Selon des résultats provisoires, 91,8% des Gabonais ont approuvé la nouvelle constitution du régime militaire du général Brice Oligui Nguema. Un résultat qui doit encore être confirmé par la cour constitutionnelle, avant l’élection présidentielle de 2025.
Quelque 860 mille électeurs sont convoqués hier aux urnes au Gabon pour se prononcer sur le projet de nouvelle Constitution, présentée par le régime du général Brice Oligui Nguema comme «un tournant majeur» après le putsch d'août 2023, rapporte l’AFP.
Proclamé président du Gabon, après avoir renversé Ali Bongo, fin août, le général Brice Oligui Nguema a nommé, hier, les membres d’une Assemblée nationale et d’un Sénat pour une «transition» dont la durée demeure inconnue, avant des élections promises par les militaires, rapporte l’AFP.
Le chef de la Garde républicaine (GR) a annoncé des «élections libres» et «transparentes» à l’issue de la période de transition et s’est engagé à amnistier les «prisonniers d’opinion». Une partie de l’opposition au président Ali Bongo, notamment les partisans d’Albert Ondo Ossa, candidat «consensuel» de la plateforme Alternance 2023, revendique la victoire à la présidentielle du 26 août.
Moins d'une semaine après avoir mené un coup d'État contre Ali Bongo Ondimba, le général Brice Clotaire Oligui Nguema a prêté serment le lundi 4 septembre en tant que président d'une période de "transition" au Gabon, sans préciser sa durée, tout en promettant d'établir des "institutions plus démocratiques" en vue d'élections libres.
Le nouvel homme fort du Gabon, le général Brice Oligui Nguema, prêtera serment ce lundi, comme président d’un pouvoir de «transition» à la durée encore indéterminée. Entre temps, l’opposition a exhorté les putschistes à reconnaître plutôt la «victoire» de son candidat à la présidentielle. Mercredi dernier, des officiers de la Garde républicaine (GR) ont proclamé «la fin du régime» de la dynastie des Bongo au pouvoir depuis 1967, moins d’une heure après l’annonce de la réélection du chef de l’Etat, Ali Bongo, à la présidentielle de samedi qu’ils estimaient truquée.
Quelques heures après le putsch, un des acteurs du coup d’Etat militaire, le général Brice Oligui Nguema ,a déclaré que le président Bongo a été «mis en retraite» et «jouit de tous ses droits».
Le Gabon a restructuré une petite partie de sa dette (environ 3%) en contrepartie de 163 millions de dollars d'investissements dans la préservation de ses océans, ont annoncé cette semaine le ministre des Eaux et forêts et l'ONG américaine The Nature Conservancy (TNC).
Le Centre gabonais des élections (CGE) a publié hier une liste de 19 candidats à l’élection présidentielle fin août, pour laquelle le président sortant du Gabon, Ali Bongo Ondimba, fait figure de favori pour l’heure face à une opposition sans personnalité commune, selon l’AFP.
Le président du Gabon, Ali Bongo Ondimba, au pouvoir depuis près de 14 ans, a annoncé hier qu’il sera candidat à un troisième mandat à la présidentielle du 26 août, pour laquelle il est, pour l’heure, favori face à une opposition très désunie, rapporte l’AFP.
Le bilan provisoire du naufrage d’un petit ferry au large du Gabon le 9 mars est passé à 30 morts, et sept personnes restent portées disparues, selon un décompte des victimes annoncé par le procureur de la République de Libreville.
Les deux stars gabonaises Pierre-Emerick Aubameyang et Mario Lemina, positifs à la Covid-19 avant le premier match de leur équipe dans la Coupe d’Afrique des Nations, vont quitter leur sélection et rentrer dans leurs clubs, respectivement Arsenal et Nice, a annoncé lundi leur sélectionneur Patrice Neveu.