La direction des services agricoles (DSA) de la wilaya de Sétif prévoit une production de plus de 7 millions de litres d’huile d’olive au terme de la campagne de récolte en cours, a indiqué hier le directeur de ces services, Mohamed Bouleftet.
La flambée des prix de l’huile d’olive en Algérie, qui a atteint des niveaux records au début de la récolte de 2024, est le reflet de plusieurs difficultés majeures qui frappent la filière oléicole.
Pouvez-vous nous faire un petit point de situation sur la saison oléicole ? Il faut savoir que la campagne oléicole commence fin octobre dans les régions du littoral, pour gagner progressivement la montagne où la cueillette se fait en novembre et décembre. Elle peut s’étaler jusqu’en mars s’il y a une production abondante. Pour la campagne en cours (2024/2025), notamment dans la wilaya de Tizi Ouzou, la production est faible (rendement d’olives en quintaux à l’hectare). Et ce, par rapport à la norme et à l’année précédente aussi parce que, faut-il le préciser, en saison normale, le rendement est estimé aux environs de 20 quintaux à l’hectare en fonction, entre autres, des conditions climatiques.
L’impact des changements climatiques se fait de plus en plus ressentir sur la filière oléicole comme c’est le cas pour d’autres cultures. Selon les prévisions du Conseil international oléicole (COI) publiées le 8 décembre, la production mondiale d’huile d’olive 2023/2024 devrait chuter à 2,4 millions de tonnes (Mt), soit une baisse de 8% par rapport à la campagne précédente.
L’agricultrice grecque Zaharoula Vassilaki contemple avec admiration un énorme olivier que l’on dit bicentenaire et qui, malgré la foudre qui l’a frappé il y a plusieurs années, produit toujours des fruits. Mais dans cette péninsule de Chalcidique, dans le nord-est de la Grèce, le changement climatique, en particulier l’absence d’hiver, s’avère difficile à supporter même pour un «colosse» aussi résistant. «Le climat a changé et les arbres ne peuvent pas faire face.
L'entreprise publique Jumagro, fruit d'un partenariat entre le groupe Agrodiv et le holding public Madar, spécialisée dans la transformation des fruits et légumes et de l'huile d'olive vierge à Taher (Jijel), a lancé, mercredi dernier, des essais de production d'huile d'olive vierge, dans le cadre de la relance des entreprises à l'arrêt, a indiqué un communiqué du ministère de l'Industrie et de la Production pharmaceutique.
Avec six médailles d’or et onze d'argent, l’huile d’olive vierge extra Dahbia continue d’épater ses concurrents à l’international et impose, à chaque compétition, le label algérien.
L’un des acquis phares de ce projet, financé par l’Union européenne (UE) à hauteur de 5,8 millions de d’euros et piloté par Expertise France, est le lancement à Sidi Aich d’un laboratoire d’analyses de référence nationale accrédité par Algerac.
L'Espagne, en tant que premier producteur, a vu sa récolte 2022-2023 s'effondrer, passant de 1,49 à 0,68 million de tonnes. De quoi mettre en péril l'approvisionnement mondial et de faire grimper les prix.
Le jury londonien a récompensé cette marque oranaise pour la qualité de son huile d’olive jugée d’excellente qualité lors d’une compétition intitulée «London international health olive oil competition quality2022». Mais qui est cette entreprise qui vient de décrocher cette distinction honorifique internationale ?
Avec ses 400 huileries, son parc oléicole de plus 5 millions d’oliviers et une production annuelle moyenne de 20 millions de litres d’huile d’olive, Béjaïa reste la principale place forte de l’oléiculture en Algérie. Cependant, elle risque d’être détrônée par les zones steppiques des Hauts-Plateaux, comme Djelfa où la culture de l’olivier connaît de très beaux succès. Pourtant, malgré son immense potentiel, l’oléiculture algérienne peine à tenir toutes ses promesses. L’absence d’accompagnement de la part de l’Etat des principaux acteurs de la filière et le poids de traditions dans ce secteur retardent le décollage.
L’huile d’olive est un aliment dont les bienfaits sur la santé sont innombrables. Elle contribue à la prévention des maladies cardiovasculaires, du cancer, s’utilise également en cosmétique et dans divers usages.
Des hommes qui ont fait le pari de tout miser sur l’huile d’olive, il y en a beaucoup et Seddik Zouaghi en fait partie. Après avoir pris sa retraite de salarié des secteurs public et privé, Seddik Zouaghi s’est reconverti dans l’huile d’olive en reprenant la ferme familiale sise à El Kseur.