient à six miles nautiques au nord de Ras El Hamra, lorsque les deux embarcations ont été repérées vers 3h par les forces navales. Ils ont été poursuivis, arraisonnés et reconduits vers 5h30 au port militaire de Annaba, brisant ainsi tous leurs rêves de rejoindre les côtes de la rive européenne, notamment l’île de la Sardaigne (Italie). Ils sont venus de Annaba, Skikda et Guelma avec la ferme intention de quitter l’Algérie et rejoindre, tant bien que mal, les centaines de jeunes déjà établis sous des cieux «plus cléments».
Près de 59% : tel est donc le taux de réussite officiel au bac pour cette année 2022 au niveau national. Par spécialité, ce sont les lauréats de la filière mathématiques qui arrivent en tête avec 78,78% de réussite d’après les résultats communiqués ce samedi par le ministre de l’Education nationale, Abdelhakim Belabed. A noter que la filière mathématiques comprend : génie civil (65,43% de réussite au baccalauréat), génie électrique (65,15%), génie des procédés (64,92%) et génie mécanique (56,87% de réussite). Pour les autres filières, les langues étrangères arrivent en seconde position derrière les maths avec 64%, suivies des sciences expérimentales (59,32%), lettres et philosophie (54,80%) et enfin gestion et économie (52,92%).
Quelques heures seulement après la publication des résultats, les nouveaux bacheliers sont déjà appelés à entreprendre les démarches administratives et pédagogiques nécessaires à leur inscription universitaire. Pour ce faire, il faudra au préalable se renseigner sur les formations disponibles, voire souhaitées, d’où les journées portes ouvertes organisées depuis hier, et ce, pendant trois jours par l’ensemble des établissements du supérieur.
Si la filière des mathématiques occupe cette année la première place au classement national du baccalauréat, avec un taux de 78,78%, celle des lettres et philosophie vient, malheureusement, en queue de peloton avec 54,80%. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que cette filière est mal classée.
Alors que l’on s’attendait à la fin de la liquidation d’El Khalifa Bank, la récupération de toutes les créances pendantes et la clôture de ce dossier qui va boucler 20 ans d’existence, on apprend la mise de fin de mandat de Moncef Badsi, et la nomination par la commission bancaire, le 1er juillet, d’un nouveau liquidateur, Zoheir Benhabiles, pour un court mandat, qui expirera le 31 décembre 2022. L’information a été rendue publique, samedi dernier, par les services de la liquidation, à travers un communiqué laconique qui ne comporte aucune précision quant au devenir des volumes colossaux tant de la dette que des créances qui restent à recouvrir.
Monsieur le Président, C’est du haut de mes 80 ans que je me permets de vous lancer cet appel du cœur et de la raison. Monsieur le wali de la wilaya de Constantine vient d’agresser violemment plus de 2000 ans d’histoire en ordonnant des travaux dits d’utilité publique à l’intérieur même d’un site protégé où se trouve l’unique monument intra-muros que sont les Arcades romaines (aqueduc). Classées patrimoine au début du XXe siècle et confirmées par les lois et réglementations l’Algérie indépendante. Les conséquences de ces travaux sur ce site seront d’une extrême gravité dans l’avenir.
Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural a annoncé, hier dans un communiqué, «l’état d’alerte maximale» pour la lutte contre les incendies de forêt en raison de la hausse des températures à des niveaux élevés. «Compte tenu des conditions climatiques marquées par la hausse des températures, favorisant, ainsi, les départs de feux, le ministère de l’Agriculture et du Développement rural annonce l’état d’alerte maximale et la mobilisation de tous ses fonctionnaires relevant des corps de la direction des forêts, et ce, dans le cadre de l’activation permanente et continue du plan national de prévention et de lutte contre les incendies de forêt», précise le communiqué.
Les moyens de paiement électronique sont non seulement une option stratégique du gouvernement mais également représentent un des axes majeurs de développement de nombreuses banques algériennes. Dans ce contexte, la banque Al Baraka d’Algérie a ouvert ses services électroniques bancaires au plus grand nombre de sa clientèle, représentée par les segments des particuliers, des professionnels et des entreprises.
Le procès du directeur général des Laboratoires Merinal, Nabil Mellah – en détention provisoire depuis plus d’une année –, a été reporté au 24 juillet courant. L’homme d’affaires a été placé en détention provisoire, dimanche 9 mai 2021, par le juge d’instruction près le tribunal de Sidi M’hamed, suite à une plainte du ministère de l’Industrie pharmaceutique pour «pratique commerciale illicite». Il est accusé de «blanchiment d’argent» et d'«infraction sur les mouvements de capitaux».
Le développement n’est pas une question d’argent. C’est avant tout une question d’hommes, de bons gestionnaires.
Pour la troisième année consécutive, la moyenne de réussite au baccalauréat a été revue à la baisse. Argumentée par l’impact de la pandémie sur la scolarité des élèves, cette décision plonge les nouveaux bacheliers et leurs parents dans un tunnel sans fin à la recherche de la bonne spécialité universitaire.
Les études en cycle de master seront ouvertes à compter de la prochaine année universitaire à l’Institut des sciences et des techniques d’application (ISTA) de l’université Oran 1, a-t-on appris, hier, du directeur de l’institut, le Dr Ghamnia Mustapha.
C’est la délivrance pour plus de 700 000 candidats au baccalauréat session juin 2022. Les résultats ont été enfin dévoilés, hier, en fin d’après-midi, avec un taux de réussite national de 58,75% et un passage à l’université avec 9,5/20 de moyenne. Malgré cela, il est plus bas que celui de l’année précédente, où le taux de réussite était de 61%.
Il est vrai que l’année scolaire était difficile. Elle a été perturbée à plusieurs reprises, notamment par les différentes vagues de la Covid-19. La rentrée a été retardée d’un mois, en plus des vacances avancées et prolongées et le confinement des classes, puis la maladie qui a touché et les élèves et le corps pédagogique et administratif. Il est vrai aussi que ces candidats ont assisté aux trois années de la pandémie avec une première année secondaire où ils n’ont étudié pratiquement que deux trimestres et une 2e année secondaire avec deux trimestres très perturbés. Toutefois, tout cela n’est pas une excuse pour une diminution de la moyenne.
Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a ordonné, dans une note adressée aux walis, de geler ou d’annuler tout projet de construction de sièges administratifs pour les Etablissements publics de santé de proximité (EPSP). Des établissements créés par le décret exécutif n°07-14 en 2007. Le motif serait la mise en place prochainement de la nouvelle carte sanitaire conformément à la loi sur la santé de 2018 qui a abrogé celle en vigueur.
La pénétrante Khenchela-autoroute Est-Ouest ne passera pas par le mausolée de Medghacen. La nouvelle est tombée à la veille de l’Aïd El Adha comme un cadeau pour les défenseurs du patrimoine et l’opinion publique soucieuse de l’intégrité de ce joyau de notre histoire, situé à 30 km au nord de la ville de Batna et datant du IIIe siècle avant notre ère.
Mahfoud Ferroukhi est docteur en archéologie et histoire de l’art. Chercheur et consultant, il cumule une longue expérience dans les fouilles archéologiques et la protection des monuments, dans plusieurs pays. Actuellement, il préside le Comité scientifique et technique du PRETI (Programme d’études, de recherches et travaux du mausolée Imadghassen), il est chercheur-consultant.