Le football algérien reconquerra-t-il un jour sa place perdue au sein du comité exécutif (Comex) de la Confédération africaine de football (CAF) ? Peut-être, mais pas de sitôt. Pour l’instant, les signaux ne sont pas bons. Pis encore, il n’y a rien à l’horizon 2023, année où le Libyen Chelmani remettra en jeu son poste au sein du Comex comme représentant de la zone UNAF (Maghreb).
Les nouveaux statuts de la Fédération algérienne de football (FAF) tardent à être validés. Pourtant, tout semblait être en ordre le 29 juin 2021 lorsque la FAF a annoncé sur son site officiel que «les nouveaux statuts de la FAF sont prêts. La FAF et la FIFA les ont finalisés».
La situation du bureau fédéral induite par la démission de deux membres, Rachid Gasmi et Larbi Oumamar, place l’organe dans une situation inconfortable.
L’équipe égyptienne du Ahly du Caire sera dans nos murs aujourd’hui en prévision du match retour de la demi-finale de la Ligue des champions contre l’ES Sétif (samedi prochain).
Le Bureau fédéral élu sous la bannière du président de liste, Charaf Eddine Amara, le 15 avril 2021, a fini par imploser, une année, presque jour pour jour, après son élection. Hier, il a enregistré la 6e démission du contingent formé de 12 membres, sans le président.
Des cercles et voix se prévalant d’une proximité avec des centres de décisions au sein de la Fédération algérienne de football (FAF) s’agitent en coulisses et propagent des fake-news au sujet des actions que mène la FAF en direction de l’instance faitière du football mondial (FIFA) en ce qui concerne le dossier de réclamations envoyé à Zurich.
La réponse de la FIFA à la requête de la FAF contre l’arbitrage du gambien Bakary Gassama est arrivée vendredi tard dans la soirée. Sans surprise, elle a informé la FAF qu’elle ne donnera pas suite aux réserves formulées contre l’arbitre directeur de la rencontre Algérie-Cameroun (1-2) disputée le 29 mars dernier à Blida. Vendredi avant minuit, la fédération a publié une partie seulement de la correspondance que lui a adressée la FIFA.
Le feuilleton Bakary Gassama n’est pas près de s’achever. Chaque jour qui passe apporte son lot d’informations et de surprises. Un ex-arbitre algérien, requérant l’anonymat, s’interroge sur «le rôle qu’auraient pu jouer le directeur de l’arbitrage de la CAF, le Seychellois Eddy Maillet, et le Mauricien Lim Kee Chong, instructeur CAF et FIFA dans le choix et la désignation de l’arbitre gambien Bakary Gassama pour diriger le match retour Algérie-Cameroun, le 29 mars 2022».
Les membres de la Fédération algérienne de football (FAF) et plus particulièrement ceux du Bureau fédéral (BF) ont-ils, un jour, consulté les statuts de FAF ? Pas sûr.
En prévision du CHAN que l’Algérie organisera en 2023, la Fédération algérienne de football (FAF) va organiser un tournoi qui regroupera les équipes du Mali, de la RD Congo, du Sénégal et de l’Algérie en mai et juin prochain. Les matchs se dérouleront à Sig et Oran.
Ce qui devait être le dernier Bureau fédéral de l’équipe en place a obtenu un sursis.
L’ancien joueur du MC Alger, Mohamed Azzouz, est décédé jeudi à Alger à l’âge de 71 ans des suites d’une longue maladie.
Le président Charaf-Eddine Amara est revenu sur sa décision de démissionner de son poste et a fait savoir qu’il allait s’en remettre à l’Assemblée générale souveraine.
Le football algérien est dans un état de putréfaction avancé. Il ne se passe pas un jour sans mauvaise nouvelle sur sa santé déclinante.
La prestation de Bakary Gassama ne doit en aucune manière assombrir l’excellence des relations entre la FAF et la Fecafoot.
Le président de la FAF, Charaf-Eddine Amara, s’est rendu à Oran pour s’enquérir des conditions d’organisation et de préparation de la prochaine sortie des Verts à Oran dans le cadre de la préparation du premier match de la sélection pour les éliminatoires de la CAN 2023 en Côte d’Ivoire.
Dans le football, les scandales rattrapent toujours leurs auteurs. C’est le cas aujourd’hui de la Fédération algérienne de football (FAF) qui a souvent rendu des décisions non conformes à ses statuts.
Décidément, le football algérien reste rivé à ses mauvais réflexes. Le plus pernicieux et dangereux est sans conteste le non-respect des lois, statuts et règlements. Une nouvelle preuve est administrée par le grave dérapage commis conjointement par la Fédération algérienne de football (FAF) et la Ligue régionale de football de Saida (LRFS).
Jusqu’à aujourd’hui l’avenir du coach à la tête de la sélection n’est pas encore définitivement tranché. Djamel Belmadi et la fédération n’ont pas encore conclu d’accord pour la poursuite de la collaboration.
Le Bureau fédéral, version Charaf-Eddine Amara, élu le 15 avril 2021 pour un mandat de 4 ans, tiendra sa dernière réunion statutaire, la 18e, jeudi 28 avril 2022, sous la présidence du président Charaf-Eddine Amara.