La Fédération algérienne de football (FAF) a interdit aux journalistes du site électronique Foot 2022 de couvrir la conférence du sélectionneur national tenue dimanche dernier. C’est une grave entrave à l’exercice du droit d’informer consacré par la Constitution.
Sale temps pour la fédération. Ce qui est communément appelé «l’affaire Hamoum-Bichari» va lui pourrir l’existence et renvoyer d’elle l’image d’une association en état de délabrement avancé dans ce qui est son talon d’Achille depuis longtemps, à savoir les textes et la réglementation qu’elle maîtrise peu, pour ne pas dire du tout.
La période de dépôt des candidatures pour le poste de directeur technique national (DTN) a pris fin hier. La fédération devrait communiquer la liste des postulants pour cette fonction ainsi que la date de la nomination de l’heureux élu.
Ce qui est qualifié communément d’affaire Hamoum-Bichari ne va pas rester sans suite. Après sa médiatisation sur les médias et les réseaux sociaux, les concernés vont devoir s’expliquer devant la justice et les instances de la Fédération.
Ce qui arrive à la Ligue de Bouira est la parfaite illustration de l’OPA sur les ligues planifiée et orchestrée par des officiels de la Fédération en toute impunité. La Ligue de Bouira fait partie de celles qui ont été inscrites dans l’agenda des fossoyeurs du football. Ils agissent à découvert et en toute impunité, comme s’il n’existait ni Etat ni loi. Ils pratiquent leurs lois qui s’inscrivent hors cadre de celles de l’Etat algérien.
L’assemblée générale élective de la ligue de Bouira n’a pas eu lieu. Le représentant de la FAF, délégué sur place pour superviser l’AGE, Mohamed Guernouz, le président de la ligue régionale de Blida, a décidé du report de l’assemblée générale suite aux débats houleux qui se sont produits dans la salle entre les partisans et adversaires du déroulement de l’AGE.
La Ligue de wilaya de football de Bouira (LWFB) tient une assemblée générale élective, ce jour. Cette réunion est entachée d’irrégularités de bout en bout.
Le président de la Fédération algérienne de football (FAF) et son homologue de la Fédération sud-africaine de football (SAFA) ont signé jeudi un protocole d’accord qui englobe plusieurs axes. Les deux présidents, Charaf-Eddine Amara pour la FAF et Danny Jordaan, pour la SAFA, ont paraphé le document en présence d’officiels de la FAF.
La semaine a été marquée par une effervescence autour de la question des salaires des joueurs et accessoirement des entraîneurs. L’affaire a connu une forte poussée de fièvre lorsque la direction de l’ES Sétif a publié les montants (salaires et primes) versés au joueur Akram Djahnit, le capitaine de l’équipe.
A la lecture de la composition des commissions mises sur pied par la Fédération pour encadrer le championnat d’Afrique des nations (CHAN), réservé aux joueurs locaux, une anomalie saute aux yeux.
L’affaire Issam Abdelfattah, ancien arbitre international égyptien, président de la commission d’arbitrage de la zone UNAF (Afrique du nord) et membre très influent au niveau de la commission des arbitres à la Confédération africaine de football (CAF), risque de faire beaucoup de dégâts du côté du Nil et en Algérie aussi.
Le président de la Fédération sud-africaine de football (SAFA), le docteur Danny Jordaan, est dans nos murs, depuis hier. Le dirigeant au long cours de la SAFA s’est déplacé à Alger pour assister au match Algérie-Afrique du Sud (dames), comptant pour les éliminatoires de la CAN.
La crise financière qui frappe de plein fouet les clubs professionnels s’est invitée dans le débat footballistique à l’occasion des matchs de Coupes d’Afrique des clubs et des annonces d’aides financières consenties à des clubs au bord de l’asphyxie financière.
L’arbitrage égyptien est ébranlé par des déclarations incendiaires d’un membre du corps arbitral local. Ce dernier a ouvertement accusé le responsable de l’arbitrage au niveau de la zone Afrique du nord (UNAF), l’Egyptien son compatriote l’ancien arbitre international Abdelfattah à qui il a demandé de «quitter l’arbitrage définitivement» pour des faits graves.
L’équipe nationale féminine s’est inclinée (0-2), contre l’Afrique du Sud vendredi à Johannesburg en match aller des éliminatoires de la CAN.
Sadek Amrous, ancien joueur et ensuite dirigeant (président) de la JS Bordj Menaïel et du MC Alger, est malade. Le week-end dernier, il a été évacué à l’hôpital de Tizi Ouzou pour des soucis de santé.
Le (mauvais) feuilleton de la Ligue de wilaya de football de Bouira (LFWB) se poursuit sous l’œil bienveillant de la fédération et du coordinateur des ligues, Amar Bahloul, qui laisse la situation pourrir. Les responsables de la ligue semblent inscrire leur action dans le non-respect des statuts et règlements.
Les membres du Bureau fédéral sont de nouveau partis pour un conflit (d’intérêts) que le président Charaf Eddine Amara devra rapidement circonscrire pour qu’il ne mette pas le feu aux poudres. Il s’agit, comme toujours, d’un sordide conflit d’intérêts entre certains membres du Bureau fédéral.
La Fédération algérienne de football (FAF), l’actuelle et ses devancières, utilise la carte des experts pour perpétuer la présence de ses hommes dans tous les rouages du football. Elle le fait au mépris des lois, statuts et directives qui régulent l’activité footballistique.
Le nouveau manager, ou coordinateur général, de l’équipe nationale, Djahid Zefzef, se trouve au Cameroun depuis dimanche pour préparer le séjour de l’équipe nationale sur place en prévision du match Cameroun-Algérie comptant pour le dernier tour éliminatoire de la Coupe du monde de la FIFA Qatar 2022.