Le phénomène, loin d’être nouveau, prend des formes de plus en plus subtiles, la spéculation consistant à manipuler artificiellement les marchés dans le but d’accroître les profits de façon abusive.
Pas moins de 17 affaires de spéculation sur des produits subventionnés de large consommation ont été traitées par la Gendarmerie nationale de la wilaya de Annaba, impliquant 25 personnes ayant été présentées devant les tribunaux territorialement compétents.
Les facteurs incitatifs à la spéculation sont, en premier lieu, la forte demande et l’insuffisance de l’offre. La disponibilité des produits, qu’ils soient locaux ou importés, ne parvient pas à satisfaire la demande croissante.
Le gouvernement se penche à nouveau sur la problématique de la préservation du pouvoir d’achat et la régulation du marché national. Réuni hier sous la présidence du Premier ministre, Nadir Larbaoui, l’exécutif a examiné et étudié «les différentes mesures prises et proposées à cet effet», selon un communiqué du premier ministère.
Les catastrophes climatiques n’ont jamais été aussi nombreuses que ces dernières années, particulièrement les inondations, aggravées par le changement climatique. Des pluies torrentielles et de graves inondations sont signalées surtout dans le pourtour méditerranéen. Sous l’effet du réchauffement climatique, la Méditerranée devient une zone à haut risque. L’expert en catastrophes naturelles et géologue Antonio Aretxabala utilise une métaphore pour faire prendre conscience du danger, en qualifiant le réchauffement de la Méditerranée de «dynamite».
Enseignant-chercheur en géographie et aménagement du territoire et spécialiste en adaptation aux changements climatiques des villes, Azzedine Madani plaide pour la révision de la politique nationale d’aménagement du territoire et d’urbanisme. Les instruments de planification territoriale devraient répondre, selon notre chercheur, à de nouvelles normes avec une amélioration de la qualité de leur contenu.
La baisse des prix ces derniers jours a concerné presque tous les légumes. Les agrumes sont cédés à des prix abordables, vu la production exceptionnelle de cette année. Reste que les viandes locales sont toujours inaccessibles.
Hacène Menouar, président de l’association El Aman, décrypte les tendances de consommation durant cette première semaine de Ramadhan. Il a constaté que malgré la stabilité des prix, l’inflation représente toujours un fardeau supplémentaire à supporter. Il plaide pour l’implantation de grandes surfaces commerciales et exhorte les autorités à réguler la publicité dans le secteur audiovisuel.
Toutes les wilayas du pays sont au rendez-vous avec les activités de la célébration de cette tradition millénaire.
Yennayer, célébration du Nouvel An berbère, s’est affirmée comme un produit touristique incontournable en Algérie. Cette fête, marquée par des rituels traditionnels, une abondance de mets culinaires spécifiques et des manifestations culturelles vibrantes, attire les visiteurs en quête d’authenticité et de diversité.
La grande partie des extensions est réalisée de manière improvisée sans aucun accompagnement d’équipements élémentaires. Plus de 1500 milliards de centimes ont été dépensés dans l’aménagement du chef-lieu de wilaya, mais le constat est toujours lamentable.
Dans cet entretien, Mohamed Laiche, docteur (HDR) en économie et doyen de la faculté des sciences économiques, commerciales et des sciences de gestion de l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou, souligne que l’insuffisance opérationnelle des plans d’aménagement et d’urbanisme, en l’occurrence les PDAU et POS, est l’une des raisons principales des problèmes et du dysfonctionnement dans lesquels se trouvent les villes algériennes et particulièrement celle de Tizi Ouzou.
Une enquête, réalisée par le Centre d’information et de documentation sur les droits de l’enfant et de la femme (Ciddef) sur les opinions et attitudes des Algériens, vis-à-vis de la valeur d’égalité entre hommes et femmes, a donné des résultats hallucinants.
Le 10 septembre dernier, le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne a connu sa quatrième et dernière phase de remplissage et devient donc un fait accompli qui met les autorités égyptiennes face à des réalités redoutées depuis plus de 12 années.