Plusieurs dirigeants de pays arabes et musulmans ont demandé hier au Conseil de sécurité des Nations unies (ONU) d’adopter «une résolution décisive et contraignante» pour mettre fin à l’agression brutale israélienne contre la Bande de Ghaza.
La mobilisation internationale en soutien au peuple palestinien, qui subit une véritable entreprise génocidaire, ne faiblit pas. Bien au contraire. De nouvelles manifestations ont eu lieu ce week-end à travers le monde pour dénoncer la poursuite des bombardements israéliens sur la Bande de Ghaza qui ont fait près de 10 000 morts et plus de 26 000 blessés.
Plus de 9500 morts dont près de 4000 enfants, 26 000 blessés dont 21 000 dans un état grave et 1,5 million de déplacés. Ce n’est ni le bilan d’un tsunami ni d’un séisme de forte magnétique mais plutôt celui de l’agression barbare des forces d’occupation israéliennes contre la Bande de Ghaza qui se poursuit depuis déjà 29 jours.
Le pilonnage de la Bande de Ghaza se poursuit, sans discontinuité, depuis 26 jours. Jouissant d’une impunité déconcertante, les forces d’occupation israéliennes enchaînent les massacres dans cette enclave palestinienne de 2,3 millions d’habitants, sans que le cessez-le-feu demandé avec insistance par les Nations unies et appuyé par de nombreux Etats ne puisse être imposé.
La population de Ghaza a vécu, hier, une nouvelle journée d’horreur, avec son lot de morts, de blessés et de destructions. Alors que la pression pour un cessez-le-feu augmente de plus en plus au niveau international, les forces d’occupation israéliennes redoublent de férocité en intensifiant leurs bombardements qui ont fait des centaines de morts et des milliers de blessés supplémentaires.
L’agression sanglante des forces d’occupation israéliennes contre la bande de Ghaza se poursuit pour le 24e jour consécutif, au mépris du droit humanitaire international et avec la bénédiction des grandes puissances.
Les raids massifs des forces d’occupation israéliennes sur la bande de Ghaza ne s’arrêtent pas. Bien au contraire. Faisant fi d’une résolution onusienne appelant à une trêve humanitaire et des nombreux appels à un cessez-le-feu immédiat, l’armée de l’occupation continue de pilonner à tout-va, 23 jours après le début de son agression contre cette enclave palestinienne de plus de 2,3 millions d’habitants. Les bombardements augmentent en intensité de jour en jour.
Le carnage continue à Ghaza. Dans la nuit de vendredi à hier, alors que les membres de l’Assemblée générale des Nations unies venaient d’adopter à la majorité une résolution en faveur d’un cessez-le-feu, les forces d’occupation israéliennes redoublent de férocité en intensifiant leurs bombardements aériens, terrestres et maritimes sur Ghaza.
Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, appelle à «une action collective» impliquant toutes les forces internationales «influentes et agissantes» pour mettre un terme au massacre des Palestiniens à Ghaza et en finir avec l’impunité dont jouit l’occupant israélien.
Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a dénoncé hier devant le Conseil de sécurité de l’ONU l’enfermement de la cause palestinienne dans «une illusion extrêmement dangereuse, celle de la quête d’une paix, d’une sécurité et d’une stabilité au Proche-Orient au détriment des droits légitimes du peuple palestinien et sur les décombres de son Etat».
Le bilan des morts frôle déjà les 6000 et celui des blessés file vers les 18 000, essentiellement des femmes et des enfants.
La situation humanitaire se dégrade de plus en plus à Ghaza. L’aide continue d’arriver au compte-gouttes, suscitant une vive inquiétude de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA).
Plus de 4600 Palestiniens ont été tués, dont 1800 enfants et plus de 1000 femmes, depuis le début de l’agression des forces d’occupation israéliennes contre la bande de Ghaza le 7 octobre. Le nombre de blessés a dépassé les 14 000, dont des centaines dans un état grave. Plus de 1,5 million d’habitants de la bande de Ghaza sont sans domicile à cause de la destruction de leurs maisons dans des raids aériens.
Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a qualifié d’«insupportable» le silence de la communauté internationale face à la tragédie que vit le peuple palestinien.
Le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a évoqué la situation tragique en Palestine, appelant la communauté internationale à apporter une aide urgente aux populations de Ghaza qui subissent un siège total et des bombardements incessants.
Le secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs du textile et cuir (FNTTC), Benyoucef Zenati, appelle à l’application des recommandations des assises nationales organisées les 30 et 31 janvier 2023. Selon lui, il est aisé de produire du coton et de la fibre synthétique en Algérie.
La 20e session de la réunion ministérielle entre les pays africains et nordiques s’ouvrira demain à Alger.
Lors des travaux de la sixième session du Dialogue stratégique algéro-américain, qui s’est tenue le 11 octobre à Washington, l’accent a été mis sur les moyens à mettre en œuvrer pour la consolidation de la coopération bilatérale, qui s’est substantiellement renforcée ces dernières années dans les domaines économique et sécuritaire.
Les travaux de la sixième session du dialogue stratégique algéro-américain ont été coprésidés hier par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Lounès Magramane, et la secrétaire d’Etat adjointe au département d’Etat américain, Barbara Leaf.
Près de 900 Palestiniens ont été tués dans des bombardements intenses des forces d’occupation israéliennes contre la bande de Ghaza. Le haut commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a dénoncé dans un communiqué le «siège complet» imposé aux populations de Ghaza, affirmant qu’il est contraire au droit international humanitaire.