La prochaine rentrée scolaire, dont la date n’a pas été encore fixée pour les élèves, pourrait être mouvementée.
A cet effet, le Syndicat national des superviseurs et adjoints de l’éducation (SNSAE) a indiqué, dans un communiqué, qu’il avait opté pour «le boycott des préparatifs de cette rentrée scolaire et toutes activités administratives qui n’ont aucun lien avec les missions des superviseurs et adjoints de l’éducation définies par les articles 80, 81, 84 bis 3, 84 bis 4 du décret exécutif 240-12» du 29 mai 2012 modifiant et complétant le décret exécutif n° 08-315 du 11 octobre 2008 portant statut particulier des fonctionnaires appartenant aux corps spécifiques de l’Education nationale.
L’organisation a également ajouté qu’elle va enclencher, avec cette reprise, une grève cyclique de trois jours, qui commencera le premier jour de la reprise. Il est question également d’un sit-in qui devra être organisé devant l’annexe de Ruisseau (Alger) du ministère de l’Education nationale dont la date de la tenue sera fixée ultérieurement. S’appuyant sur la résolution de son Conseil national qui s’est tenu le 24 juillet dernier, le syndicat a évoqué en premier lieu «l’absence de dialogue» avec le ministère.
Le SNSAE rappelle dans ce sens le rejet de toutes ses propositions relatives au statut du superviseur et de l’adjoint de l’éducation dans le cadre de la préparation du statut particulier. C’est d’ailleurs pour cela qu’il avait boycotté, en y annonçant même son retrait, la dernière réunion de la commission mixte chargée de l’examen du projet de statut particulier des fonctionnaires des corps spécifiques, installée au mois d’avril dernier. Le syndicat a organisé le 15 août dernier un sit-in devant l’annexe de Ruisseau.
Les revendications de l’organisation syndicale sont concentrées autour des conditions de recrutement, promotion, intégration, définition des missions ainsi que le règlement définitif du dossier des métiers en voie de disparition. Il est question aussi de trouver une solution au problème de ceux qui ont été intégrés en qualité de superviseurs dans les trois paliers de l’éducation. En dernier lieu, le SNSAE exprime son «rejet catégorique» de l’actuelle mouture du projet de statut particulier des fonctionnaires des corps spécifiques.