L’activité commerciale a reculé au troisième trimestre 2022, a indiqué une enquête de l’Office national des statistiques (ONS).
Ce développement place la Banque centrale européenne (BCE) dans une situation «très difficile». Une hausse de son taux directeur lors de sa prochaine réunion du 8 septembre, attendue à un demi-point de pourcentage, «soutiendrait un peu» l’euro, «mais avec le risque d’aggraver la situation économique» de la zone.
En théorie, l’Algérie dispose, selon ses dires, des ressources pour les années à venir et n’aura pas de problème d’énergie jusqu’aux années 2050-2060. «Les réserves en hydrocarbures s’élèvent à 2300 milliards de mètres de gaz dans le sous-sol», selon l’ancien ministre du secteur, Abdelmadjid Attar.
Il y a un manque en marchés de proximité qui influe négativement sur les prix. Pour Akli Moussouni, expert agronome, cette situation va encore perdurer et rien ne semble l’arrêter. Selon lui, les intervenants dans ce secteur ne sont identifiés qu’à travers les aides de l’Etat mais jamais organisés en filières autour de leurs productions. Le marché national n’est pas normalisé et n’est pas planifié. Il y a absence d’un circuit de distribution qui puisse servir de plateforme de réception et de programmation annuelle des productions.
Mohand Amokrane Cherifi, expert auprès des Nations unies, fait une analyse sans complaisance de la situation économique du pays. De la dépendance économique vis-à-vis de l’étranger en passant par le nouveau code des investissements, M. Cherifi ne manque pas de tirer la sonnette d’alarme sur les périls à venir, conséquence de l’immobilisme interne et des répercussions géostratégiques du conflit en Ukraine.
«L’Allemagne est prête à accompagner l’Algérie sur le chemin des réformes. Des réformes qui nous permettront de mettre davantage en valeur le potentiel des relations économiques entre l’Allemagne et l’Algérie, pour le bien de nos deux pays, leurs entreprises et leurs peuples», a indiqué l’ambassadrice d’Allemagne en Algérie.
La marque algérienne de l’huile d’olive extra vierge Dahbia décroche une nouvelle consécration internationale. Elle est tout simplement «en or». «J’ai le plaisir et la joie de vous annoncer notre victoire au Concours international des meilleures huiles d’olive au monde, organisé à Dubaï. Votre huile d’olive Dahbia a décroché haut la main une médaille d’or au DOOC», annonce le propriétaire de la marque, Hakim Alileche, dans un message posté sur sa page Facebook le 17 mars.
Le président de la République a instruit le gouvernement d’améliorer la nouvelle mouture en enrichissant le débat par l’introduction du concept de liberté d’entreprendre, la stabilisation juridique du nouveau code des investissements pendant dix ans au moins, la réduction du champ de compétence du pouvoir discrétionnaire de l’administration en matière de traitement des dossiers d’investissement, notamment ceux basés sur l’autofinancement, et enfin le renforcement des prérogatives du guichet unique dans le traitement des dossiers d’investissement dans des délais bien déterminés.
Le chiffre d’affaires du secteur en 2020 a été de 279 milliards de dinars. En 2015, il était de 331 milliards de dinars, une décroissance de 16%. Pire, le chiffre d’affaires mensuel par abonné est passé de 637,84 DA en 2015 à 510,38 DA, une perte de 20% de chiffre d’affaires par abonné, malgré une augmentation du parc de 5%.
Akli Moussouni est directeur des programmes du cabinet de Conseil en ingénierie Expert (CIExpert). Pour cet expert agronome, autant les débats sur la baguette «du pauvre» ne font que cacher des pratiques frauduleuses à grande échelle, autant l’inflation mondiale des prix alimentaires est le nouveau le bouc émissaire du mal qui ronge l’économie nationale. Si des crises récurrentes dans certaines filières alimentaires arrivent tout de même à être surmontées, certains prédisent des lendemains sombres avec l’envolée de l’inflation mondiale, liée à la hausse de plusieurs matières premières, suite au conflit armé en Ukraine.
Ex-vice-président et membre fondateur du Conseil national économique et social d’Algérie (CNES), Mustapha Mekideche est licencié en mathématiques de l’Université d’Alger et docteur en économie de l’Université de Grenoble 2. Dans cet entretien, il dissèque la nouvelle donne économique mondiale née du conflit russo-ukrainien et ses retombées sur l’économie algérienne.
Les élections locales viennent de clore un processus électoral mené à pas de charge par les autorités sur fond de défiance populaire. Comblant ainsi le vide institutionnel né des événements déclenchés par le mouvement populaire, le hirak, un certain 22 février 2019, pour le rejet du 5e mandat de l’ex-président déchu, Abdelaziz Bouteflika, et pour la démocratie. Mais aussi paradoxal que cela puisse paraître, c’est au moment où le pays subit le plus d’attaques sur le front externe que les autorités semblent avoir choisi l’option du verrouillage au plan interne. Mohand Amokrane Cherifi est ancien ministre et expert auprès des Nations unies. Dans cet entretien, il insiste sur la nécessité de consolider le front interne face à tout ennemi potentiel, et ce, en poursuivant nécessairement, selon ses dires, la démocratisation effective de l’Etat pour assurer la confiance des citoyens à l’égard de leurs institutions.