ES Sétif : Un autre accroc pour l’Aigle noir

17/01/2022 mis à jour: 06:42
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Le match NAHD - ESS n’a pas connu de vainqueur / Photo : D. R.

Engagé pour jouer les premiers rôles, l’Aigle noir qui a pourtant bénéficié d’un important renfort à l’intersaison, cale en plein décollage. Perdurant depuis des semaines, la «panne moteur» n’est toujours pas réparée. Au grand désarroi de ses inconditionnels trouvant refuge dans la toile où ils expriment leur courroux et colère.

L’issue de la rencontre NAHD-ESS, permettant aux jeunes banlieusards d’accrocher une formation sétifienne dans l’incapacité de hausser le ton et d’imposer son cachet, a enflammé les réseaux sociaux. Connaisseur, le public a, et à juste titre, pointé du doigt la piètre prestation des Noir et Blanc et le controversé coaching de Nabil Kouki trouvant à chaque fois une vraie-fausse excuse.

Dans une nouvelle diversion, le technicien tunisien «fustige» les blessures, la pandémie, les ratages de son attaque muette ainsi que les déchets techniques de ses joueurs ne pouvant, après treize rounds, accorder leurs violons.

Au lieu de faire son mea-culpa et avouer son propre échec, Kouki qui vient de louper une autre mi-temps, se cache derrière de faux-fuyants. Butant sur une vaillante formation nahdiste confrontée à moult problèmes, le onze sétifien rentre à la maison bredouille. Il n’y a donc pas lieu de pavoiser avec le point du nul, synonyme d’échec.

Les deux derniers succès (OM et RCR) ne peuvent masquer les lacunes et le malaise d’une équipe n’ayant pas marqué le moindre but durant la première mi-temps de dix rencontres. C’est énorme pour une formation à la quête d’un titre lui tournant le dos depuis plusieurs saisons. Bénéficiant d’une carte blanche, Nabil Kouki ne rendant compte à personne, n’a rien fait pour mettre un terme au jeûne de ses attaquants.

Profitant de l’absence et de la faiblesse des dirigeants d’un club obligeant son équipe «pro» à effectuer le déplacement d’Alger en taxi, le patron de la barre technique ne déroge pas à la règle. Puisqu’il ne procède aux changements par «vrac» qu’après l’heure de jeu.

Recruté en devises fortes, le Libyen Boudebous fait ces derniers temps office d’intermittent. Pour preuve, l’élément précité n’a joué que 23 minutes durant les six derniers matches. Soit une moyenne de 0,042 minute par rencontre.

Le meilleur buteur de la planète n’est pas en mesure de trouver ses marques et le chemin des filets avec un tel ratio. Le cas Boudebous n’est que la partie émergée de l’iceberg. La quelconque gestion d’un groupe ne manquant ni d’atouts ni d’arguments à faire valoir est à l’origine de ce nouvel accroc

Serrar en congé sabbatique

Pour les principaux «actionnaires» et membres du conseil d’administration d’une invisible SSPA, l’intérêt de l’ESS englué dans le sable mouvant, n’est pas leur priorité.

Pour preuve, Le président du dit conseil (PCA), Serrar, préfère, le temps d’une CAN, mettre entre parenthèses ses fonctions, alors que la situation de son équipe est alarmante pour ne pas dire cauchemardesque. Faisant comme si de rien n’était, le PCA reprend l’habit du consultant, reléguant au dernier plan les affaires d’un club payant cash l’ubuesque approche de ses dirigeants.

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