Salle Tahar Ouettar à Souk Ahras : Une soirée musicale qui laissera des échos positifs

12/06/2022 mis à jour: 03:07
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Souk Ahras a apporté à l’occasion d’une soirée musicale animée, mercredi, à la salle Tahar Ouettar, un énième indice de bonne santé de ses artistes. La troupe de l’atelier musical qui relève de ladite salle a eu le privilège de l’ouverture du spectacle et c’est tout en joie que le public lui a présenté sa révérence. 

Composée de jeunes férus du solfège et de la bonne parole, les artistes n’ont pas démérité les fortes ovations et les cris d’encouragement qui les ont ponctuées. L’école est en soi un exploit pour la direction de la culture qui avait annoncé par le biais de son premier responsable, Tahar Arris, la mise en place d’un programme d’exploitation optimale des structures existantes du secteur. «La création des écoles de musique, de troupes théâtrales et autres noyaux d’activités culturelles jouissent d’un intérêt particulier pour peu que les propositions nous parviennent», ne cessait-il de répéter. 

Une autre découverte pour ce même public : 

La troupe de la famille (ferqet el aâïla). Une interprétation innovante où trois genres musicaux s’unissent pour se compléter dans une symbiose où malouf, madih et musique moderne adaptent l’ouïe au renouveau et proposent la diversité dans le traitement du legs des grands maitres. Sadek Bouraoui l’un des membres de la troupe a expliqué ce choix à travers les propos suivants : «L’idée a germé dans les esprits d’un groupe d’amis, tous artistes, mais issus d’écoles musicales différentes. 

S’associer pour se compléter, s’unir pour mieux partager un répertoire commun, s’accommoder à la demande de nos mélomanes sont autant de principes que nous partageons dans notre association qui commence à donner les premiers échos positifs». 

La célébration de la journée nationale de l’artiste a, pour ainsi dire, donné à cette dernière un caractère festif où le protocolaire a cédé la place au convivial. Des artistes de l’envergure de Djalel Khecheb (docteur-dramaturge), Aïssa Djouamaâ (cinéaste) Rachid Dridi (chanteur chaâbi), Mohamed Hasnaoui (chanteur Aissaoua)… et bien d’autres ont été honorés par la même occasion. 

Lors de son allocution, le wali de Souk Ahras n’a pas manqué de retracer l’épopée révolutionnaire du pays et l’apport des artistes algériens dans la prise de conscience anticolonialiste, dont Ali Maâchi, tombé en martyr le 8 juin 1958. 

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