C’est un homme inquiet, voire désespéré, qui nous a appelés pour nous lancer un appel au secours, un cri de détresse, un SOS.
Les deux invités de l’association culturelle Tassalast, organisatrice de la rencontre, au campus Aboudaou de l’université de Béjaïa, mardi dernier, avaient pourtant deux thèmes distincts, la première proposant de parler sur la face cachée de Mouloud Mammeri, une face méconnue par beaucoup de lecteurs, atteste Tassadit Yacine.
Souk Ahras a apporté à l’occasion d’une soirée musicale animée, mercredi, à la salle Tahar Ouettar, un énième indice de bonne santé de ses artistes. La troupe de l’atelier musical qui relève de ladite salle a eu le privilège de l’ouverture du spectacle et c’est tout en joie que le public lui a présenté sa révérence.
L’homme a connu une carrière d’une extrême richesse, entre malouf et musique moderne, durant laquelle il a brillé par un talent inimitable et une classe inégalable.
Il chantait Let’s get together and be all right, «Réunissons-nous et tout ira bien»... Vendredi, le souvenir de la légende du reggae Bob Marley et de ses messages d’unité a réchauffé un Sommet des Amériques par ailleurs émaillé de fausses notes.
Lors d’une exposition à Alger en 1979, le cinéaste Jean Pierre Lledo écrira sur le livre d’or: «Continue à t’exprimer». «Ç’a été un déclic pour un débutant comme moi», reconnaitra Kamel Khalfallah durant la rencontre intime et privée, organisée, mercredi dernier, par l’association «Jijel antique» pour l’honorer à l’occasion de la célébration de la Journée nationale de l’artiste.
Dans l’entretien accordé à El Watan, Mouanis Bekari nous parle de son roman Le testament de Jugurtha, publié aux éditions Gaïa. Le récit servi par un style classique brillant est agrémenté d’une préface du poète Amin Khan, d’un préambule et de notes explicatives. L’auteur, interrogé sur les sources sur lesquelles il s’est appuyé pour écrire son roman, nous dit sans ambages : «Mon but n’est pas d’avoir raison, mais d’ouvrir un débat plutôt tombé en désuétude depuis Jean Amrouche et Mohamed Chérif Sahli. Tout se passe comme si la figure de Jugurtha avait été figée par un consensus académique qui, tout en lui reconnaissant des qualités exceptionnelles, s’accorde sur son ambition immodérée, son hubris dirait Salluste, et sur le juste châtiment qui l’a sanctionné. Or, c’est précisément parce qu’il n’y a pas de sources inédites que l’on est en droit de contester celles qui fondent la doxa sur Jugurtha»
Dans le cadre de la numérisation des activités du Théâtre régional de Constantine (TRC) Mohamed Tahar Fergani, l’administration de ce dernier vient de lancer sa nouvelle action d’archives des parcours des comédiens.
«La musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à la pensée.» Platon C’est la fulgurante ascension du parcours exceptionnel de Cheikh Amar Ezzahi, une véritable icône sublimée par la jeunesse qui vient d’être projetée en un ouvrage au titre éloquent d’expressivité de Cheikh Amar Ezzahi ou l’éclat juvénile de la chanson châabie sous la plume de l’écrivain de renom du patrimoine musical Abdelkader Bendameche.
Le jury de la sixième édition du Grand prix Assia Djebar du roman a sélectionné 13 ouvrages pour la participation à cette prestigieuse distinction, a indiqué jeudi un communiqué de l’Entreprise nationale de communication, d’édition et de publicité (ANEP), organisatrice du prix.
Il aura fallu attendre plusieurs décennies avant que le cinéma ne se penche sur le sacrifice de ces pieds-noirs, en réalité des fils de l’Algérie, qui se sont mobilisés au prix de leur vie pour la cause du peuple algérien.
La Journée nationale de l’artiste, qui coïncide avec le 8 juin de chaque année, a été marquée mercredi soir à Alger par la distinction de plus d’une trentaine d’artistes dans divers domaines, outre la remise du Prix du président de la République pour les jeunes créateurs, Ali Maachi.
Juan Antonio Bardem, le réalisateur de « Calle Mayor » et « Muerte de un ciclista », né il y a cent ans, était un pionnier de portée internationale qui a lutté contre la censure franquiste et a cru au caractère révolutionnaire du cinéma. Il était un créateur indispensable et d’une figure toujours proche des problématiques sociales. Fils des acteurs, Rafael Bardem et Matilde Muñoz Sampedro et frère de Pilar Bardem, il connut dès son plus jeune âge, les misères du métier artistique.
La ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, a annoncé lundi à Alger, la création d’un nouveau mécanisme devant soutenir la production cinématographique, rassurant les acteurs de l’industrie du cinéma que l’Etat ne renoncera jamais à l’accompagnement de leurs projets, selon un communiqué du ministère.
Cette manifestation livresque ne cesse de prendre une dimension importante compte tenu de l’engouement admirable suscité dans la région.
Avec eux, il n’y a pas de silence radio. Vous êtes aussitôt branchés «on air» du temps. Car leur son tourne et tourne bien. Tels des derviches tourneurs de bonne musique. Celle du groupe italo-palestinien Radiodervish. Ils ont célébré la paix, Gaza, Jérusalem, la fraternité, l’amour…Ils se sont produits, dimanche soir, à la salle Ibn Khaldoun, à Alger
Dans le cadre du projet des Enfants du nouveau monde, un après-midi de conférences-discussions se tiendra à Alger aux Ateliers Sauvages le samedi 11 juin 2022. Quatre figures intellectuelles, dont chacune dessine une trajectoire de pensée, de recherche et d’écriture singulière, interviendront pour proposer leur regard.
34 œuvres sur 38 candidatures en arabe, 8 sur 9 en tamazight et 38 sur 42 en français ont été retenues pour cette huitième édition dont les lauréats seront connus le 22 octobre prochain.
C’est un grand homme de culture qui a été l’hôte de la librairie du Tiers-Monde, samedi après-midi. Celui qui fait beaucoup pour le patrimoine et la mémoire musicale algérienne. Abdelkader Bendamèche, celui qu’on ne présente plus, musicologue, chanteur, parolier, journaliste, conférencier, ex-président du Conseil national de la musique et des lettres et directeur général actuel de l’ Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC), signait un nouvel ouvrage rendant hommage à un géant de la musique chaâbi, Amar Ezzahi, intitulé Amar Ezahi ou l’éclat juvénile de la chanson chaâbi paru chez les éditions ENAG.
Dans l’entretien accordé à El Watan, Achour Mihoubi, architecte au long cours, nous parle de l’ouvrage publié avec son associé Abderrahmane Mahgoun : Itinéraire d’architectes. Dans cet ouvrage, les deux auteurs présentent les travaux de leur cabinet (MMA). Mihoubi est catégorique : «La place dévolue à l’architecture est totalement désavantageuse pour l’exercice de la profession d’architecte aujourd’hui en Algérie.»