Les coéquipiers de Ghiles Guenaoui sont appelés cet après-midi à partir de 15h sur leur pelouse du 8 Mai 45 à donner la réplique à ceux de l’ASO de Abdelkader Amrani pour le compte de la 20e journée du championnat professionnel de Ligue 1 Mobilis.
La formation sétifienne poursuit sa préparation et son petit bonhomme de chemin. Le calendrier propose aux Noir et Blanc un autre derby. La deuxième étape d’un exercice trouvant du mal à se mettre en marche ne sera donc pas une simple partie de dominos pour les gars de la capitale des Hauts-Plateaux, lesquels devraient cravacher dur pour bien négocier le troisième virage.
Après le premier microcycle, les Ententistes devront effectuer un stage bloqué de trois semaines au centre d’entraînement de Hammam Bourguiba (Tunisie).
La capitale des Hauts-Plateaux. Connu pour sa rigueur et discipline, l’ancien milieu de terrain du grand Ahly a paraphé jeudi un contrat de deux ans. Après
L’Entente de Sétif a décidé de ne pas poursuivre sa collaboration avec l’entraîneur serbe, Darko Novic, dont le contrat a expiré au lendemain de l’ultime journée du championnat de Ligue 1 contre l’USM Alger, disputé vendredi à Sétif (3-1).
Croyant en la belle étoile d’une formation «carbonisée», les fans ententistes déchantent, comprenant dès le coup d’envoi de la deuxième étape que la remontada souhaitée était chimérique.
Le résultat de la «première mi-temps» permet au Ahly de brûler les étapes, de penser à l’ultime étape et d’entrer en conflit avec la Confédération africaine de football (CAF). La domiciliation de la finale au Maroc en est la cause.
Le club phare de l’antique Sitifis est éclaboussé par une énième scabreuse affaire. Se croyant tout permis, certains «affairistes» gravitant autour de la formation chère à Ali Layass, Messaoud Koussim, Lounis Mattem et Mohamed Griche, pour ne citer que ces figures, transforment l’avion spécial en moyen de «contrebande».
L’équipe égyptienne du Ahly du Caire sera dans nos murs aujourd’hui en prévision du match retour de la demi-finale de la Ligue des champions contre l’ES Sétif (samedi prochain).
Sur papier, le combat entre Al Ahly et l’ESS revient de facto aux Pharaons bien structurés et indomptables dans leur antre où l’ambiance est volcanique.
Après l’interlude des fêtes de l’Aïd, la formation sétifienne se retrempe dans l’ambiance de la compétition continentale. En renouant avec le succès coïncidant avec le premier match de Darko Novic en Ligue 1, les partenaires de Khedairia boostent leur capital confiance.
Pour bien préparer la demi-finale de la Ligue des champions, éviter un autre harassant déplacement et probablement des blessures, la direction de l’ESS a pris attache avec son homologue de l’OM pour décaler la confrontation OM-ESS comptant pour la 28e journée de Ligue 1.
La citation «Tel est pris qui croyait prendre» sied parfaitement à Redha Djaïdi, le coach espérantiste ayant joué et bouclé le quart de finale de Ligue des champions pendant la conférence de presse d’avant-match où il a manqué de respect à l’ESS et à son coach invité à «passer une nuit blanche avant de croiser le fer avec l’Espérance à Radès».
Ce succès booste le capital confiance, attenue la pression, permet aux Ententistes de préparer le big match face à l’EST dans de bonnes dispositions psychologiques.
Le MC Oran semble décidé à profiter des derniers mauvais résultats de l’Entente, qui a glissé successivement face au NC Magra, et ce, à domicile en championnat et devant le RAJA de Casablanca en dehors de ses bases (1-0) pour le compte de la Ligue des Champions africaine.
Peut-on gérer un grand club bardé de titres avec la folie des grandeurs? Peut-on commander une équipe qualifiée pour les quarts de finale de la Ligue des champions d’Afrique placée sous un gigantesque zoom avec uniquement de la parlotte ?
Depuis le début de saison, l’Entente met les nerfs de ses supporters à rude épreuve. Sous la houlette de Nabil Kouki puis de Rédha Bendris, les Noir et Blanc, en plein doute, collectionnent les sorties en dents de scie.
Parti au Maroc sans dirigeant puisque Serrar (exempt) depuis la nuit des temps, Lafi se ravise en dernière minute et Halfaya en «stand by» depuis le fameux Amazulu-ESS, fatidique pour Nabil Kouki, le onze sétifien n’ayant pas encore consommé son pain noir croisera le fer ce soir avec le RAJA de Casablanca version Rachid Taoussi ayant drivé l’ESS en 2018.
Le onze sétifien a abandonné le gain du match et a de nouveau montré ses limites dans les rendez-vous ordinaires. Une vingtaine de minutes ont donc suffi pour comprendre que l’ES Sétif, version «intérim et bricolage» pouvait facilement sombrer, perdre pied et ses dernières illusions. Inscrits aux abonnés absents, les Noir et Blanc n’ont pas fait le poids face à un adversaire réaliste et bien préparé.
Après les fausses embellies, le onze sétifien tombe de haut. Pas dupes, les fans sétifiens ont raison, tout est faux à l’Entente oubliant que le bricolage n’a jamais fait bon ménage avec le football de haut niveau.