#Monde arabe

Le monde arabe, bouc émissaire et complice

22/02/2024

L’histoire et la géographie placent fatalement et cycliquement «le monde arabe», sa composante moyen-orientale notamment, au centre d’événements géopolitiques majeurs, avec cette plaie de fixation permanente dénommée Israël.

Salam Kawakibi. Directeur du Centre arabe de recherches et d’études politiques (CAREP) : «Nous assistons à l’humanisation de l’agresseur et la déshumanisation de l’agressé»

11/01/2024

Dans cet entretien à El Watan, Salam Kawakibi, chercheur syrien établi à Paris, note que les signataires des accords d’Oslo en 1993 comme ceux qui se félicitent aujourd’hui de la mort des dizaines de milliers de civils palestiniens ont en commun le «refus catégorique» du droit du peuple palestinien à l’autodétermination et à l’établissement d’un Etat viable. Il souligne également que la tâche des démocrates arabes sera désormais rude pour essayer de convaincre les jeunes de la région d’assimiler les «valeurs universelles» et de ne pas développer un sentiment de haine à l’égard de ceux qui les considèrent comme des sous-humains.

Face aux appels à l’élimination des énergies fossiles : Les ministres arabes répondent aux Occidentaux

13/12/2023

Le ministre koweïtien du Pétrole a qualifié la démarche de certains pays occidentaux lors de la COP28 d'«attaque agressive» et de tentative de dominer l'économie mondiale grâce à des sources d'énergie alternatives.

Hasni Abidi. Politologue. Directeur du Centre d’études et de recherche sur le monde arabe et méditerranéen (Cermam) : «Pour MBS, la Ligue arabe sera un outil supplémentaire pour valider sa politique étrangère»

25/05/2023

Hasni Abidi, politologue spécialiste du monde arabe, est notamment auteur des deux ouvrages "Moyen- Orient : le temps des incertitudes" et "Le Moyen- Orient selon Joe Biden". Il analyse dans cet entretien l' offensive diplomatique saoudienne en cours dans la région et les méthodes du maître réel de Ryad, MBS, pour la réaliser.

Ligue arabe : Un sommet sur fond de malaise

20/05/2023

Invité sur initiative «personnelle» du prince héritier, et non moins Premier ministre saoudien, MBS, le président ukrainien est venu plaider la cause de son pays et demander le soutien de la communauté arabe dans le conflit avec la Russie.

POINT DE VUE - La Ligue arabe : institution ou fonds de commerce ?

20/05/2023

A la veille de l’ouverture officielle, à Jeddah, du Sommet de la Ligue arabe, Mohammed Ben Salmane, prince héritier d’Arabie Saoudite, annonce avoir invité le président ukrainien, V. Zelensky, apparemment, sans avoir informé aucun des pays membres.

Elle tiendra son 32e sommet demain en Arabie Saoudite : La Ligue arabe face au défi de l’unité et de la stabilité

Elle tiendra son 32e sommet demain en Arabie Saoudite : La Ligue arabe face au défi de l’unité et de la stabilité Le retour de la Syrie au sein de la Ligue arabe n’est pas une fin en soi pour l’Algérie, qui s’emploie inlassablement à aplanir les différends existants entre les pays membres pour qu’ils puissent parler d’une seule voix et peser davantage sur la scène régionale, et même internationale. La 32e session du Conseil de la Ligue arabe s’ouvrira demain, vendredi, à Djeddah, au bord de la mer Rouge. Ce sommet, qu’accueillera l’Arabie Saoudite, sera marqué par le retour du président Bachar Al Assad parmi ses pairs, après 12 années d’exclusion. La dernière participation de Bachar Al Assad à un sommet de la Ligue arabe remonte à 2010, à Syrte en Libye, bien avant le «printemps arabe» qui a éclaté en 2011 et qui a semé le chaos en Syrie pendant plusieurs années. La réintégration de la Syrie, actée le dimanche 7 mai au Caire, constitue le résultat des efforts consentis par l’Algérie en faveur de l’unification des rangs arabes. N’ayant jamais cessé de plaider la cause syrienne, l’Algérie a œuvré avec acharnement, depuis qu’elle assure la présidence du Conseil de la Ligue arabe après le sommet d’Alger de novembre 2022, pour obtenir son retour au sein de cette instance panarabe. «Ce que fait l’Algérie envers la Syrie part du principe qu’il s’agit d’un membre fondateur de la Ligue arabe et que ce pays frère ne saurait être privé de ses droits», avait affirmé le 3 mai dernier le président Tebboune, lors d’une rencontre avec les directeurs de plusieurs médias nationaux à l’occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse. La Syrie, qui a préféré que son retour ne soit pas soulevé lors du dernier sommet d’Alger, s’est montrée très reconnaissante envers l’Algérie. Le président syrien, Bachar Al Assad, a exprimé, lors d'un appel téléphonique qu’il a effectué le 8 mai, ses «vifs remerciements» au président Abdelmadjid Tebboune pour tous les efforts qu’il a consentis en faveur de ce retour de la Syrie au sein de la Ligue arabe, «à la faveur de la présidence algérienne du Sommet arabe». Une reconnaissance qui a été réitérée par le ministre syrien de l’Economie et du Commerce extérieur, Samer Al Khalil, lors de la réunion du Conseil économique et social tenue en prévision du sommet du 19 mai. Le retour de la Syrie au sein de la Ligue arabe n’est pas une fin en soi pour l’Algérie, qui s’emploie inlassablement à aplanir les différends existants entre les pays membres pour qu’ils puissent parler d’une seule voix et peser davantage sur la scène régionale, voire même internationale. C’est d’ailleurs sous le signe du «rassemblement» que s’est tenue, les 2 et 3 novembre 2022 à Alger, la 31e session du Conseil de la Ligue arabe. La feuille de route d’Alger Un sommet, sanctionné par la «Déclaration d’Alger», qui a remis la cause palestinienne au cœur des priorités de cette instance arabe. Ainsi, la Déclaration d’Alger a relevé «l’importance de  la centralité de la cause palestinienne, du soutien absolu aux droits inaliénables du peuple palestinien, y compris son droit à l’établissement de l’Etat de Palestine indépendant, pleinement souverain sur les lignes du 4 juin 1967, avec Al Qods-Est pour capitale, le droit au retour et à l’indemnisation des réfugiés palestiniens, conformément à la résolution 194 de 1948 de l’Assemblée générale des Nations unies». Le sommet d’Alger a également réitéré l’attachement à l’initiative arabe de paix de 2002 pour «la résolution du conflit arabo-israélien sur la base du principe de la terre contre la paix» en mettant fin à «l’occupation israélienne de toutes les terres arabes, y compris le Golan syrien, les fermes de Chebaa et les collines libanaises de Kafr Shuba». Toujours en faveur de la cause palestinienne, la déclaration du dernier sommet arabe a souligné l’impératif d’accélérer l’unification des rangs palestiniens, pour laquelle l’Algérie a œuvré en regroupant toutes les factions palestiniennes dans une conférence à Alger tenue du 11 au 13 octobre 2022. Il a été en outre décidé de conjuguer les efforts pour mettre un terme à la crise libyenne, à travers une solution inter-libyenne, qui préserve l’unité et la souveraineté de la Libye et qui protège sa sécurité et la sécurité des pays voisins. S’agissant de la guerre au Yémen, le Sommet d’Alger a relevé la nécessité de poursuivre les efforts pour parvenir à une solution politique inclusive qui «garantisse l’unité, la souveraineté, la stabilité et l’intégrité territoriale de ce pays et la sécurité des pays voisins». Il a retenu l’impératif d’aider le Liban pour «la préservation de sa sécurité et de sa stabilité» et de soutenir «les mesures qu’il a prises pour asseoir sa souveraineté sur son territoire et son espace maritime». Les dirigeants arabes, qui se réuniront lors de la 32e session du Conseil de la Ligue, évalueront l’état d’exécution de la Déclaration d’Alger, qui constitue une véritable feuille de route pour l’action arabe commune. Le sommet de Djeddah aura également à se pencher sur la situation chaotique au Soudan, plongé depuis le 15 avril dans une guerre opposant les forces de soutien rapide (FSR) à l’armée régulière. Aujourd’hui, plus de la moitié de la population soudanaise a besoin d’aide et de protection, selon des responsables onusiens. La Somalie, également membre de la Ligue arabe, est toujours en guerre civile, qui a déjà causé plus de 500 000 morts. Ainsi, le défi d’instaurer la paix et la stabilité dans le monde arabe, en mettant un terme aux ingérences étrangères, reste entier. L’Arabie Saoudite, qui succédera à l'Algérie à la tête du Conseil de la Ligue arabe, aura la lourde responsabilité de renforcer l’action arabe pour mettre un terme à ces conflits qui rongent des Etats membres. M. A. O. MBS provoque l’ire des dirigeants arabes Le prince héritier d'Arabie Saoudite, Mohammed Ben Salmane, dont le pays accueillera ce vendredi la 32e session du sommet de la Ligue arabe, a provoqué hier l’ire de nombreux dirigeants arabes. La raison ? Mohammed Ben Salmane (MBS) a invité le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, à la cérémonie d’ouverture de l’organisation panarabe sans les avoir consultés au préalable. La colère des dirigeants arabes s’explique par le fait également que la présence du président ukrainien aux travaux de la Ligue arabe contredit le souhait du Monde arabe de rester non aligné dans le conflit qui oppose la Russie et l’Ukraine depuis plus d’une année, surtout qu’ils entretiennent de bonnes relations autant avec l’Ukraine qu’avec la Russie. La présence de Volodymyr Zelensky en Arabie Saoudite sera certainement interprétée par Moscou comme un alignement de la Ligue arabe et de ses membres sur la position de l’Ukraine et de l’Otan. La Russie pourrait être ainsi amenée à revoir ses relations avec les pays membres de la Ligue panarabe, surtout s’il est offert à Volodymyr Zelensky une tribune pour tenir un discours au vitriol contre le président russe Vladimir Poutine. Aussi, l’initiative de MBS pourrait amener certains dirigeants arabes à faire l’impasse sur le rendez-vous saoudien de la Ligue arabe. A préciser que les travaux de la réunion des ministres arabes des Affaires étrangères, préparatoire à la 32e session du sommet de la Ligue des Etats arabes, se sont ouverts hier à Djeddah en Arabie Saoudite. L’annonce de la venue du président ukrainien à Djeddah a eu pour effet de plonger ces travaux dans un climat extrêmement pesant.A. Z. Le retour de la Syrie au sein de la Ligue arabe n’est pas une fin en soi pour l’Algérie, qui s’emploie inlassablement à aplanir les différends existants entre les pays membres pour qu’ils puissent parler d’une seule voix et peser davantage sur la scène régionale, et même internationale.

Monde arabe : L’expérience désastreuse de l’islamisme politique

24/04/2023

Quel pays arabe, ou compté dans l’ensemble générique arabe, n’a pas été confronté, selon des proportions à peine nuancées, à la problématique islamiste et ses complications politiques et sécuritaires ?


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